Document sur l'approche scientifique :

Classification du risque écologique des substances organiques

Environnement et Changement climatique Canada

Juillet 2016

(Format PDF - 824 Ko))

Table des matières

Liste des figures

Liste des tableaux

Sommaire

Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) a procédé à la caractérisation des substances organiques visées par la troisième phase du Plan de gestion des produits chimiques (PGPC) en fonction du risque d'effets nocifs sur l'environnement. La classification du risque écologique (CRE) des substances organiques consistait à classer 640 substances en trois niveaux de préoccupation selon leur potentiel relatif estimé de poser un risque pour l'environnement. Ces 640 substances satisfaisaient aux critères de catégorisation du paragraphe 73(1) de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement 1999 (LCPE) ou ont été jugées d'intérêt prioritaire à la lumière d'autres préoccupations relatives à la santé humaine ou à l'environnement.

Le présent document sur l'approche scientifique décrit l'approche de CRE qui a été appliquée et ses résultats pour les 640 substances ciblées. Une période de consultation sur ce document est offerte au public, qui pourra formuler des commentaires et fournir des renseignements supplémentaires avant que ceux-ci ne soient utilisés dans le cadre d'évaluations préalables. La présentation de cette approche et de ses résultats dans un document sur l'approche scientifique aidera le gouvernement à gérer les substances peu préoccupantes pour la santé humaine ou l'environnement de manière plus efficace et de cerner les substances relativement plus préoccupantes qui nécessiteront une évaluation en profondeur.

Dans le cadre de la CRE, des données empiriques et modélisées ont été utilisées pour classer les substances selon qu'elles nécessitaient une évaluation plus poussée de leur potentiel d'effets nocifs pour l'environnement ou étaient peu susceptibles d'avoir des effets nocifs sur l'environnement. La CRE a été effectuée au moyen des données recueillies à l'étape de la catégorisation, lors des mises à jour de l'inventaire de la Liste intérieure des substances (LIS) effectuées en vertu de l'article 71 de la LCPE et d'autres activités de collecte de données récemment menées. La CRE décrit le danger ou la puissance d'une substance au moyen de paramètres clés, notamment le mode d'action, la réactivité chimique, le seuil de toxicité interne, la biodisponibilité ainsi que l'activité chimique et la bioactivité. L'éventuelle exposition des organismes présents dans les milieux aquatique et terrestre est caractérisée en fonction de facteurs tels que le taux d'émission potentiel, la persistance générale et le potentiel de transport atmosphérique à grande distance. Pour chaque substance, des profils de danger et d'exposition ont été élaborés à partir de multiples mesures. Le recours à une démarche axée sur le poids de la preuve qui se fonde sur de nombreuses sources pour classer le danger, l'exposition et le risque permet de réduire l'incertitude générale associée aux résultats de classification. D'autres règles (p. ex., cohérence de la classification, marge d'exposition) ont également été appliquées en vue de préciser la classification préliminaire du danger et de l'exposition.

Une matrice de classification du risque a été utilisée pour classer chaque substance selon le niveau faible, modéré ou élevé de préoccupation qu'elle suscite à la lumière de ses classes de danger et d'exposition. Les substances organiques classées comme présentant un risque potentiel très préoccupant étaient généralement celles qui avaient été caractérisées comme étant plus puissantes et ayant un potentiel plus important d'exposition continue généralisée. Les substances classées comme posant un risque potentiel peu préoccupant étaient généralement associées à de courts temps de séjour dans l'environnement, ne sont pas transportées sur de grandes distances et sont censées n'avoir qu'une toxicité de référence.

Les résultats initiaux de la CRE concernant le niveau de risque potentiel ont été rajustés à l'aide d'une démarche en deux étapes. La première étape consistait à revoir à la baisse la classification du risque des substances qui présentaient un faible taux d'émission dans l'eau à l'échelle régionale après le traitement des eaux usées, ce qui représente un faible potentiel d'exposition. À la deuxième étape, les résultats faibles ont été examinés à la lumière de scénarios de risque à l'échelon local (c.-à-d., aux alentours immédiats d'une source ponctuelle de rejet) relativement prudents conçus pour assurer la protection de l'environnement. Les substances pour lesquelles un risque local potentiel a été détecté ont été reclassées à un niveau supérieur.

Étant donné leurs propriétés dangereuses inhérentes, ainsi que les quantités commercialisées et les modes d'utilisation actuels, 40 substances ont été jugées très préoccupantes sur le plan écologique, 92 substances ont été classées comme modérément préoccupantes et 508 substances ont été classées comme peu préoccupantes pour l'environnement. Les substances très préoccupantes seront soumises à une évaluation plus poussée. Certaines des substances considérées comme modérément préoccupantes sur le plan écologique (58 substances sur 92) présentent des similitudes avec les substances classées comme pouvant susciter un niveau élevé de préoccupation écologique et subiront donc également une évaluation plus poussée au sein de ces groupes. Selon l'information actuellement disponible, les autres substances modérément préoccupantes ainsi que les substances peu préoccupantes (542 substances au total) ne sont pas censées poser de risque pour l'environnement, ce qui signifie qu'aucune évaluation supplémentaire n'est requise pour le moment. L'approche appliquée à ces 542 substances de même que les résultats connexes constitueront - conjointement avec tout autre renseignement pertinent diffusé après la publication du présent document sur l'approche scientifique - le fondement des conclusions des rapports d'évaluation préalable qui seront publiés ultérieurement. Les substances qui ont été classées comme peu ou modérément préoccupantes principalement en raison des faibles niveaux d'exposition actuels pourraient être soumises à un suivi de l'information sur les modes d'utilisation afin d'éclairer les exercices ultérieurs d'établissement des priorités.

