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Rapport d'évaluation préalable pour le Défi

Naphtalène

Numéro de registre du Chemical Abstracts Service
91-20-3

Environnement Canada
Santé Canada

Juillet 2008


(Version PDF - 388 Ko)

Table des matières

Synopsis

Les ministres de l’Environnement et de la Santé ont effectué une évaluation préalable du naphtalène dont le numéro de registre du Chemical Abstracts Service (CAS) est 91-20-3, une substance jugée hautement prioritaire lors de la catégorisation des substances de la Liste intérieure des substances et aux fins du Défi lancé par les ministres. Le naphtalène a été jugé hautement prioritaire puisqu’il est considéré présenter le plus fort risque d’exposition (PFRE) pour les canadiens des Canadiens, et que d’autres organismes l’ont classée en raison de sa cancérogénicité. Malgré que cette substance a rencontré le critère de la catégorisation écologique de la toxicité intrinsèque pour les organismes aquatique, elle n’a pas rencontré les critères pour la persistance ou la bioaccumulation. Ainsi, la présente évaluation ne porte que sur les aspects relatifs à la santé humaine.

La quantité de naphtalène déclarée avoir été importée ou fabriquée au Canada en 2000 se situe entre 100 000 000 et 1 000 000 000 de kg. Le naphtalène a des utilisations industrielles très variées, incluant des utilisations destructives, dispersives et non dispersives; il a également des applications comme composant de divers produits de consommation.

L’exposition de la population canadienne au naphtalène devrait surtout se faire par inhalation à partir de l’air intérieur des bâtiments, qui serait responsable de plus de 95 p. 100 de la quantité totale de cette substance absorbée quotidiennement par tous les groupes d’âge.

Sur la base essentiellement des évaluations fondées sur la méthode du poids de la preuve réalisées par plusieurs organismes internationaux et nationaux, le pouvoir cancérogène, déterminé par l’observation de tumeurs des voies respiratoires chez les rongeurs, est l‘un des effets critiques permettant de caractériser le risque pour la santé humaine. Le naphtalène s’est aussi avéré génotoxique au cours de certains essais. Même si le mode d’induction des tumeurs n’a pas été clairement élucidé, on ne peut exclure la possibilité que les tumeurs observées chez les animaux de laboratoire découlent d’une interaction directe avec le matériel génétique. De plus, la limite supérieure de concentration de naphtalène dans l’air intérieur peut atteindre des niveaux critiques pour les effets non cancérogènes du système respiratoire.

Compte tenu de la cancérogénicité du naphtalène, pour lequel il peut exister une probabilité d’effet nocif à tout niveau d’exposition et de l’inadéquation possible de la marge entre la limite supérieure de concentration de naphtalène dans l’air intérieur et du niveau critiques pour les effets autres que le cancer, il est conclu, que le naphtalène est une substance qui peut pénétrer dans l’environnement en une quantité ou concentration ou dans des conditions de nature à constituer un danger au Canada pour la vie ou la santé humaines.

À la lumière des dangers écologiques et des rejets déclarés du naphtalène, il est conclu que cette substance ne pénètre pas dans l’environnement en une quantité ou concentration ou dans des conditions de nature à avoir, immédiatement ou à long terme, un effet nocif sur l’environnement ou sur la diversité biologique ni à mettre en danger l'environnement essentiel pour la vie. De plus, le naphtalène ne rencontre pas les critères de la persistance et du potentiel de bioaccumulation énoncés dans leRèglement sur la persistance et la bioaccumulation.

Cette substance s'inscrira dans la mise à jour de l’inventaire de la Liste intérieure des substances, qui débutera en 2009. De plus, des activités de recherche et de surveillance viendront, le cas échéant, appuyer la vérification des hypothèses formulées au cours de l’évaluation préalable et, le cas échéant, la performance des mesures de contrôle possibles déterminées à l'étape de la gestion des risques.

Compte tenu des renseignements disponibles, le naphtalène remplit un ou plusieurs critères de l’article 64 de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (1999).

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Introduction

La Loi canadienne sur la protection de l’environnement (1999) [LCPE (1999)] (Canada, 1999) impose aux ministres de l’Environnement et de la Santé de faire une évaluation préalable des substances qui répondent aux critères de la catégorisation énoncés dans la Loi, afin de déterminer si ces substances présentent ou sont susceptibles de présenter un risque pour l’environnement ou la santé humaine. À partir des résultats de l’évaluation préalable, les ministres peuvent proposer de ne rien faire à l’égard de la substance, de l’inscrire sur la Liste des substances d’intérêt prioritaire (LSIP) en vue d’une évaluation plus détaillée ou de recommander son inscription sur la Liste des substances toxiques de l’annexe 1 de la Loi et, s’il y a lieu, la quasi-élimination de ses rejets dans l’environnement.

En se fondant sur l’information obtenue dans le cadre de la catégorisation, les ministres ont jugé qu’une attention hautement prioritaire devait être accordée à un certain nombre de substances, à savoir :

Le 9 décembre 2006, les ministres ont publié un avis d’intention dans la Partie I de la Gazette du Canada (Canada, 2006), dans lequel ils mettent au défi l’industrie et les autres intervenants intéressés de fournir, selon un calendrier déterminé, des renseignements particuliers sur les substances qui pourraient servir à étayer l’évaluation des risques. Ces renseignements pourraient aussi servir à élaborer et à évaluer comparativement les meilleures pratiques de gestion des risques et de gérance des produits pour ces substances jugées hautement prioritaires.

Le naphtalène a été jugée hautement prioritaire pour l’évaluation des risques qu’il comporte pour la santé humaine, car il a été jugé présenter un PFRE et a été classé par d’autres instances sur la base de sa cancérogénicité. Le volet du Défi portant sur cette substance a été lancé le 3 février 2007 au moyen d’un avis paru dans la Gazette du Canada (Canada, 2007a). Le profil de cette substance a été publié en même temps. Ce profil présentait l’information technique, obtenue avant décembre 2005, sur laquelle a reposé la catégorisation de cette substance. En réponse au Défi, on a reçu des documents présentant des renseignements.

Même si l’évaluation des risques du naphtalène pour la santé humaine a été jugé hautement prioritaire et que la substance remplit le critère de la catégorisation écologique de la toxicité intrinsèque pour les organismes aquatiques, elle ne remplit pas ceux de la persistance et de la bioaccumulation. La présente évaluation est donc axée sur l’information pertinente à l’évaluation des risques pour la santé humaine.

Les évaluations préalables effectuées en vertu de la LCPE (1999) portent sur les renseignements essentiels pour établir si une substance répond ou non aux critères de toxicité des substances chimiques énoncés dans l’article 64 de la Loi, qui se lit comme suit :

64. « ...est toxique toute substance qui pénètre ou peut pénétrer dans l’environnement en une quantité ou concentration ou dans des conditions de nature à :

a) avoir, immédiatement ou à long terme, un effet nocif sur l’environnement ou sur la diversité biologique;
b) mettre en danger l’environnement essentiel pour la vie;
c) constituer un danger au Canada pour la vie ou la santé humaine.»

Les évaluations préalables mettent en lumière les renseignements scientifiques et présentent les conclusions que l’on peut dégager en incorporant la méthode du poids de la preuve et la prudence.

Cette évaluation préalable inclue l’examen des renseignements sur les propriétés chimiques, les dangers, les utilisations et l’exposition, à l’inclusion des renseignements additionnels fournis dans le cadre du Défi. Des données pertinentes à l’évaluation préalable de cette substance ont été relevées dans des publications originales, des rapports de synthèse et d’évaluation, des rapports de recherche de parties intéressées et d’autres documents accessibles lors de recherches menées dernièrement, jusqu’en janvier 2007. Les études importantes ont fait l’objet d’évaluations critiques. Les études clés ont fait l’objet d’évaluation critique ; les résultats de la modélisation ont pu être utilisés dans la formulation de conclusions. L’évaluation des risques pour la santé humaine comprends l’examen de données pertinentes à l’évaluation de l’exposition (non professionnelle) de la population dans son ensemble et de l’information sur les dangers pour la santé (surtout fondée sur des évaluations réalisées par d’autres organismes selon la méthode du poids de la preuve et ayant servi à déterminer le caractère prioritaire de la substance). Les décisions reposent sur la nature de l’effet critique retenu ou sur l’écart entre les valeurs prudentes donnant lieu à des effets et les estimations de l’exposition tenant compte de la confiance accordée au caractère exhaustif des bases de données sur l’exposition et les effets, cela dans le contexte d’une évaluation préalable. Les évaluations préalables ne sont pas le résultat d’examens critiques ou exhaustifs de toutes les données disponibles. Elles présentent plutôt les informations critiques selon lesquelles la conclusion est basée.

