Faits marquants régionaux du Québec en 2012

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Table des matières

Un début d'hiver inhabituel à la mi-janvier

Les Québécois ont dû attendre jusqu'à la mi-janvier avant de voir leur première vraie tempête d'hiver. Une grande quantité de neige, soit 25 cm, a été déversée sur la région du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie. Les 14 et 15 janvier, une masse d'air froid allant de -30 à -40 °C s’est abattue sur les régions des Hautes-Laurentides et du Saguenay. Deux jours plus tard, un intense front froid et des vents de 90 km/h ont endommagé les arbres, ainsi que les poteaux et les lignes électriques, privant ainsi 80 000 clients d'Hydro-Québec d'électricité. À l'aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal, les vents ont atteint 83 km/h. Il ne s'agit que du deuxième mois de janvier sur une période de 70 ans où une telle vitesse a été enregistrée. Et, depuis 1940, il n'y a eu que six hivers où la population de Montréal a dû attendre jusqu'après le 14 janvier pour recevoir la première d'accumulation de neige de 15 cm.

Deux tornades troublantes

Après une journée de chaleur accablante et de temps humide le 25 mai, une ligne d’orages intenses a pénétré le Québec en provenance de l'est de l'Ontario. Le système a engendré deux tornades qui ont balayé les collectivités du nord-est de Montréal à quelques minutes d’intervalle. La première tornade, qui a frappé la collectivité rurale de Chatham-Brownsburg, a été évaluée à zéro sur l’échelle Fujita (c.-à-d. de catégorie F0). Une seconde tornade plus violente de catégorie F1, entraînant des rafales de 150 km/h, a suivi à Saint-Benoit-de-Mirabel. Dans les deux cas, les dommages causés concernaient principalement les toits, l'équipement agricole, les granges et les remises. À Saint-Benoit, les vents ont également détruit une église historique presbytérienne.

Décès attribué à la foudre

En début d'après-midi le 4 juillet, une ligne d’orages violents se déplaçant rapidement et entraînant de la grêle, des vents et de fortes pluies ont causé d'importants dommages matériels et des pertes de récoltes dans la plaine du Saint-Laurent, ainsi qu'un décès à Portneuf lorsque la foudre a frappé un randonneur. En Montérégie, certains agriculteurs ont perdu des dizaines de millions de dollars en raison d'une puissante tempête de grêle.

Une microrafale tue un golfeur adolescent

Le 11 août, une violente tempête de pluie et de vent a balayé certaines régions du Québec vers l'heure du souper, privant 28 000 clients d'Hydro-Québec d'électricité. Blainville et L’Assomption ont reçu de 70 à 80 mm de pluie en trois heures, ce qui a donné lieu à des affouillements sur les routes et à des refoulements d'égout. Les experts ont confirmé le passage d'une microrafale avec des courants descendants de 120 km/h dans la région de Rosemère au nord de Montréal. Sur le terrain de golf local, plus de 300 arbres dont certains centenaires ont été déracinés ou endommagés. Un arbre est tombé sur un golfeur adolescent et l'a écrasé, entraînant son décès.

Toute bonne chaleur a une fin

Une chaîne remarquable de températures mensuelles supérieures à la normale à Montréal a pris fin en novembre après une période de 36 mois consécutifs, qui avait commencé en novembre 2009. Il s'agit de la plus longue anomalie positive enregistrée, battant le record précédent de 22 mois consécutifs de 1998 à 1999. Ce qui a permis de continuer la chaîne, c'est le nombre de nuits incroyablement chaudes. De plus, au cours des 12 mois allant de septembre 2011 à août 2012, Montréal a enregistré sa période de 12 mois la plus chaude depuis les premiers records enregistrés en 1941.

Un mois de novembre dans le brouillard?

Les températures plus fraîches et les vents, de même que les précipitations, ont finalement mis fin à une longue période de smog dans la région de Montréal, qui avait commencé le 14 novembre et a duré jusqu'au 23 novembre. Un ciel brumeux a persisté plus d’une semaine. De plus, la pollution attribuable à la circulation routière, à l'industrie et à la combustion du bois s'est ajoutée au mélange. L'absence de tout changement de la météo, ce qui est inhabituel à cette période de l'année, a entraîné l'accumulation d'impuretés dans l'atmosphère pendant des jours sous un dôme de haute pression persistante.

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