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1. Introduction

À la suite de la catégorisation des substances inscrites à la Liste intérieure des substances (LIS) qui a été effectuée en 2006, environ 4 300 des 23 000 substances de la LIS ont été ciblées en vue d'une évaluation supplémentaire. Parmi les substances restantes, 640 substances organiques doivent encore être évaluées dans le cadre du Programme de gestion des produits chimiques (PGPC). Ces 640 substances satisfaisaient aux critères de catégorisation relatifs à la persistance ou à la bioaccumulation, à la toxicité inhérente pour les êtres humains et les organismes non humains ou au plus fort potentiel d'exposition pour les êtres humains énoncés au paragraphe 73(1) de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement 1999 (LCPE) (Canada, 1999) ou ont été jugées comme ayant des effets préoccupants pour la santé compte tenu des classifications établies par d'autres organismes nationaux ou internationaux concernant la cancérogénicité, la génotoxicité ou la toxicité pour le développement ou la reproduction ou comme présentant d'autres préoccupations pour l'environnement. Comprenant 448 substances organiques définies et 192 substances organiques appartenant à la catégorie des substances de composition inconnue ou variable, produits de réaction complexe ou matières biologiques (UVCB), ces 640 substances ont été évaluées dans le cadre de la classification du risque écologique (CRE) des substances organiques. L'approche décrite dans le présent rapport n'a pas été appliquée de façon générale aux substances pétrolières, aux polymères ou aux substances inorganiques, mais dans les rares cas où de telles substances ont été prises en considération, elles pourraient faire l'objet d'autres activités (p. ex., une substance organométallique évaluée dans le cadre de la CRE pourrait également être soumise à une évaluation de sa partie métallique).

La CRE a été appliquée à 640 substances organiques en fonction des données recueillies à l'étape de la catégorisation des mises à jour de l'inventaire de la LIS et de données provenant d'autres sources. Cette approche se fondait sur l'utilisation de données empiriques et modélisées en vue de cerner les substances nécessitant une évaluation plus détaillée de leurs éventuels effets nocifs sur l'environnement ainsi que les substances censées être peu susceptibles d'avoir des effets nocifs sur l'environnement.

Le présent document vise à fournir aux parties intéressées et au public l'occasion de passer en revue et de commenter l'approche de CRE et les résultats de sa mise en application, en plus de leur offrir la possibilité de fournir des renseignements supplémentaires qui pourront éclairer les révisions à apporter à l'approche avant que les résultats - conjointement avec tout autre renseignement pertinent diffusé après la publication du rapport sur l'approche scientifique - ne constituent le fondement des conclusions proposées dans les évaluations préalables publiées en vertu de l'article 68 ou de l'article 74 de la LCPE. La présentation de cette démarche scientifique et de ses résultats dans un document d'évaluation scientifique aidera le gouvernement à gérer les substances peu préoccupantes pour la santé humaine ou l'environnement de manière plus efficace et à cerner les substances relativement plus préoccupantes qui nécessiteront une évaluation plus poussée.

L'approche de CRE prévoit la prise en compte de l'information relative aux propriétés chimiques, au devenir dans l'environnement, aux dangers, aux utilisations et à l'exposition. La plupart des substances étaient accompagnées de données sur les quantités commercialisées déclarées qui ont été fournies en réponse aux avis de demande de renseignements diffusés aux termes de l'article 71 de la LCPE relativement aux activités commerciales menées au Canada (mise à jour de l'inventaire de la LIS). Des données empiriques (le cas échéant) ainsi que les résultats issus des modèles ont servi à éclairer les décisions relatives à chaque substance.

Ne constituant pas un examen exhaustif ou critique de toutes les données disponibles, le présent document fournit un résumé de l'approche suivie et des résultats obtenus. En ce qui concerne les substances jugées peu susceptibles et, dans certains cas, modérément susceptibles d'avoir des effets nocifs sur l'environnement, les résultats sont destinés à tenir lieu de fondement à la portion relative aux effets écologiques des évaluations préalables qui seront publiées ultérieurement, conjointement à l'évaluation des éventuels risques pour la santé humaine. Le fondement de la classification de certaines des substances ciblées par la CRE pourrait être mis à jour ultérieurement, et de nouvelles données pourraient être prises en compte dans le cadre d'évaluations ultérieures.

Préparé par le personnel du Programme d'évaluation des risques en vertu de la LCPE d'Environnement et Changement climatique Canada (ECCC), le présent document a été soumis à un examen externe écrit par des pairs et à des consultations. Dr Jon Arnot (d'Arnot Research and Consulting, ARC) et M. Geoff Granville (de GCGranville Consulting Corp.) ont formulé des commentaires sur les portions techniques du document. Bien que les commentaires de l'extérieur aient été pris en considération, Environnement et Changement climatique Canada assume la responsabilité du contenu final et des résultats du présent rapport.

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2. Fondement de l'approche de classification du risque écologique des substances organiques

La CRE est une approche axée sur le risque qui utilise de nombreuses mesures du danger (puissance) et de l'exposition qui se fondent sur la prise en compte pondérée de multiples sources de données déterminant la classification du risque. Contrairement aux travaux de catégorisation de la LIS, dans le cadre desquels les profils de danger se fondent généralement sur la valeur médiane du paramètre d'effet létal après 96 h (p. ex., CL50), modélisé ou empirique, chez la daphnie ou le poisson, les profils de danger ont été établis ici au moyen de diverses approches telles que la prise en compte du mode d'action toxique, de la réactivité et du seuil de toxicité interne dans les réseaux trophiques. Les profils d'exposition se composent eux aussi de nombreuses mesures, notamment la persistance générale, le taux d'émission et le transport à grande distance. Ces diverses sources de preuve sont combinées en vue de cerner les substances dont la puissance est supérieure et qui présentent un potentiel d'exposition accru dans divers milieux. Une telle approche permet de réduire l'incertitude générale associée à la classification du risque, comparativement à une démarche de classification qui ne se fonde que sur une seule mesure dans un seul milieu (p. ex., CL50).