La présente évaluation préalable a été effectuée par le personnel des Programme des substances existantes de Santé Canada et d’Environnement Canada et elle intègre des résultats provenant d’autres programmes appliqués par ces ministères. Cette évaluation préalable a fait l’objet d’une consultation indépendante par des pairs. Des commentaires sur les portions techniques concernant la santé humaine ont été reçus par Meridian Environmental Inc. et Starodub & Associates. Bien que les commentaires externes aient été pris en considération, Santé Canada assume la responsabilité du contenu final de l’évaluation préalable pour tout ce qui concerne la santé humaine. De plus, une version provisoire de la présente évaluation préalable a fait l’objet d’une consultation publique de 60 jours. Les considérations et les renseignements importants à la base du présent rapport sont présentés ci-après.

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Identité de la substance

Tableau 1. Identité de la substance
Numéro de registre CAS91-20-3
Nom dans la LISNaphtalène
Noms dans les inventaires [1]Naphtalène (TSCA, EINECS, ENCS, AICS, ECL, SWISS, PICCS, ASIA-PAC, NZIoC)
NAPHTHALENE SCALES (PICCS)
Autres nomsNaphtaline; camphre de goudron; Albocarbon; camphor tar; Dezodorator; Mighty 150; Mighty RD1; moth balls; moth flakes; naftalen; naphtalene; naphthalin; naphthaline; naphthene; tar camphor; white tar
Groupe chimiqueProduits chimiques organiques définis
Sous-groupe chimiqueComposés aromatiques
Formule chimiqueC10H8
Structure chimique Structure chimique 91-20-3
SMILESc(c(ccc1)ccc2)(c1)c2
Masse moléculaire128,18 g/mole
Le présent rapport d'évaluation préalable est principalement axé sur le naphtalène considéré isolément et non pas comme composante de mélanges complexes comme les fractions et produits du pétrole.

[1] Source : National Chemical Inventories (NCI), 2007 : AICS (Australian Inventory of Chemical Substances); ECL (Korean Existing Chemicals List); EINECS (Inventaire européen des substances chimiques commerciales existantes); ELINCS (Liste européenne des substances chimiques notifiées); ENCS (Japanese Existing and New Chemical Substances); PICCS (Philippine Inventory of Chemicals and Chemical Substances); TSCA (Toxic Substances Control Act Chemical Substance Inventory); ASIA-PAC (inventaires combinés des pays de l’Asie-Pacifique); NZIoC (New Zealand Inventory of Chemicals).

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Propriétés physiques et chimiques

Un résumé des propriétés physiques et chimiques du naphtalène est présenté dans le tableau 2.

Tableau 2. Propriétés physiques et chimiques du naphtalène
PropriétéTypeValeurTempérature
(°C)
Référence
Point de fusion
(°C)
expérimental80,5-Weast et al., 1985
Point d'ébullition
(°C)
expérimental218-Weast et al., 1985
Masse volumique
(kg/m3)
expérimental1,14520Weast et al., 1985
Pression de vapeur
(Pa)
expérimental11,625US EPA, 1982e
Constante de la loi de Henry
(Pa·m3/mole)
expérimental46,6
(4,6 ×10-4atm·m3/mole)
-Weast et al., 1985
Log Koe
(coefficient de partage octanol/eau)
[sans dimension]
expérimental3,29-Weast et al., 1985
Log Kco
(coefficient de partage carbone organique/eau)
[sans dimension]
expérimental2,97-Weast et al., 1985
Solubilité dans l'eau
(mg/L)
expérimental31,725Weast et al., 1985
Solubilité dans d'autres solvants
(g/L)
expérimental (alcool)2020 - 25GDCh-Advisory Committee, 1989
expérimental (benzène)1 13041GDCh-Advisory Committee, 1989
expérimental (toluène)91041GDCh-Advisory Committee, 1989

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Sources

Le naphtalène se trouve dans les dépôts géologiques érodés de lignite, d’anthracite et de charbon bitumineux et subbitumineux. Durant la période de 1984 à 1986, plus de 1 million de kilogrammes de cette substance ont été fabriqués, importés ou commercialisés au Canada. En 2000, la quantité importée ou fabriquée au pays se situait entre 100 millions et 1 milliard de kilogrammes (Environnement Canada, 2006).

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Utilisations

Une enquête menée en 2000 en application de l’article 71 de la LCPE a indiqué que le naphtalène avait des utilisations industrielles destructives, dispersives et non dispersives, qu’il était employé dans des cosmétiques et des produits pharmaceutiques et qu’il était un ingrédient de certains produits de consommation. Les principaux secteurs d’utilisation du naphtalène au Canada, d’après cette enquête, sont ceux des peintures et revêtements (y compris les produits pour automobiles), du pétrole, des produits pharmaceutiques, des produits chimiques industriels et des produits de consommation. Les utilisations précises relevées comprennent notamment les suivantes : solvant dans la peinture; composant de produits antiparasitaires (agents de préservation du bois et antimites); composant de scellants pour entrées de garage; intermédiaire de produits agricoles; solvant pour peinture et purge et additif de carburant dans le domaine de l’automobile; solvant général, agent antiencrassement dans les raffineries, nettoyant, additif de carburant, matière première et additif dans des applications pétrolières comportant inhibition de la corrosion et dessalage, dans le secteur du pétrole; composant de matériaux de construction; composé entrant dans la fabrication de produits chimiques; additif d’huile pour engrenages; composant de produits pharmaceutiques; matière première dans la production de plastifiants à base de naphtalènesulfonate; surfactant; composant de détergents; émulsifiant; agent mouillant; dispersant; composant de diverses formulations.

Au Canada, quatre préparations commerciales contenant du naphtalène sont homologuées en tant qu’antimites dans le cadre de la Loi sur les produits antiparasitaires (ARLA, 2007). Deux déclarations indiquant la présence de naphtalène dans des cosmétiques (un démaquillant et un nettoyant pour la peau) ont été déposées auprès de Santé Canada en application duRèglement sur les cosmétiques de la Loi sur les aliments et drogues (Santé Canada, 2007). Le naphtalène est également un produit de combustion du tabac.

Les réponses reçues en 2007 au questionnaire du Défi, les renseignements communiqués volontairement conformément à l’article 71 et d’autres renseignements présentés par l’industrie confirment bon nombre des utilisations susmentionnées et fournissent des données additionnelles. Elles précisent la concentration du naphtalène dans divers produits : jusqu’à 5 p. 100, comme désinfectant, dans des produits commerciaux pour lavage de blanchet; jusqu’à 10 p. 100 dans des nettoyants et conditionneurs pour tissus; jusqu’à 2 p. 100, comme promoteur d’adhérence, dans le domaine de l’automobile; jusqu’à 5 p. 100 dans les peintures et revêtements pour automobiles; jusqu’à 13 p. 100 dans les peintures, teintures et enduits commerciaux et les produits appliqués sur les meubles disponibles dans le commerce; jusqu’à 1,5 p. 100 dans les pigments employés dans la fabrication de matières plastiques; jusqu’à 8 p. 100 dans les produits agricoles; jusqu’à 13 p. 100 dans les solvants et nettoyants commerciaux; jusqu’à 10 p. 100 dans les mélanges de combustibles; jusqu’à 2 p. 100 dans les essences de pyrolyse; jusqu’à 5 p. 100, comme composant de formulation, dans les distillats de pétrole.

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Rejets dans l'environnement

D’après l’Inventaire national des rejets de polluants (INRP, 2007), 120 tonnes de naphtalène ont été rejetées dans l’environnement par les industries canadiennes en 2005, soit par 34 établissements sur 73. Les quatre établissements principaux responsables de ces rejets étaient situés en Ontario.

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Persistance et potentiel de bioaccumulation

Persistance

En tant qu’hydrocarbure aromatique polycyclique (HAP), le naphtalène a déjà fait l’objet d’une évaluation des risques portant sur les HAP qui a été réalisée dans le cadre du Programme d’évaluation des substances d’intérêt prioritaire de la LCPE (Canada, 1994). Au terme de cette évaluation, les HAP globalement ont été jugés persistants dans l’environnement, mais le naphtalène a été reconnu comme l’une des substances les plus labiles.

