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Les secrets du Saint-Laurent

Le vent dans les voiles - Le mur

Au large

- «On approche de la côte de la Gaspésie. Avec les montagnes et la hauteur des falaises, ce vent du Nord-Ouest va forcément devenir d'Ouest. En suivant la côte à quelques milles marins, on devrait gagner Mont-Louis plus rapidement. Avec ce vent-là, ce serait loin d'être aussi facile si on longeait Charlevoix.»

Barrière

Quand le vent frappe obliquement une côte escarpée, il est forcé de la suivre et il accélère. L'augmentation de sa vitesse est créée par l'empilement de l'air.

Plus grande est la barrière, plus fort est le vent, et plus l'effet est ressenti à grande échelle, soit jusqu'à une dizaine de milles marins au large, dans le cas de la péninsule de la Gaspésie.

Très près de la côte, cet effet de barrière rend le vent très turbulent.

Le vent qui frappe le littoral sur un angle s'intensifiera à mesure que sa direction longe la cote. Très près du littoral le vent sera très turbulent.

Roulade

La situation est fort différente si le vent vient du haut des falaises.

Le vent glisse alors vers la mer, sauf qu'au passage, il fait aussi une roulade vers la falaise, dans cet espace qu'on croirait justement à l'abri du vent.

Plus au large, il rebondit sur l'eau jusqu'à une distance d'environ 7 à 10 fois la hauteur de la falaise.

Roulades et rebondissements produisent un vent très turbulent.

Le vent près d'une falaise sera turbulent près du bord de la falaise et alternera de fort à léger sur une distance de 7 à 10 fois la hauteur de la falaise sur la mer.

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