Le processus de CRE est illustré à la figure 1. Des données empiriques ont été recueillies et des données modélisées ont été produites en vue d'établir les profils de danger et d'exposition (sections 4.1 et 4.2 respectivement) de 640 substances organiques (section 3). Parallèlement, des groupes fonctionnels ou structuraux de substances (voir les annexes) ont été assignés afin de maximiser l'efficacité et l'efficience des processus de classification du risque. Les profils de chaque substance ont ensuite été comparés aux critères de décision relatifs à la classification du danger et de l'exposition (sections 5.1 et 5.2 respectivement). Dans les cas où les données étaient insuffisantes, ou s'il était impossible de représenter adéquatement une substance appartenant à la catégorie UVCB au moyen d'une seule structure chimique, on a utilisé une approche manuelle de classification se fondant sur le jugement expert (section 5.3). Les classifications préliminaires de danger et d'exposition ont ensuite été examinées, puis rajustées au besoin conformément à des règles particulières et à l'exercice d'un jugement (section 6). Une matrice de classification du risque a ensuite servi à classer les niveaux de préoccupation estimés en fonction du risque (section 7). Les résultats ont été rajustés de nouveau afin de minimiser la possibilité de surestimation ou de sous-estimation de la classification du risque (section 7.1), ce qui supposait un examen des substances initialement considérées comme ayant un faible potentiel d'effets nocifs sur l'environnement au moyen d'une estimation relativement conservatrice de l'exposition à l'échelle locale (c.-à-d., aux alentours immédiats d'une source ponctuelle de rejet). Les classifications définitives du risque (potentiel faible, modéré ou élevé d'effet nocif sur l'environnement) et l'éventuelle nécessité d'assurer le suivi des futurs modes d'utilisation ont ensuite été établies pour chacune des 640 substances organiques (section 8).

Figure 2.1 - Cadre de classification du risque écologique des substances organiques
Figure 2.1 (Voir la longue description plus bas)

Figure 1 : Survol de la classification des risques écologiques des substances organiques. Cette figure illustre la collecte des données et les étapes de décision tout au long du processus. Au cours de la première étape, les données sont recueillies et produites pour chacune des substances organiques. S'il y a suffisamment de données, la substance passe à l'étape de profilage du risque et de l'exposition. En ce qui concerne les substances dont l'ensemble de données est incomplet, ou lorsqu'il n'y a aucune structure représentative pour un UVCB disponible, l'étape de profilage est sautée et les classifications des risques et des classifications sont produites manuellement.

Le risque de la substance est décrit en fonction des mesures de risque suivantes : le mode d'action, la réactivité chimique, le seuil de toxicité interne, la biodisponibilité, et l'activité chimique et biologique de la substance. L'exposition d'une substance est décrite en fonction des mesures d'exposition suivantes : la quantité, le taux d'émission, le taux/les marges d'exposition, la persistance globale et le potentiel de transport à grande distance dans l'air de la substance. Une classification numérique est désignée pour le risque et l'exposition de chaque substance utilisant des cotes allant d'un à trois afin de représenter des niveaux inférieurs, moyens et supérieurs de risque ou de potentiel d'exposition. Les classifications préliminaires du risque et de l'exposition sont examinées et rajustées au besoin, en fonction de règles précises, et en faisant preuve de jugement.

Une matrice de risque est utilisée pour classifier les niveaux de préoccupation attendus d'après les risques et les classifications de l'exposition. Les substances ont été rajustées afin d'atténuer le potentiel de surestimation et de sous-estimation des résultats de la classification des risques. Des classifications finales des risques (faible préoccupation écologique ou évaluation détaillée demandée) ont été déterminées pour chacune des substances organiques.

* Certaines substances modérément préoccupantes seront soumises à une évaluation plus poussée étant donné que d’autres substances similaires ont été classées comme très préoccupantes sur le plan écologique.

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3. Collecte et production de données

Les données sur les propriétés physicochimiques, le devenir (p. ex., demi-vie dans différents milieux et biotes, coefficient de distribution et bioconcentration dans le poisson), la toxicité aigüe pour le poisson et les volumes importés et fabriqués au Canada ont été extraites des relevés récemment effectués aux termes de l'article 71 (Canada, 2009; Canada, 2012), de la documentation scientifique ou des bases de données empiriques disponibles (p. ex., boîte à outils QSAR de l'OCDE), ou ont été produites au moyen de certains modèles de relations quantitatives structure-activité (QSAR) ou de bilan massique et de bioaccumulation. Ces données étaient nécessaires pour alimenter d'autres modèles de bilan massique ou pour compléter les profils des substances. Dans le cas des substances UVCB, une structure chimique représentative a été choisie pour représenter la substance. Dans de nombreux cas, on a opté pour une structure chimique représentative prudente afin de représenter une substance UVCB complète (p. ex., lorsque la variation des composants de la substance UVCB était prévisible). Aucune modélisation n'a été effectuée pour les structures jugées inappropriées à cette fin (certaines structures représentatives de substances UVCB ou substances organiques définies telles que les substances organométalliques), auquel cas il a fallu procéder manuellement à la classification du danger et de l'exposition. Les produits chimiques organiques ionogènes (PCOI) représentent environ 20 % des 640 substances organiques. Très peu de données chiffrées étant disponibles au sujet des PCOI, les évaluations de ces substances peuvent comporter un degré d'incertitude plus élevé que celles des substances neutres. Les PCOI ont été identifiés et modélisés au moyen des approches et des hypothèses simplificatrices nécessaires décrites dans Arnot (2014). Les substances assorties d'ensembles de données complets et adéquats ont ensuite fait l'objet d'un profil chimique établi à l'aide d'approches empiriques et de modélisation.