À la lumière de ses propriétés physiques et chimiques (tableau 2) et des données empiriques sur sa dégradation présentées dans le tableau 3, le naphtalène ne répond pas aux critères de la persistance (demi-vie ≥ 182 jours dans le sol et l’eau, ≥ 365 jours dans les sédiments et ≥ 2 jours dans l’air) énoncés dans le Règlement sur la persistance et la bioaccumulation (Canada, 2000).

Tableau 3. Données empiriques sur la persistance du naphtalène
MilieuProcessus du devenirValeur pour la dégradationParamètre et unités
pour la dégradation
Référence
Airréaction du radical OH24,0demi-vie, heuresGüsten et al., 1984
Airréaction du radical OH19,0demi-vie, heuresKlöpffer et al., 1986
Airréaction du radical OH8,9demi-vie, heuresAtkinson et Aschmann, 1987
Airréaction du radical OH8,2demi-vie, heuresBiermann et a l., 1985
Airréaction du radical OH8,0demi-vie, heuresMasclet et Mouvier, 1988
Airréaction du radical OH8,0demi-vie, heuresBiermann et al., 1985
Airréaction du radical OH7,4demi-vie, heuresAtkinson et Aschmann, 1986
Soldégradation~ 2demi-vie, joursPark et al., 1990a et 1990b
Sédimentsbiodégradation0,125-> 88demi-vie, joursATSDR, 2005
Bouesbiodégradation2biodégradation, %MITI, 1992

 

Bioaccumulation

D’après les données expérimentales (tableau 4), le naphtalène ne répond pas au critère de la bioaccumulation (facteur de bioconcentration [FBC] ou facteur de bioaccumulation [FBA] ≥ 5 000) du Règlement sur la persistance et la bioaccumulation (Canada, 2000).

Tableau 4. Données expérimentales sur la bioaccumulation du naphtalène
Organisme
d'essai
ParamètreValeur en L/kg (poids humide)Référence
Arenicola marinaFBC4,07Lyes, 1979
Leucisus idus melanotusFBC30,20Freitag et al., 1985
Chlorella fuscaFBC128,82Geyer et al., 1984
Daphina pulexFBC131,83Southworth et al., 1978
Pimephales promelasFBC426,58Veith et al., 1979
Daphnia magnaFBC50Eastmond et al., 1984
Lepomis macrochirusFBC310McCarthy et Jimenez, 1985
Lepomis macrochirusFBC320McCarthy et Jimenez, 1985

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Devenir dans l'environnement

étant donné les valeurs modérées de la pression de vapeur, du log Kco et de la solubilité dans l'eau et compte tenu également des résultats de la modélisation de la fugacité (tableau 5), le naphtalène devrait demeurer dans le milieu où il est rejeté .

Tableau 5. Résultats du modèle de la fugacité de niveau III EPIWIN (v. 3.12) pour le naphtalène
Rejet de la substance dansFraction de la substance répartie
dans chaque milieu (%)
AirEauSolSédiments
l'air (100 %)90,54,814,440,218
l'eau (100 %)2,1993,50,1074,23
le sol (100 %)0,1430,37999,50,017 2
l'air, l'eau et le sol (33,3 % chacun)1,0312,885,60,578

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Potentiel d’effets nocifs sur l’environnement

Comme il est indiqué précédemment, le naphtalène ne remplit pas les critères de persistance ou du potentiel de bioaccumulation énoncés dans le Règlement sur la persistance et la bioaccumulation (Canada, 2000). Les données écotoxicologiques expérimentales indiquent que le naphtalène pose des risques élevés pour les organismes aquatiques. Ces CL50 de 96 à 680 μg/L ont été rapportées pour le poisson (Black et al. 1983; Rice and Thomas 1989; Milleman et al. 1984; US EPA 1992). Pour les organismes non mammaliens dans d’autres milieux, des valeurs de toxicité de 18 665 µg/kg dans les sédiments et de 205 µg/kg dans le sol peuvent être dérivée à partir de l’équilibre de répartition pour une toxicité aigue CL50 de 1 000 µg/L pour Daphnia pulex (Trucco et al., 1983), en utilisant un Kcoexpérimental de 2,97 et une fraction de carbone organique de 0,2 (Mackay, 1991). L’INRP rapporte des rejets par les industries canadiennes de 120 tonnes de naphtalène en 2005, principalement dans l’air où la substance n’est pas persistante (INRP, 2007).

Les effets environnementaux du naphtalène ainsi que l’exposition des biotes ont été considérés dans la composante écologique de l’évaluation de la liste des substances prioritaires réalisée pour les Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) (Canada, 1994) ainsi que pour les sites contaminés par le créosote (Canada, 1993). En tant que résultat à ces évaluations, les HAP et les sites contaminés par le créosote ont été ajoutés à l’annexe 1 (Liste des substances toxique) de la LCPE (1999). Ces évaluations ont considéré les impacts écologiques de la totalité des HAP plutôt que celui des composantes individuelles, comme le naphtalène. Dans ce contexte, les rejets significatifs dans l’environnement étaient reliés à des sources d’émission de la totalité des HAP, plutôt que des sources des composés commerciaux individuels. Puisqu’il est attendu que l’exposition environnementale et les impacts seront associés à la totalité des HAP, il n’est pas considéré, pour le moment, que le naphtalène (en tant que composé commercial individuel) a la probabilité de causer des dangers écologiques. Si des preuves identifiées dans l’avenir indiquent que le naphtalène, individuellement, peut avoir des impacts écologiques, une révision de cette conclusion pourrait être justifiée.

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Potentiel d'effets nocifs sur la santé humaine

évaluation de l'exposition

L’annexe 1 présente, pour chaque groupe d’âge de la population générale canadienne, les limites supérieures d’absorption du naphtalène estimées à partir des concentrations maximales relevées dans l’environnement. Les limites supérieures estimées de l’exposition varient de 25,84 µg/kg p.c. (kilogramme de masse corporelle) par jour, pour le groupe des personnes de 60 ans et plus, à 78,01 µg/kg p.c. par jour pour les personnes de 0,5 à 4 ans. L’inhalation d’air intérieur constitue la plus importante voie d’absorption, représentant plus de 95,0 p. 100 de la quantité totale absorbée journalièrement pour tous les groupes d’âge. Des études récentes de Santé Canada portant sur des maisons des villes canadiennes de Windsor (Santé Canada, 2005 et 2006) et d’Ottawa (Zhu et al., 2005) ont indiqué des concentrations maximales de 140,5 et 144,44 µg/m3respectivement dans l’air intérieur. Ces valeurs ont été considérées plus représentatives des niveaux actuels d’exposition et plus appropriées pour calculer les limites supérieures d’absorption que la concentration maximale indiquée par une étude canadienne antérieure (398,70 µg/m3; Fellin et al., 1992). Dans ces études (Santé Canada, 2005 et 2006), les concentrations moyennes étaient environ 20 à 40 fois inférieures respectivement aux concentrations maximales.

On croit que les concentrations mesurées dans l’air intérieur et dans l’air ambiant sont généralement représentatives du naphtalène émis par les produits de consommation et provenant d’autres sources comme la fumée de cigarette et les infiltrations de composés organiques volatils depuis des garages attenants (Batterman et al., 2007). Une étude limitée simulant l’utilisation de boules antimites dans trois maisons a indiqué des concentrations dans l’air de 520 à 820 µg/m3 (EURAR, 2003). La pertinence de ces données dans le contexte de l’utilisation des boules antimites au Canada est incertaine.

Comme l’indique l’annexe 2, l’exposition cutanée résultant de l’utilisation de produits de consommation contenant du naphtalène peut contribuer à l’exposition de la population générale. Des limites supérieures d’exposition cutanée ont été estimées pour deux scénarios de contact avec le naphtalène par des adhésifs d’usage général (0,5 µg/kg p.c. par jour) et par l’application de cosmétiques contenant cette substance (2 300 - 8 340 µg/kg p.c. par jour).

Compte tenu de la complétude des données, de la conception et de la rigueur de l’étude déterminante ainsi que de la quantité de publications disponibles, la confiance dans l’évaluation de l’exposition de la population générale est modérée à élevée. Par contre, la confiance dans les estimations de l’exposition liée à l’utilisation de produits de consommation est faible en raison des incertitudes des hypothèses utilisées.

évaluation des effets sur la santé

L’annexe 3 présente un résumé des données relatives aux effets du naphtalène sur la santé chez les animaux de laboratoire. Les effets sur la santé signalés chez les humains sont présentés brièvement à l’annexe 4.

Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC, 2002) a classé le naphtalène dans le groupe des « cancérogènes probables pour l’homme » (groupe 2B)en raison« d’indications insuffisantes »de cancérogénicité pour l’humain et « d’indications suffisantes »de cancérogénicité pour l’animal de laboratoire. La Commission européenne (EURAR, 2003) l’a classé dans la catégorie 3 pour la cancérogénicité (« substances préoccupantes pour l’homme en raison d’effets cancérogènes possibles »). Elle a expliqué qu’une évaluation satisfaisante des effets cancérogènes chez les humains était impossible en raison de données insuffisantes et que les indications de cancérogénicité fournies par des études appropriées chez les animaux étaient insuffisantes pour classer la substance dans la catégorie 2 (« substances devant être assimilées à des substances cancérogènes pour l’homme ») [EURAR, 2003]. Aux états-Unis, le National Toxicology Program (NTP) a classé le naphtalène comme une substance que l’on peut raisonnablement présumer cancérogène pour les humains à la lumière de données suffisantes fournies par des études sur des animaux de laboratoire (NTP, 2004). L’Environmental Protection Agency des états-Unis (US EPA, 1998) l’a classé dans le groupe C (« substances potentiellement cancérogènes pour les humains ») en raison de données insuffisantes sur la cancérogénicité pour les humains et d’indications limitées de cancérogénicité liée à l’exposition par voie orale ou par inhalation chez les animaux de laboratoire. Ces classements sont fondés sur l’incidence accrue d’effets néoplasiques observés à la fois chez la souris et les rats exposés au naphtalène par inhalation. Des études sur des groupes de souris B6C3F1 mâles et femelles exposés à des concentrations jusqu’à 30 p.p. 106 (157 mg/m3) de naphtalène pendant 104 semaines (NTP, 1992a) ont indiqué une incidence significativement plus élevée d’adénomes bronchioloalvéolaires chez les femelles seulement; dans le cas des mâles, les augmentations des adénomes et des carcinomes bronchioloalvéolaires n’étaient pas statistiquement significatives. Dans une évaluation préliminaire résumée par le CIRC (2002), des souris A/J femelles ont été exposées par inhalation au naphtalène à des concentrations maximales de 30 p.p. 106 (157 mg/m3) pendant six mois. Une augmentation significative du nombre d’adénomes par souris porteuse de tumeurs a été observée, mais pas du nombre d’adénomes par souris (Adkins et al., 1986). Le CIRC (2002) a toutefois fait remarquer que cette souche particulière de souris est très sujette aux tumeurs pulmonaires. Chez des groupes de rats F344/N mâles et femelles exposés à des concentrations jusqu’à 60 p.p. 106(314 mg/m3) de naphtalène pendant 105 semaines, on a observé une incidence accrue de neuroblastomes de l’épithélium olfactif et d’adénomes de l’épithélium respiratoire (NTP, 2000). Le CIRC (2002) a indiqué que ces tumeurs du nez étaient rares et n’avaient pas été relevées dans la base de données du NTP sur des témoins historiques pour des études par inhalation de deux ans ni dans la base de données du NTP sur les études concernant toutes les voies d’exposition. Il a également mentionné que les études de la cancérogénicité par voie orale chez le rat et par injection chez la souris et le rat (Schmähl, 1955; LaVoie et al., 1988; Knake, 1956) étaient d’une utilité limitée pour évaluer la cancérogénicité du naphtalène.

Les essais de mutagénicité in vitro fournissent peu d’indications permettant de conclure que le naphtalène induit des mutations génétiques; néanmoins, le CIRC (2002) a noté que des résultats positifs avaient été obtenus dans des essaisin vitro portant sur l’induction de micronoyaux, d’aberrations chromosomiques et de recombinaisons chromosomiques, ce qui indiquerait un potentiel clastogène. De même, la Commission européenne (EURAR, 2003) a mentionné qu’un essaiin vitro indiquait que le naphtalène était clastogène, mais que les essais in vitro d’induction d’échanges de chromatides sœurs étaient négatifs; des résultats négatifs ont également été obtenus dans deux essais in vivod’induction de micronoyaux dans les cellules de la moelle osseuse et dans un essai in vivo de synthèse non programmée d’ADN dans le foie de rats. Selon la Commission européenne (EURAR, 2003), à la lumière de tous les éléments de preuve disponibles, le naphtalène ne serait pas génotoxique.

Même si une analyse des modes d’action dépasse le cadre d’une évaluation préalable, on peut mentionner que des mécanismes non génotoxiques ont été proposés pour la cancérogénicité du naphtalène (CIRC, 2002; EURAR, 2003). Toutefois, un rôle possible d’altérations génétiques dans le développement de tumeurs ne peut être exclu. Le CIRC (2002) a souligné que, chez la souris, un métabolisme plus élevé qui entraîne la production de métabolites cytotoxiques et un renouvellement cellulaire plus rapide peut favoriser le développement de tumeurs. De même, la Commission européenne (EURAR, 2003) a indiqué que, chez le rat, le développement de tumeurs nasales est considéré attribuable à une lésion chronique du tissu nasal, pour laquelle il est possible de déterminer un seuil. Elle a conclu (EURAR, 2003) qu’il existait des incertitudes quant à la pertinence pour la santé humaine des effets observés sur le nez du rat, mais qu’il était néanmoins impossible de déclarer les données relatives à l’épithélium olfactif nasal du rat non pertinentes pour l’humain. Le CIRC (2002) a reconnu que la formation de ces tumeurs nasales, en particulier les neuroblastomes, n’était pas parfaitement comprise. L’EPA (US EPA, 2005) évalue actuellement le mode d’action cancérogène du naphtalène.

Le texte qui suit résume les données sur les effets autres que le cancer observés chez les animaux de laboratoire aux concentrations les plus faibles d’exposition par inhalation, voie d’exposition prédominante de la population générale.

Des études de l’exposition au naphtalène par inhalation d’une durée de deux ans sur la souris et le rat ont été réalisées dans le cadre du NTP. Dans le cas de la souris, des groupes de la souche B6C3F1 comprenant des mâles et des femelles ont été exposés à des concentrations approximatives de 0, 52 ou 157 mg/m3. Les effets non néoplasiques observés comprennent l’inflammation du nez et des poumons, la métaplasie de l’épithélium olfactif et l’hyperplasie de l’épithélium respiratoire nasal (NTP, 1992a). Dans le cas du rat, des groupes de la souche F344/N (males et femelles) ont été exposés à des concentrations approximatives de 0, 52, 157 ou 314 mg/m3. Les effets non néoplasiques observés comprennent les suivants : hyperplasie atypique, atrophie, inflammation chronique et dégénérescence hyaline de l’épithélium olfactif, ainsi que hyperplasie, métaplasie squameuse, dégénérescence hyaline, hyperplasie des cellules caliciformes et hyperplasie glandulaire de l’épithélium respiratoire (NTP, 2000). L’Agency for Toxic Substances and Disease Registry (ATSDR) a indiqué pour ces deux études une concentration minimale entraînant un effet nocif observé (CMENO) de 52 mg/m3 (ATSDR, 2005).

La Commission européenne (EURAR, 2003) a fait état d’une étude inédite bien réalisée (Huntingdon Research Centre, 1993a) ayant comporté l’exposition de rats mâles et femelles par inhalation à des concentrations de naphtalène d’environ 0, 10, 50 ou 3 000 mg/m3 pendant 13 semaines, à raison de 6 heures par jour et de 5 jours par semaine. Les effets dans l’épithélium olfactif observés à la concentration de 10 mg/m3 (CMENO) incluent les suivants : légère désorganisation, érosion mineure, atrophie minime, formation de rosettes, cellules dégénérées sporadiques, perte de glandes de Bowman et hyperplasie minime (EURAR, 2003). La Commission européenne (EURAR, 2003) a noté qu’une concentration sans effet nocif observé (CSENO) n’avait pu être établie pour les effets locaux.