La modélisation du bilan massique s'appuie sur deux modèles du devenir. Le modèle RAIDAR (Risk Assessment IDentification And Ranking) a servi à déterminer le devenir d'une substance dans des réseaux trophiques et des milieux aquatiques et terrestres représentatifs en se fondant sur des taux distincts d'émission dans l'eau et le sol. Combinant des modèles de bilan massique, de devenir dans l'environnement et de bioaccumulation dans les réseaux trophiques, RAIDAR estime la capacité d'un produit chimique organique à l'état stable de libérer une dose interne toxique à un récepteur cible dans un environnement d'évaluation d'envergure régionale de 100 000 km2 (Arnot et al., 2006; Arnot et Mackay, 2008). On a eu recours à une mise à jour de la version 2.0 de RAIDAR (RAIDAR-IONIC) afin de mieux estimer le devenir et la bioaccumulation des PCOI (Armitage et al., 2013; Arnot, 2011). Bien que le modèle RAIDAR révisé vise à améliorer les simulations relatives aux PCOI dans l'environnement, on reconnaît qu'il existe d'importantes lacunes dans les données et c'est pourquoi on suppose généralement que l'évaluation de PCOI sensiblement dissociés comporte davantage d'incertitude que l'évaluation de produits chimiques organiques neutres au moyen du modèle. Un deuxième modèle de devenir, SimpleTreat (Struijs et al., 1991), a été appliqué afin de déterminer le taux d'élimination d'une substance dans une usine modèle de traitement des eaux usées (UTEU) résultant de la biodégradation (réaction) et de l'adsorption dans les boues primaire et secondaire. Les quantités perdues en raison de la réaction ont été considérées comme entièrement éliminées de l'environnement. Pour déterminer l'adsorption des substances dans les boues, on a évalué le danger pour le milieu terrestre de manière à tenir compte des biosolides épandus. Les quantités de substances présentes dans les eaux usées qui se sont volatilisées dans l'air n'ont pas été considérées comme ayant été éliminées de l'environnement et leur devenir dans l'atmosphère (p. ex., transport à grande distance) a donc été examiné ultérieurement.

Au moyen de divers modèles QSAR et systèmes experts, on a ensuite établi le profil chimique de toutes les substances organiques présentant des structures chimiques bidimensionnelles acceptables représentées par une formule alphanumérique connue sous le nom de SMILES (Simplified Molecular-Input Line-Entry System). Les sections portant sur les profils de danger et d'exposition présentent de plus amples détails.

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4. Établissement des profils

4.1 Profil de danger

Des profils de danger ont été établis en vue de déterminer la puissance des produits chimiques à l'aide de cinq mesures principales, soit 1) le mode d'action toxique; 2) la réactivité chimique; 3) le seuil de toxicité interne (c.-à-d., les résidus corporels critiques); 4) la biodisponibilité; et 5) l'activité chimique ou la bioactivité. L'établissement d'un profil de danger vise à cerner les produits chimiques qui sont biodisponibles et présentent un niveau élevé de danger, soit de façon intrinsèque en raison de leur puissance qui s'écarte du niveau de référence (toxicodynamique), soit extrinsèquement en raison de leur devenir et de leur comportement dans les réseaux trophiques (toxicocinétique). Les concentrations effectives des produits chimiques dont le mode d'action se traduit par une toxicité de référence (narcose) sont généralement mieux connues dans le domaine des sciences écologiques et sont plus prévisibles que les concentrations effectives des produits qui présentent une réactivité ou un mode d'action toxique spécifique (Mackay et al., 2009). Il n'est pas possible de prévoir aussi précisément les concentrations effectives des produits chimiques qui présentent une réactivité (p. ex., électrophiles) ou un mode d'action spécifique (c.-à-d., produits chimiques qui, en plus de leur toxicité de référence, exercent également un mécanisme particulier de toxicité tel que l'inhibition de l'activité acétylcholinestérasique). Les concentrations en milieu aquatique et les concentrations résiduelles dans les tissus associées à des effets s'écartant du niveau de référence peuvent être inférieures à celles qui sont associées à une toxicité de référence. Cette différence de toxicité est parfois appelée « toxicité excédentaire » ou « rapport de toxicité » (p. ex., Maeder et al., 2004; Arnot, 2014). Il est donc utile de distinguer les comportements de référence des autres comportements pour classer les substances dangereuses simplement parce que les substances dont les caractéristiques s'écartent du niveau de référence sont plus puissantes que les produits qui ne présentent qu'une toxicité de référence. Les niveaux d'exposition nécessaires pour observer un effet toxique peuvent donc être moins élevés dans le cas des produits qui exercent un mode d'action toxique différent du mode de référence. L'OCDE (2014) et d'autres parties intéressées préconisent un concept similaire en guise de stratégie de regroupement des produits chimiques qui présentent une réactivité commune (p. ex., Wu et al., 2010; Mackay et al., 2014a). L'approche d'établissement de profils a également pour effet de minimiser la possibilité qu'on sous-estime la classification du danger en raison du caractère limité des données sur l'écotoxicité se fondant sur un seul milieu d'exposition (p. ex., l'eau), car les concentrations internes (résidus dans le corps ou les tissus) sont aussi prises en compte, ce qui permet de mieux évaluer les niveaux d'exposition et les risques potentiels des produits chimiques qui se bioaccumulent ou se bioamplifient dans les réseaux trophiques (concentrations internes plus élevées aux niveaux trophiques supérieurs).