La Commission européenne (EURAR, 2003) a également mentionné une autre étude inédite bien faite (Huntingdon Research Centre, 1993b) sur des groupes de rats mâles et femelles exposés par inhalation à des concentrations d’environ 0, 5, 15, 50, 150 ou 370 mg/m3 pendant 4 semaines, à raison de 6 heures par jour et de 5 jours par semaine. Dans celle-ci, les effets observés dans l’épithélium olfactif nasal à la concentration de 5 mg/m3 (CMENO) comprenaient des effets locaux avec signes de réparation proliférative; une CSENO n’a pu être établie.

Le niveau de confiance accordé à la base de données sur la toxicité est modérée à élevée en raison du nombre d’études sur la toxicité aiguë, à court terme et chronique par inhalation, par voie cutanée et par voie orale.

Caractérisation du risque pour la santé humaine

Selon les évaluations fondées sur la méthode du poids de la preuve réalisées par plusieurs organismes internationaux et nationaux (CIRC, 2002; BESC, 2003; EPA, 1998; NTP, 2004), le pouvoir cancérogène est l’un des effets critiques permettant de caractériser le risque pour la santé humaine. On ne peut exclure un mode d’induction comportant une interaction directe avec le matériel génétique pour ce pouvoir cancérogène.

Pour les effets autres que le cancer, les plus faibles concentrations relevées auxquelles des effets ont été observés chez des animaux sont 5 mg/m3, dans une étude de l’exposition par inhalation de 4 semaines chez le rat (Huntingdon Research Centre, 1993b), et 10 mg/m3, dans une autre étude de 13 semaines sur le rat de l’exposition par inhalation (Huntingdon Research Centre, 1993a). Ces concentrations sont 35 et 70 fois plus élevées, respectivement, que la limite supérieure de la concentration de naphtalène dans l’air intérieur (144,44 μg/m3) au Canada (Zhu et al., 2005). De telles marges pourraient ne pas être suffisantes étant donné les incertitudes des données sur l’exposition et les effets. L’exposition cutanée liée à l’utilisation des produits de consommation pourrait contribuer à l’exposition de la population générale.

Incertitudes associées à l’évaluation des risques pour la santé humaine

Les hypothèses utilisées pour estimer l'exposition liée aux produits de consommation comportent des incertitudes. Les estimations produites sont toutefois considérées comme prudentes. Les estimations de l'absorption ne tiennent pas compte de l'absorption possible par le lait maternel où le naphtalène a été décelé mais non mesuré (Pellizzari et al., 1982).

L’absence d’études des effets sur le développement et la reproduction pour la principale voie d’exposition de la population générale (inhalation) constitue une lacune de la base de données sur les effets. La considération des différences interspécifiques possibles de la sensibilité au naphtalène n’entre pas dans le cadre de cette évaluation préalable. Des incertitudes existent au sujet du mode d’action pour l’induction de tumeurs. D’après certaines données, des mécanismes non génotoxiques pourraient jouer un rôle. Des incertitudes existent également concernant la pertinence pour la santé humaine du développement de tumeurs nasales chez les rats exposés de façon chronique au naphtalène par inhalation (CIRC, 2002; EURAR, 2003). Il n’entrait pas dans le cadre de cette évaluation préalable d’effectuer une analyse approfondie du mode d’action pour l’induction de tumeurs.

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Conclusion

Compte tenu de l’information disponible, il est conclu que le naphtalène ne pénètre pas dans l’environnement en une quantité ou concentration ou dans des conditions de nature à avoir, immédiatement ou à long terme, un effet nocif sur l’environnement ou sur la diversité biologique et à mettre en danger l'environnement essentiel pour la vie.

Compte tenu de la cancérogénicité du naphtalène, pour lequel il existe une probabilité d’effet nocif à toute valeur d’exposition, de la possibilité que la marge entre la limite supérieure de concentration de naphtalène dans l’air intérieur et du niveau critiques pour les effets autres que le cancer, il est conclu que le naphtalène est une substance qui peut pénétrer dans l’environnement en une quantité ou concentration ou dans des conditions de nature à constituer un danger au Canada pour la vie ou la santé humaine.

Il est donc conclu que le naphtalène ne remplit pas les critères énoncés aux alinéas 64a) et b) de la LCPE (1999), mais qu’il remplit ceux énoncés à l’alinéa 64c) de la Loi. De plus, cette substance ne satisfait pas aux critères de la persistance et du potentiel de bioaccumulation énoncés dans le Règlement sur la persistance et la bioaccumulation.

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Annexe 1 : Limites supérieures estimées de l'absorption journalière de naphtalène par la population générale au Canada

Limites supérieures estimées de l'absorption journalière de naphtalène par la population générale au Canada
Voie d'expositionAbsorption estimée (µg/kg p.c. par jour) de naphtalène par groupes d'âge
0 à 6 mois [1, 2, 3]0,5 à 4 ans [4]5 à 11 ans [5]12 à 19 ans [6]20 à 59 ans [7]60 ans et plus [8]
lait maternisésans lait maternisé
Air ambiant [9]0,520,521,110,870,490,420,37
Air intérieur [10]35,3935,3975,8359,1233,6228,8825,10
Eau potable [11]0,140,050,060,050,030,030,03
Aliments et boissons [12]1,051,010,790,510,420,34
Sol [13]9,3 × 10-33,1 × 10-22,0 × 10-29,3 × 10-39,3 × 10-39,3 × 10-3
Absorption totale36,0537,0078,0160,8234,6529,7525,84

[1] Le naphtalène a été identifié mais non quantifié dans 6 échantillons sur 8 de lait maternel aux états-Unis (Pellizzariet al., 1982).
[2] Hypothèses : poids de 7,5 kg, volume d’air respiré de 2,1 m3/j, consommation de 0,8 L/j (lait maternisé) ou de 0,3 L/j (autre que lait maternisé) d’eau et ingestion de 30 mg/j de sol (DHM, 1998).
[3] Dans le cas des nourrissons alimentés exclusivement au lait maternisé, l’absorption à partir de l’eau correspond à l’absorption à partir des aliments. Il a été considéré que l’eau ayant la plus forte teneur en naphtalène au Canada (Williams et al., 1982) a été utilisée pour la reconstitution du lait maternisé. Environ 50 p. 100 des nourrissons non nourris au lait maternisé consomment des aliments solides à l’âge de 4 mois, et 90 p. 100 en consomment à 6 mois (SBSC, 1990).
[4] Hypothèses : poids de 15,5 kg, volume d'air respiré de 9,3 m 3 /jour, consommation de 0,7 L/jour d'eau et ingestion de 100 mg/jour de sol (DHM, 1998).
[5] Hypothèses : poids de 31,0 kg, volume d'air respiré de 14,5 m 3 /jour, consommation de 1,1 L/jour d'eau et ingestion de 65 mg/jour de sol (DHM, 1998).
[6] Hypothèses : poids de 59,4 kg, volume d'air respiré de 15,8 m 3 /jour, consommation de 1,2 L/jour d'eau et ingestion de 30 mg/jour de sol (DHM, 1998).
[7] Hypothèses : poids de 70,9 kg, volume d'air respiré de 16,2 m 3 /jour, consommation de 1,5 L/jour d'eau et ingestion de 30 mg/jour de sol (DHM, 1998).
[8] Hypothèses : poids de 72,0 kg, volume d'air respiré de 14,3 m 3 /jour, consommation de 1,6 L/jour d'eau et ingestion de 30 mg/jour de sol (DHM, 1998).
[9] La plus forte concentration de naphtalène mesurée au Canada dans l'air extérieur dans le cadre d'une vaste enquête est de 14,8 µg/m3 (n = 443) à Winnipeg, au Manitoba (Gouvernement du Manitoba, 2007). Une concentration plus élevée a été mesurée au Québec, mais l'échantillon était beaucoup plus petit. Une valeur plus élevée signalée dans une étude aux états-Unis n'a pas été utilisée en raison de la disponibilité de données canadiennes. Il est supposé que les Canadiens passent 3 heures à l'extérieur chaque jour (DHM, 1998). Cette concentration est dans l'intervalle des concentrations mesurées dans une étude de l'air extérieur au Canada dans le cadre du RNSPA (RNSPA, 2003, 2004 et 2005) et dans d'autres études (par le ministère de l'Environnement de l'Ontario, p. ex.). Les données critiques ont été relevées dans un ensemble de données d'études sur l'air ambiant : Dann (2002); Otson et al. (1998); Otson et Zhu (1996); Tremblay et Dann (1995); Ng et Karellas (1994); Bell et al. (1991); Hoff et Chan (1987); Otson et Benoit (1986); RNSPA (2003, 2004 et 2005); Canada (1993); Santé Canada (2005 et 2006); MEEO  (2000a,b,c, 2002a,b, 2003 et 2004a); Chuang et al. (1991); Zhu et al. (2005); Manitoba Conservation Authority (2006); Alberta Environment (2005); Austin et al. (2001); Strosher (1982); Lesage et al. (1987, d’après EURAR, 2003).
[10] La concentration maximale de naphtalène de 144,44 µg/m3 (intervalle : 0,01 - 144,44 µg/m3; moyenne arithmétique : 3,87 µg/m3) déterminée dans une étude récente de l'air intérieur à Ottawa, au Canada (échantillon de taille n = 75) a été utilisée pour estimer l'absorption (Zhu et al., 2005). Cette valeur est très proche de la valeur maximale de 140,5 µg/m3 (moyennes arithmétique s variant de 0,99 à 6,32 µg/m3 selon l'année et la saison) déterminée dans une autre étude récente de l'air intérieur à Windsor, au Canada, comportant un échantillonnage de 48 maisons sur deux ans et deux saisons (Santé Canada, 2005 et 2006). Ces valeurs sont inférieures à la concentration maximale de 398,70 µg/m3 indiquée par Fellin et al.(1992), mais sont considérées plus représentatives de l'exposition actuelle et reposent sur une méthode d'analyse plus robuste. Il est supposé que les Canadiens passent 21 heures à l'intérieur chaque jour (DHM, 1998). Cette concentration se situe dans l'intervalle d'autres données canadiennes plus récentes (2006) sur l'air intérieur provenant de la Division des effets de l'air sur la santé (Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs, Santé Canada). Les données critiques ont été relevées dans un ensemble de données d'études sur l'air intérieur : Otson et al. (1994 et 1998); Otson et Zhu (1996); Bell et al.(1991); Fellin et al. (1992); Otson et Benoit (1986); Santé Canada (2005 et 2006); Chuang et al. (1991); Zhuet al. (2005).
[11] La concentration maximale de naphtalène dans l'eau potable au Canada est de 1,3 µg/L, déterminée dans une étude de 12 municipalités de la région des Grands Lacs (Williams et al., 1982). Elle se situe dans l'intervalle des valeurs obtenues dans d'autres études au Canada sur l'eau embouteillée et dans de vastes enquêtes aux états-Unis. Les données critiques ont été relevées dans un ensemble de données d'études sur l'eau potable : City of Toronto (1990, 2002a, 2002b, 2002c, 2002d et 2003); Otson et al.(1982); LeBel et al. (1987); BESC (2003); Williams et al. (1982); Benoit et al. (1979); Laurent Laroche (2004 et 2005); EPCOR (2005); G reater Vancouver Regional District (2002); City of Calgary (2003).
[12] Les estimations de l'absorption par la nourriture sont basées sur les concentrations dans des aliments choisis pour représenter les douze groupes d'aliments considérés dans le calcul de l'absorption (DHM, 1998). Santé Canada a étudié les quantités d'aliments consommés journalièrement selon le groupe d'âge (DHM 1998).

Produits laitiers : Une concentration maximale de 0,25 µg/ml a été signalée par l'U.S. EPA (2003). Cela correspond à 0,24 µg/kg pour un lait ayant une masse volumique de 1 036,86 kg/m3à 20 °C. C'est la seule concentration relevée dans le lait.
Graisses : Aucune donnée relevée pour la population générale. Une concentration moyenne (n = 8) de 23,5 ng/g a été signalée pour le lard du phoque du Groenland (Zitko et al., 1998), ce qui entraînerait une ingestion de moins de 0,01 µg/kg p.c. par jour. [D'après un poids corporel moyen de 62 kg et un rapport hommes/femmes de 1/1 (SBSC, 1980); un ad ulte consommait 24,3 grammes de lard de phoque par jour selon une étude sur la récolte et la consommation d'aliments des Inuits dans une collectivité insulaire isolée de la côte est de l'île de Baffin (T.N.-O.) en 1987-1988 (Kinloch et al., 1992; Kuhnlein, 1989); rappel de 24 heures de la consommation d'aliments, examiné par entrevues, réalisé tous les deux mois en 1987-1988, pour un total de 7 relevés.]
Fruits et produits fruitiers : Aucune donnée relevée.
Légumes : Une concentration maximale de 63 µg/kg de naphtalène dans des légumes (endives, n = 3) a été signalée par Kipopoulou et al. (1999), cités par l'EPA (US EPA, 2003). Plusieurs concentrations sont disponibles pour d'autres légumes (entre autres, carotte, chou, poireau et laitue).
Produits céréaliers : La concentration maximale de naphtalène dans des produits céréaliers est de 28 µg/kg dans le riz; elle a été mentionnée par l'EPA (US EPA, 2003). C'est la seule concentration relevée dans les céréales.
Viandes et volailles : La concentration maximale relevée est de 26 µg/kg dans le bœuf et dans le poulet frit (Johnston et al., 1994). D'autres concentrations ont été signalées dans un certain nombre d'autres produits de viande. Ce sont les seules concentrations trouvées dans des produits de viande.
Poissons : Une concentration maximale de naphtalène de 1,7 µg/kg a été signalée (Gabos et al., 1998). Aucune autre concentration n'a été relevée.
Œufs : Aucune donnée relevée.
Aliments principalement à base de sucre : Aucune donnée relevée.
Plats composés : Aucune donnée relevée.
Noix et graines : Aucune donnée relevée.
Boissons (boissons alcoolisées et non alcoolisées, café et thé) : Aucune donnée relevée.
Les données critiques ont été relevées dans un ensemble de données d'études sur les aliments : Gaboset al. (1998); ETL (1991 et 1992); US EPA (2003); Kipopoulou et al. (1999); Johnston et al. (1994); Snyder et al. (1996); BESC (2003); Zitko et al.(1998).

[13] La concentration maximale de naphtalène dans le sol pour une source non ponctuelle est de 310 ng/g (MEEO, 1994), signalée comme limite supérieure typique des concentrations dans le sol en Ontario. Elle se situe dans la plage des valeurs indiquées par d'autres études, dont une étude de Dillon Consulting Ltd. (2006). Les données critiques ont été relevées dans un ensemble de données d'études sur les sols, les sédiments et les boues : Gizyn (1994); MEEO (1994); Webber (1994); MEEO (2000, 2002 et 2004); Chuang et al. (1995 et 1999); Golder Associates (1987, 1990a et 1990b); Roper et al. (2006); Santé Canada (1993); NWP (1980); AEAB (2002); Chen et al. (1999); McCarthy et al. (1997); Balch et al. (1995); Dickman et al. (1992); Dillon Consulting Ltd. (2006); Western Canadian Coal (2005); Alberta Environment (2006); Nova Scotia Power Inc. (2003); MESL (2006); Webber et Bedford (1996); Webber et Nichols (1995); Webber (1994); Harrison et al.(2006); and Healey (2003).