4.1.1 Mode d'action toxique

Des descripteurs chimiques quantiques ont permis de prévoir un mode d'action toxique de référence faisant intervenir la narcose pour un peu plus de la moitié des substances inscrites à la LIS, un mode d'action spécifique pour environ le tiers des substances et un mode d'action indéfini pour le reste (Dimitrov et al., 2003). Dans le cadre de la CRE, le profil des modes d'action a été établi à l'aide de plusieurs approches et en exploitant des nouveautés dans le domaine plus récentes que celles que Dimitrov et ses collègues ont décrites dans leurs travaux de 2003. On a d'abord établi le profil structural en utilisant les deux systèmes à base de règles de la boîte à outils de l'OCDE (version 3.3). Les catégories de mode d'action ont ainsi été déterminées selon des règles structurales réussite/échec au moyen de l'outil de profilage de Verharr, qui se fonde sur le logiciel ToxTree (Verharr et al., 1992; Verharr, 2000; Enoch, 2008), et de l'outil de profilage OASIS conçu par le Laboratory of Mathematical Chemistry (p. ex., Dimitrov et al.,2003). Le mode d'action a également été déterminé au moyen des rapports de toxicité résiduelle dans les tissus. Le rapport de toxicité désigne la différence de concentration observée entre une substance toxique de référence et un produit chimique qui exerce un mode d'action spécifique (p. ex., Maeder et al., 2004; Arnot, 2014). Le seuil d'exposition aigüe est fixé à une concentration médiane de résidus corporels critiques (RCC) associée à une létalité aigüe de 3,0 mmole/kg; et le seuil d'exposition chronique, à 0,3 mmole/kg pour la narcose de référence (McCarty et Mackay, 1993; Esher et al., 2011; McCarty et al., 2013). Par conséquent, si on obtient un résultat supérieur à 10 après avoir divisé cette valeur de 3,0 mmole/kg par la LC50 aigüe des RCC, on peut s'attendre à ce que le produit chimique soit plus puissant qu'une substance narcotique, car la concentration tissulaire nécessaire pour causer le mort est moins élevée. Puisque le mode d'action est déterminé au moyen de rapports de toxicité qui se fondent sur les facteurs de bioconcentration (FBC) dans le poisson, les données sur la toxicité - et, à plus forte raison, leur extrapolation à d'autres espèces - demeurent entachées d'incertitude. On combine donc d'autres mesures axées sur la structure aux rapports de toxicité afin d'accroître le degré de certitude du mode d'action d'une espèce à l'autre (voir la section 5). Des considérations relatives aux modes d'action de même nature ont été appliquées en vue de proposer des seuils de préoccupation toxicologique écologiques (SPTéco) pour différents modes d'action. L'établissement de SPTéco est préconisé à titre d'approche utile d'examen préalable des produits chimiques et de leur classement par ordre de priorité (de Wolf et al., 2005; Williams et al., 2011; Bélanger et al., 2015).

Définie ici comme la fraction de la solubilité maximale dans l'eau qui entraîne une létalité aigüe chez le poisson, l'activité chimique (Mackay et al., 2009; Mackay et al., 2014a) a également été calculée, puis utilisée comme contrôle qualitatif des données sur le mode d'action et la toxicité en milieu aquatique, c'est-à-dire que les valeurs d'activité chimique supérieures à 1 indiquent une toxicité prévue ou des résultats empiriques plus élevés que la solubilité maximale dans l'eau d'un produit chimique. Une activité chimique se situant entre 0,01 et 0,1 est associée à la narcose de référence (Mackay et al., 2009; Mackay et al., 2014a). Enfin, chaque fois que l'information pertinente était disponible, la base de données MoATox de l'Agence des États-Unis pour la protection de l'environnement (USEPA) (Baron et al., 2015) a été intégrée au processus de manière à offrir une perspective empirique sur le mode d'action toxique.

4.1.2 Réactivité chimique

La réactivité chimique est un terme générique qui désigne la capacité d'un produit chimique à subir des changements selon le milieu dans lequel il se trouve. Dans le présent document, la réactivité est comprise comme la possibilité qu'une substance interagisse avec les tissus biologiques dans une mesure qui sort du cadre des interactions de référence, lesquelles sont des interactions faibles non spécifiques avec la surface de la membrane cellulaire (Dimitrov et al., 2003). Essentiellement, l'établissement d'un profil de réactivité chimique permet d'examiner une substance sous l'angle de son « mécanisme d'action infracellulaire », bon nombre de ces réactions supposant des liaisons ou des perturbations de macromolécules biologiquement significatives (p. ex., protéines, ADN, ARN). Le profil des interactions covalentes avec les protéines et l'ADN a été établi au moyen des outils de profilage mécanistes de la boîte à outils QSAR de l'OCDE (version 3.3). Les outils de profilage de la fixation aux protéines et à l'ADN de la boîte à outils conçue par l'OCDE et le Laboratory of Mathematical Chemistry (LMC) ont été utilisés. Ces outils appliquent des règles mécanistes qui régissent les interactions covalentes (substitution ou addition électrophile ou nucléophile) ou d'autres interactions avec les protéines ou l'ADN. De plus amples renseignements sont présentés dans les métadonnées concernant chacun de ces outils de profilage de la boîte à outils QSAR de l'OCDE (boîte à outils QSAR de l'OCDE, version 3.3). La fixation aux protéines est généralement associée à une sensibilisation cutanée chez les mammifères, mais il a été démontré qu'elle révèle un mécanisme non passif d'absorption et de diffusion chez une vaste gamme d'organismes (Princz et al., 2014) ainsi qu'une corrélation modérée ou forte avec la toxicité en milieu aquatique, bien que la taille des échantillons ait été limitée dans certains cas (Bonnell et Kuseva, non publié). La fixation à l'ADN peut entraîner des dommages génétiques en raison, par exemple, de la formation d'adduits, en plus de constituer un événement déclencheur de génotoxicité bien connu.

De manière à tenir compte des effets médiés par les récepteurs, on a procédé à l'établissement des profils de fixation aux récepteurs d'œstrogènes et d'androgène (RE et RA) au moyen de l'outil de profilage des RE axé sur une règle structurale de la boîte à outils QSAR de l'OCDE, qui se fonde sur les travaux de Dimitrov et al. (2005), de Serafimova et al. (2007) et de Mekenyan et al. (2009). Ces modèles sont généralement considérés comme des modèles préventifs, en ce sens que les résultats relatifs aux liaisons ne reflètent pas nécessairement les effets nocifs. Le profil des interactions avec les RA a été établi à l'aide de la suite logicielle TIMESMD (version 2.27.16) du Laboratory of Mathematical Chemistry, qui se fonde sur les travaux de Fang et al.(2003) et de Todorov et al. (2011). Seules les liaisons aux RE ont été utilisées de façon directe pour classer le niveau de danger aux fins de la CRE, parce que le domaine d'applicabilité des liaisons aux RA est limité et qu'il a été démontré que bon nombre de produits chimiques ne relèvent pas du champ d'application de ce modèle. C'est pourquoi on a utilisé les affinités de liaison aux RA in silico à titre de données supplémentaires à l'appui, mais la CRE inclut également l'information sur les essais in vitro de la base de données EDKB sur les perturbations endocriniennes du Secrétariat américain aux produits alimentaires et pharmaceutiques (USFDA Endocrine Disruption Knowledge Base) (Ding et al., 2010). Semblable à l'outil relatif aux modes d'action toxique de l'USEPA (USEPA MOATox), la base de données EDKB fournit des données empiriques sur les liaisons in vitro de toutes les substances organiques qui y sont répertoriées.

4.1.3 Seuil de toxicité interne

La documentation scientifique fait état depuis de nombreuses années des avantages associés à l'utilisation d'une approche axée sur les résidus tissulaires en vue d'évaluer le risque écologique, à commencer par les travaux de McCarty et Mackay (1993) et, plus récemment, ceux de Mackay et al., (2014b). En somme, il est préférable de comparer la toxicité relative de différentes substances en se fondant sur la mesure de la dose interne plutôt que sur une mesure de la concentration dans un milieu externe puisque les concentrations externes à l'organisme ne tiennent pas compte de la toxicocinétique d'une substance à l'intérieur de l'organisme exposé. De plus amples renseignements sur les approches axées sur les résidus tissulaires, y compris leur application à des exercices d'évaluation du risque (Sappington et al., 2010), sont présentés dans une série de six documents intitulés Pellston Workshop Paperspubliés en 2010 par la Society of Environmental Toxicology and Chemistry (SETAC) (Integrated Environmental Assessment and Management, 2011; Esher et al., 2011).

Les seuils de concentration résiduelle dans les tissus (RCC) associés à une létalité aigüe ont été utilisés pour calculer les rapports de toxicité, tel que mentionné précédemment dans la section portant sur le mode d'action toxique. Le modèle RAIDAR (version 2.0) calcule aussi les concentrations de RCC en vue de déterminer les facteurs d'évaluation du danger (FED) pour les réseaux trophiques. Dans le modèle RAIDAR, on estime les FED pour les réseaux trophiques aquatiques et terrestres selon un taux d'émission par défaut (1 kg/h) dans chacun de ces milieux séparément. Le FED est une valeur numérique qui traduit le rapport entre la dose observée dans des organismes représentatifs d'un réseau trophique, selon un taux unitaire d'émission par défaut (CU), et la dose associée à une létalité aigüe (CT), laquelle peut dénoter un mode d'action narcotique (~3 mmol/kg) ou non narcotique (inférieur(e) à 3 mmol/kg). Le FED peut représenter une mesure combinée de la persistance, de la bioaccumulation et de la toxicité (Arnot et Mackay, (2008), car il intègre en une seule valeur le devenir selon un taux unitaire d'émission (c.-à-d., la persistance), la bioaccumulation dans les réseaux trophiques et la toxicité (les données sur le danger). Utilisé de façon directe comme mesure du danger dans le cadre de la CRE, le FED ne dépend pas du taux réel d'émission d'une substance chimique, mais s'étend sur plusieurs ordres de grandeur pour les substances organiques caractérisées. Le calcul des FED est expliqué plus en détail dans Arnot et Mackay (2008), et est décrit plus précisément pour les substances ciblées par le présent rapport dans ARC (2014). Toutes les mesures se fondant sur les concentrations résiduelles dans les tissus (c.-à-d., FED, rapport de toxicité) tiennent compte de la biotransformation d'une substance dans le récepteur cible.