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Annexe 2 : Résumé des données sur les effets du naphtalène sur la santé

Résumé des données sur les effets du naphtalène sur la santé
ParamètreConcentrations ou doses les plus faibles entraînant un effet[1] et résultats
Toxicité aiguë

CL50 par inhalation la plus faible> 340 mg/m3 (RTECS, 2006)
[études additionnelles : aucune indiquée par l'ATSDR (2005), la Commission européenne (EURAR, 2003) et le CIRC (2002)]

CME(N)O par inhalation la plus faible = 7,86 mg/m3 ; lésion de l'épithélium olfactif nasal chez la souris NIH Swiss mâle; pas de CSE(N)O (Phimister et al., 2004).
[études additionnelles : West et al., 2001; Lee et al., 2004 et 2005]

DL50 par voie orale la plus faible = 316 mg/kg chez le rat (RTECS, 2006)
[études additionnelles : Gaines, 1969 (voie orale, rat); Papciak et Mallory, 1990 (voie orale, rat); Shopp et al., 1984 (voie orale, souris)]
DMENO par voie orale la plus faible = 1 000 mg/kg chez le rat, mentionnée par l'ATSDR (2005) pour des effets sur l'appareil respiratoire (lésions pulmonaires) et des effets gastro-intestinaux (lésions stomacales) [Papciak et Mallory, 1990].
[études additionnelles : Zuelzer et Apt, 1949 (voie orale, chien); Vuchetich et al., 1996 (voie orale, rat)]

DL50 par voie cutanée la plus faible > 2 000 mg/kg chez le lapin (Landis International, 1995)
DMENO par voie cutané e la plus faible = 125 mg/kg; érythème réversible chez le lapin; étude à dose unique (pas de DSENO) [PRI, 1985a]
[études additionnelles : Gaines, 1969; Reprotox, 1980a et 1980b; Okada et al., 1985; Papciak et Mallory, 1990]

Toxicité à court terme avec doses répétées

CMENO par inhalation la plus faible = 5 mg/m3 (1 ppm); effets locaux avec signes de réparation proliférative dans l'épithélium olfactif nasal chez le rat mâle et femelle. À la concentration de 370 mg/m3 (71 ppm), la plus forte utilisée, une réduction de 50 % du poids corporel avec baisse de la consom mation alimentaire a été observée (EURAR, 2003). Aucune CSEO indiquée, la C MEO étant la plus faible concentration d'essai (Huntingdon Research Centre, 1993b; étude inédite).
[études additionnelles : CSENO = 157,2 mg/m3 (30 ppm); exposition pendant 14 jours; indiquée par l'ATSDR (2005) pour des effets hématologiques chez la souris (NTP, 1992a)]

DMENO par voie orale la plus faible = 50 mg/kg par jour, indiquée par l'ATSDR (2005) pour des effets neurologiques dans une étude de la toxicité pour le développement; rat Sprague-Dawley; effets chez les mères : respiration lente, léthargie, apnée, incapacité à se déplacer à la plus faible dose d'essai; pas de DSEO, la DMEO pour les mères étant la dose d'essai la plus faible; effets sur le poids corporel et fétotoxicité observés aux doses plus élevées (NTP, 1991).
[études additionnelles : Srivastava et Nath, 1969; Rao et Pandya, 1981; Yamauchi et al., 1986; Kojima, 1992; Plastereret al., 1985; van Heyningen, 1970; van Heyningen et Pirie, 1967; Shopp et al., 1984; Rossa et Pau, 1988; Germansky et Jamall, 1988; Murano et al., 1993; Xu et al., 1992b; Rathbun et al., 1990; Orzalesi et al., 1994; Holmen et al., 1999; Lakritz et al., 1996; Zuelzer et Apt, 1949; van Heyningen et Pirie, 1976; cataractes observées chez des animaux de laboratoire aux doses orales supérieures à la DMENO (approx. 500 - 2000 mg/kg par jour chez le lapin et le rat)]

DMEO par voie cutanée la plus faible = n.d.
DSENO = 1 000 mg/kg chez le cobaye (PRI, 1985b)
[études additionnelles : Frantz et al., 1986; Papciak et Mallory, 1990]

Toxicité subchronique

CMENO par inhalation la plus faible = 10 mg/m3 (2 ppm); altération de l'épithélium nasal chez le rat (atrophie légère, formation de rosettes dans l'épithélium olfactif, perte de glandes de Bowman, hyperplasie minime; pas de CSENO, la C MENO étant la plus faible concentration d'essai (Huntingdon Research Centre, 1993a; étude inédite).
[études additionnelles : essai de dépistage de la cancérogénicité, d'une durée de 6 mois, chez la souris exposée à la substance jusqu'à 30 ppm (Adkins et al., 1986)]

DMENO par voie orale la plus faible  = 133 mg/kg par jour indiquée par l'ATSDR (2005) pour une baisse des poids absolus du cerveau, du foie et de la rate; souris mâles et femelles CD-1 exposées par gavage pendant 90 jours; DSENO = 53 mg/kg par jour indiquée par l'ATSDR (2005); DSENO = 133 mg/kg par jour indiquée par la Commission européenne (EURAR, 2003) [Shoppet al., 1984]
[études additionnelles : Tao et al., 1991; NTP, 1980a et 1980b]

DMENO par voie cutanée la plus faible = 1 000 mg/kg par jour chez le rat pour des effets cutanés; DSENO = 300 mg/kg par jour indiquée par l'ATSDR (2005); DSENO = 1 000 mg/kg par jour indiquée par la Commission européenne (EURAR, 2003) [Frantz et al., 1986]
[études additionnelles : n.d.]

Toxicité pour le développement ou la reproduction

Aucune étude portant spécifiquement sur la toxicité pour le développement ou la reproduction par inhalation n'a été relevée.

DMEO par voie orale la plus faible = 150 mg/kg par jour chez le rat, indiquée par l'ATSDR (2005) pour des effets sur le développement (diminution du gain pondéral des mères > 20 %) sans indications de fétotoxicité ou de tératogénicité; le CIRC (2002) mentionne comme tendances significatives une réduction du poids corporel des fœtus et une augmentation du pourcentage des embryons implantés présentant des effets négatifs par portée et indique une augmentation non significative du pourcentage de fœtus malformés par portée à la dose supérieure suivante (450 mg/kg par jour); selon la Commission européenne (EURAR, 2003), cette étude indiquerait une fétotoxicité aux doses toxiques pour les mères et l'absence de fétotoxicité aux doses non toxiques pour elles; L' EPA (US EPA, 1998) indique une DSENO de 450 mg/kg pour le fœtus (NTP, 1991) [étude aussi utilisée pour la DMENO pour la toxicité à court terme (toxicité maternelle)]

[études additionnelles : DMEO par voie orale = 200 mg/kg par jour chez le lapin, indiquée par l'ATSDR (2005) pour des effets chez les femelles gravides, soit dyspnée, cyanose, affaissement, hypoactivité sans aberrations pathologiques; la Commission européenne (EURAR, 2003) souligne l'absence d'effets observés sur le développement (PRI, 1985 et 1986); DMEO = 300 mg/kg par jour chez la souris; indiquée par l'ATSDR (2005) pour des effets sur la reproduction (mortalité maternelle > 10 %); le CIRC (2002) mentionne une diminution du nombre moyen de petits vivants par portée et propose comme explication des avortements précoces (Plasterer et al., 1985).

[études additionnelles : DSENO = 120 mg/kg par jour chez le lapin; dose maximale d'essai (NTP, 1992b)]

Toxicité chronique et cancérogénicité

Paramètres non néoplasiques :
CMENO par inhalation la plus faible
= 52,4 mg/m3 (10 ppm); Lésions non néoplasiques à la fois chez le rat et la souris.
Souris : Augmentation en fonction de la dose de l'inflammation des bronchioles, des alvéoles et de l'épithélium nasal, métaplasie de l'épithélium olfactif, hyperplasie de l'épithélium respiratoire; pas de CSENO, la CMENO étant la plus faible concentration d'essai (NTP, 1992a).
Rat : Augmentation significative des lésions nasales chez les deux sexes (hyperplasie atypique, atrophie, inflammation chronique, dégénérescence hyaline de l'épithélium olfactif; hyperplasie, métaplasie squameuse, dégénérescence hyaline, hyperplasie des cellules caliciformes et hyperplasie glandulaire de l'épithélium respiratoire; pas de CSENO, la CMENO étant la plus faible concentration d'essai (NTP, 2000).

DSE(N)O par voie orale = 41 mg/kg par jour; rat exposé par la nourriture à raison de 10 à 20 mg/jour, 6 jours /semaine, pendant 100 semaines; poids corporel supposé des rats : 200 g (EURAR, 2003); aucune tumeur observée; le CIRC (2002) signale la petite taille des groupes et la documentation incomplète de l'étude (Schmähl, 1955).