4.1.4 Biodisponibilité

La biodisponibilité désigne la quantité de substance absorbée par un organisme comparativement à la quantité de substance à laquelle cet organisme est exposé. Actuellement, aucun modèle QSAR en milieu aquatique ne peut fournir d'estimations fiables de la toxicité en milieu aquatique des substances dont le log Koe est supérieur à 8, principalement en raison de l'absence d'effets aigus ou chroniques observés à ce niveau ou aux niveaux supérieurs. Qui plus est, Kelly et al. (2004), Arnot et Gobas (2006) ainsi que Arnot et Quinn (2014) ont démontré que, dans le cas des substances ayant un log Koe élevé, l'efficacité d'assimilation alimentaire et les facteurs de bioconcentration, de bioaccumulation et de bioamplification chez des organismes non humains diminuent au-dessus d'un log Koe de plus ou moins 8,0. Par conséquent, on a appliqué une simple règle stipulant que le log Koe ou le log D (la constante de dissociation logarithmique appliquée aux substances ionisables) doit être supérieur à 10 afin d'indiquer une très faible biodisponibilité, tant interne qu'externe à un organisme, en milieu aquatique et terrestre. Le log D représente la dissociation des produits chimiques ionisables à un pH de 7. Le log Koe ou log D utilisé a été fixé à 10 de manière à tenir compte d'une erreur d'estimation de deux ordres de grandeur étant donné l'actuelle absence de valeurs empiriques de log Koe acceptables supérieures à 10.

4.1.5 Activité chimique et bioactivité

On peut utiliser le critère d'équilibre thermodynamique de l'activité chimique pour cerner les substances qui se comportent selon un mode d'action de référence et celles qui exercent des modes d'action spécifiques (Mackay et al., 2009). L'activité est définie ici comme la fraction de la solubilité dans l'eau qui est associée à des effets létaux médians (LC50) chez des organismes aquatiques. Un taux d'activité dans l'eau se situant entre 0,01 et 0,1 est associé à une narcose de référence (Mackay et al., 2014a). Les taux d'activité calculés légèrement inférieurs à 0,01 peuvent indiquer des effets chroniques mineurs et ceux qui se situent bien en deçà de cette valeur de 0,01 pourraient révéler un mode d'action plus puissant que la narcose de référence. Les taux d'activité supérieurs à 1 indiquent l'éventuelle présence d'une erreur dans les données sur l'écotoxicité, les limites de solubilité dans l'eau ayant été dépassées. Aux fins de la CRE, on a calculé l'activité chimique des substances dont le log Koe est supérieur à 2 (cette approche ne s'appliquant pas aux substances extrêmement solubles, dont les taux d'activité sembleraient déraisonnablement faibles), puis on a utilisé ces données comme information à l'appui en vue d'établir le profil du mode d'action et, surtout, de vérifier la qualité des données sur l'écotoxicité utilisées dans le cadre de la CRE. Étant donné l'absence de données empiriques, bon nombre des valeurs de LC50 ainsi que la majorité des valeurs de solubilité dans l'eau ont dû être estimées au moyen des modèles QSAR, ce qui explique que les estimations de l'activité chimique peuvent également présenter un grand degré d'incertitude. Par conséquent, les taux d'activité n'ont pas été utilisés pour classer directement la puissance des substances organiques, ayant plutôt été appliqués au cas par cas, selon leur fiabilité, telle que déterminée par l'exercice d'un jugement professionnel.

Terme générique désignant l'effet d'un produit chimique sur tout tissu vivant, la bioactivité peut être déterminée au moyen d'essais in vitro à haut débit tels que ceux qui ont été conçus par l'USEPA dans le cadre des programmes ToxCast et Tox21. ToxCast soumet les produits chimiques à plus de 700 essais à haut débit couvrant toute une gamme de réactions cellulaires de haut niveau et environ 300 voies de signalisationNote de bas de page 1. Lorsqu'une « activité correspondante » est trouvée dans l'une ou l'autre de ces bases de données pour n'importe laquelle des 640 substances organiques visées par le présent rapport, cela signifie qu'une certaine activité a été observée lors de l'un des nombreux essais in vitro effectués pour déterminer la bioactivité. Une telle situation n'indique pas un résultat néfaste certain, mais plutôt un autre type de propriété à l'échelle in vitro (p. ex., stress oxydatif, arrêt de la mitose, fonctionnement altéré des enzymes). Par conséquent, les bases de donnéesNote de bas de page 2 sur la bioactivité Toxcast 2014 et Tox21 n'ont été utilisées qu'à titre indicatif dans le cadre de la CRE. Étant donné les difficultés associées à l'établissement d'un lien entre la bioactivité et les résultats néfastes, la bioactivité est considérée comme une donnée à l'appui qui aide à déterminer la réactivité globale d'un produit chimique, mais qui ne contribue pas directement à la classification du danger.

Les résultats de l'exercice d'établissement du profil de danger ont ensuite été comparés aux critères décisionnels appliqués pour déterminer la classification du danger (voir la figure 1), tel que décrit plus loin dans le présent document.

4.2 Profil d'exposition

Un profil d'exposition se fondant sur des mesures sélectionnées a été établi pour chacune des substances. On établit un tel profil dans le but de déterminer la probabilité que des récepteurs écologiques entrent en contact avec une substance organique rejetée dans le milieu aquatique ou terrestre au Canada. Comme dans le cas du profil de danger, de nombreuses mesures sont utilisées pour pondérer cette probabilité; ces mesures sont décrites ci-dessous. On a opté pour une approche pondérée en matière d'établissement du profil d'exposition afin de rendre compte de l'incertitude associée au fait qu'on définit l'exposition des organismes en se fiant à une seule estimation quantitative des rejets d'un produit chimique. De cette façon, on atténue la possibilité de surestimer ou de sous-estimer la classification du risque associée à l'utilisation d'une seule mesure (Stahl et Cimorelli (2013).

4.2.1 Quantité

Les données sur les quantités commercialisées de chaque substance (en kg/année) ont été recueillies pour la totalité des 640 substances organiques. Ces données comprennent les volumes de produits chimiques importés et fabriqués au Canada indiqués dans les relevés récemment effectués aux termes de l'article 71 (Canada, 2009; Canada, 2012). Pour la plupart des substances visées ici, les données sur les quantités proviennent de la phase 2 de la mise à jour de l'inventaire de la LIS (Canada, 2012). De façon générale, des quantités supérieures de produits chimiques peuvent être liées à une probabilité plus élevée d'exposition généralisée dans l'éventualité d'un rejet dans l'environnement.