Paramètres néoplasiques :
Souris B6C3F1 : 0, 52 ou 157 mg/m3 (0, 10 ou 30 ppm); 6 heures/jour, 5 jours /semaine pendant 104 semaines; augmentation significative de l'incidence des adénomes alvéolaires et bronchiolaires chez les femelles à 30 ppm [5/69 (7 %), 2/65 (3 %) et 28/135 (21 %) à 0, 52 et 157 mg/m3, respectivement] (NTP, 1992a)

Rat F344/N : 0, 52, 157 et 314 mg/m3 (0, 10, 30 et 60 ppm); 6 heures/jour, 5 jours/semaine pendant 105 semaines; hausse significative de l'incidence des neuroblastomes de l'épithélium olfactif nasal chez les mâles et les femelles; type rare de tumeur, non observé chez les témoins historiques [0/49, 0/49, 4/48 (p = 0,056) et 3/48 chez les mâles, et 0/49, 2/49, 3/49 et 12/49 (p = 001) chez les femelles, à 0, 52, 157 et 314 mg/m3, respectivement]; incidence significative des adénomes de l'épithélium respiratoire chez les mâles et les femelles [0/49, 6/49 (p = 0,013), 8/48 (p = 0,003) et 15/48 (p < 0,001) chez les mâles, et 0/49, 0/49, 4/49 (p = 0,053) et 2/49 chez les femelles, à 0, 52, 157 et 314 mg/m3respectivement] (NTP, 2000).

[études additionnelles : Souris A/J; par inhalation, jusqu'à 30 ppm pendant 6 mois; hausse significative du nombre d'adénomes par souris porteuse de tumeurs, mais non du nombre d'adénomes par souris (Adkins et al., 1986).]

Génotoxicité et paramètres connexes : in vivo

Essai des micronoyaux
Négatif : moelle osseuse, souris (Harper et al., 1984) [CIRC, dose efficace la plus faible ou dose inefficace la plus élevée = 500 mg/kg p.c. par jour]; moelle osseuse, souris (Sorget al., 1985)

Synthèse non programmée d' ADN
Négatif : foie, rat (RTC, 1999)

Altération de l' ADN
Négatif : foie, rat (Kitchin et al., 1992)

Fragmentation de l'ADN
Positif : tissus du foie et du cerveau, souris (Bagchi et al., 2000) [voie orale; dose efficace la plus faible ou inefficace la plus élevée = 22 mg/kg p.c. par jour]; tissus du foie et du cerveau, souris (Bagchi et al., 2000) [voie orale; dose efficace la plus faible ou inefficace la plus élevée = 22 mg/kg p.c. par jour]; tissus du foie et du cerveau, rat (Bagchi et al., 1998b) [voie orale; dose efficace la plus faible ou inefficace la plus élevée = 110 mg/kg p.c. par jour].

Formation d' adduits aux protéines
Positif : souris CFW et B6C3F1, tissus hépatiques, pulmonaires, rénaux et cervicaux et cellules sanguines ; formation d'adduits à l'hémoglobine, à l'albumine et à d'autres protéines (Cho et al., 1994b; Tsuruda et al., 1995) [injection ip unique]
Négatif : souris; formation d'adduits aux protéines (Phimisteret al., 2004) [inhalation]

Transformation néoplasique
Négatif : Rat (Tsuda et al., 1980) [voie orale; 100 mg/kg; foyers de gamma-glutamyl transpeptidase]

Essai sur non-mammifères - taches alaires
Positif : Drosophila melanogaster (Delgado-Rodriguezet a l. , 1995)

Essai sur non-mammifères - formation de micronoyaux
Positif faible : érythrocytes de larves de triton (Pleurodeles waltl) [Djomo et al., 1995]

Génotoxicité et paramètres connexes : in vitro

Mutagénicité
Négatif : Salmonella typhimurium TA 97, TA98, TA100, TA1535, TA1537, TA2637, UHT8413 et UHT8414, avec et sans activation (Mortelmans et al., 1986; Sakai et al., 1985; Nohmi et al., 1985; Connor et al., 1985; Florinet al., 1980; NTP, 1992a; Godek et al., 1985);Salmonella typhimurium TA98, TA100, TA1535, TA1537, TA1538 et TM677, avec et sans activation (McCann et al., 1975; Narbonne et al., 1987; Ho et al., 1981; Gatehouse, 1980; Seixas et al., 1982, Kaden et al., 1979; Bos et al., 1988; Epler et al., 1979; Purchase et al., 1978)

Négatif : Mutation aux locus TK et HPRT; cellules lymphoblastoïdes MCL-5B humaines (Sasaki et al., 1997)

Négatif : E. coli K12 envA - uvrB -, GY5027envA - uvrB - et GY40451 amp R ; induction de prophage avec activation (Ho et Ho, 1981; Mamber et al., 1984)

Négatif : E. coli PQ37 (chromotest), induction du système SOS sans activation (Mersch-Sundermann et al., 1993)
Négatif : S. typhimurium TA1535/pSK1002 (activité d'induction du système SOS - expression des gènes umu) avec et sans activation (Nakamura et al., 1987)

Négatif : E. coli WP2/WP100 uvrA - recA -avec activation (Mamber et al., 1984)

Formation de micronoyaux
Positif : cellules lymphoblastoïdes MCL-5B humaines; sans activation (Sasaki et al., 1997)

Aberrations chromosomiques
Positif : cellules ovariennes de hamster chinois ; sans activation (Galloway et al., 1987; NTP, 2000; NTP, 1992a); embryon préimplantatoire de souris avec et sans activation (Gollahonet al., 1990)
Négatif : cellules ovariennes de hamster chinois; sans activation (Galloway et al., 1987; NTP, 2000)

échange de chromatides sœurs
Positif : cellules ovariennes de hamster chinois; avec et sans activation (Galloway et al., 1987; NTP, 2000; NTP, 1992a)
Négatif : lymphocytes humains, avec et sans activation (Tingleet al., 1993; Wilson et al., 1995)

Cassures de brins d'ADN
Négatif : élution alcalin e; hépatocytes de rat (Sina et al., 1983)

Synthèse non programmée d'ADN
Négatif : hépatocytes de rat (Barfknecht et al., 1985)

Formation d'adduits aux protéines
Positif : poumon de singe sans activation (Lin et al., 2006); microsomes hépatiques de souris (Isbell et al., 2005)

Fragmentation de l'ADN
Positif : macrophages J774A.1; sans activation (Bagchi et al., 1998a)

Essai de transformation cellulaire
Négatif : cellules d'embryon de rat Fischer infecté par le virus de la leucémie de Rauscher (RLV); sans activation (Freeman et al., 1973); cellules BALB/3T3; sans activation (Rundell et al., 1983)

Essai T1
Positif : lignée cellulaire C3H/10T1/2 porteuse d' ADN du virus de la papillomatose bovine (T1) [Kowalski et al., 2001] (semblable à l'essai sur cellules d'embryon de hamster de Syrie; indiqué dans RTECS, 2006)

[1] DL50 = dose létale médiane; CL50 = concentration létale médiane; DME (N)O = dose minimale entraînant un effet (nocif) observé; CME (N)O = concentration minimale entraînant un effet (nocif) observé; DSE(N)O = dose sans effet (nocif) observé; CSE(N)O = concentration sans effet (nocif) observé

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Annexe 3 :Résumé des effets signalés du naphtalène sur la santé humaine

La Commission européenne (EURAR, 2003) a noté l’absence d’études épidémiologiques sur les effets du naphtalène sur la santé humaine et a indiqué que les seules données disponibles à cet égard provenaient d’un nombre limité de présentations de cas non récents ne donnant pas de précisions sur les concentrations ou les durées d’exposition. Les effets observés chez les humains après une exposition aiguë au naphtalène sont une anémie hémolytique et la formation de cataractes. La plupart des cas de toxicité chez l’homme, selon le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC, 2002), seraient accidentels ou liés à une tentative de suicide et résulteraient soit de l’inhalation de vapeurs de naphtalène ou de l’ingestion de boules antimites. La Commission européenne a également mentionné la possibilité qu’il y ait eu exposition cutanée à la vapeur (EURAR, 2003). Certains cas d’anémie hémolytique concernaient des bébés exposés au naphtalène par des couches, des vêtements et des couvertures traités avec des boules antimites (Anziulewicz et al., 1959; Valaes et al., 1963). D’autres rapports de cas ont aussi été présentés qui faisaient état d’une exposition transplacentaire du fœtus après ingestion de naphtalène par la mère, entraînant le développement d’une anémie hémolytique chez le nouveau-né (Anziulewicz et al., 1959; Zinkham et Childs, 1957 et 1958). Par ailleurs, il est possible qu’une partie de la population humaine soit plus sensible aux effets anémiants du naphtalène, en raison d’un déficit héréditaire en une enzyme des globules rouges, la glucose-6-phosphate déshydrogénase (CIRC, 2002).

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