4.2.2 Taux d'émission

Les taux d'émission (kg/année) dans le milieu aquatique ont été calculés à partir des données sur les volumes de la phase 2 de la mise à jour de l'inventaire de la LIS (Canada, 2012) mentionnées précédemment, après avoir déterminé le pourcentage d'élimination dans une usine modèle de traitement des eaux usées (UTEU). Considéré comme une fonction de la biodégradation et de l'adsorption dans les biosolides, le taux d'élimination dans une UTEU a été estimé au moyen du modèle SimpleTreat (Struijs et al., 1991), puis a servi à déterminer le taux d'émission dans l'eau après traitement ainsi que la fraction de la quantité de la substance chimique qui peut être épandue sur des terres agricoles en association avec des biosolides. Dans le cadre de la CRE, on présume de façon prudente que 100 % de la quantité commercialisée déclarée d'une substance chimique peut être libérée dans une UTUE, sans égard à la fraction réellement libérée en fonction du mode d'utilisation de la substance (qui serait généralement largement inférieure à 100 %).

4.2.3 Taux d'émission critique et marge d'exposition

Le taux estimatif d'émission dans l'eau après élimination dans une UTUE a été comparé au taux d'émission critique dans l'eau obtenu à l'aide du modèle RAIDAR. Le taux d'émission critique désigne le taux d'émission dans l'eau (kg/année) qui pourrait entraîner un risque (charge corporelle interne) pour le récepteur aquatique le plus sensible identifié dans le modèle RAIDAR (y compris diverses espèces représentatives du réseau trophique). Le rapport entre ces deux taux d'émission fournit une marge d'exposition et est similaire au concept de marge d'exposition utilisé dans les études sur la santé humaine.

4.2.4 Persistance générale et transport atmosphérique à grande distance

La persistance générale (Pge) est la somme des demi-vies d'un produit chimique dans tous les milieux, pondérée selon la fraction massique de la substance dans le milieu, telle que déterminée à l'aide d'un modèle multimédia du devenir (Webster et al., 1998; Klasmeier et al., 2006; Wegmann et al., 2009); elle ne tient pas compte de l'advection hors d'un environnement modèle comme mécanisme d'élimination. Bon nombre de chimistes de l'environnement (p. ex., Webster et al., 1998; Gouin et al., 2000; Pennington, 2001; Mackay et al., 2014b) de même que l'OCDE (p. ex., OCDE, 2004) préconisent d'opter pour la persistance générale, plutôt que pour la demi-vie dans un milieu particulier, comme mesure à privilégier au moment d'examiner la persistance des produits chimiques. L'advection est essentiellement « neutralisée », car la persistance générale n'inclut que la vitesse de réaction (dégradation) d'un produit chimique. On a calculé la persistance générale de toutes les substances au moyen du modèle RAIDAR, en supposant un taux de rejet dans l'eau de 100 %, l'eau étant la principale voie d'entrée des produits chimiques industriels dans l'environnement.

On a déterminé le potentiel de transport atmosphérique à grande distance (PTGD) à l'aide des valeurs calculées ou observées de demi-vie dans l'air et des coefficients de partition air-eau. En combinant ces propriétés propres à chaque substance, on peut identifier les substances qui devraient passer dans l'atmosphère, où elles pourraient être transportées sur de grandes distances. Il a été envisagé de recourir à l'outil d'examen du PTGD et de la persistance générale de l'OCDE (version 2.2) comme éventuel modèle de détermination du transport atmosphérique à grande distance. Cependant, comme ce modèle ne peut rendre compte du transport atmosphérique en fonction des rejets dans l'eau (comme c'est le cas pour la majorité des rejets de produits chimiques industriels), et étant donné la forte corrélation entre une longue demi-vie dans l'atmosphère et une grande DPC, la demi-vie dans l'atmosphère et les coefficients de partition air-eau ont été utilisés. On considère que le recours à la demi-vie dans l'atmosphère constitue une approche prudente, car elle ne tient pas compte du dépôt de la substance, qui peut limiter la distance parcourue dans l'atmosphère. Le transport à grande distance dans l'eau n'a pas été pris en compte étant donné les difficultés associées à l'identification d'un plan d'eau récepteur d'évaluation convenable pour les divers milieux du Canada (p. ex., Grands Lacs ou rivières de diverses tailles et profondeurs).

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5. Classification préliminaire

Les profils de danger et d'exposition de chaque substance organique ont été comparés aux critères décisionnels afin de classer ces substances organiques. Les profils de danger et d'exposition de chaque substance se sont vus attribuer une cote numérique allant de 1 à 3 et représentant un potentiel faible, modéré ou élevé de danger et d'exposition. Bien que certains des critères décrits ci-dessous se fondent sur des concepts qui se recoupent (p. ex., FED et rapport de toxicité), ils utilisent différents algorithmes et servent à différentes fins (mode d'action et danger pour le réseau trophique). En outre, ils sont appliqués d'une manière graduelle afin d'éviter toute double comptabilisation des mesures. Une telle approche permet de compter sur un mécanisme de classification intrinsèquement sûr. La classification était tributaire du nombre et du type de mesures apparaissant dans chaque profil. Les classifications préliminaires, particulièrement les plus faibles, ont été soumises à un examen plus poussé lors des étapes ultérieures, tel que décrit à la section 6.

5.1 Critères de classification préliminaire du danger

La classe de danger 3 (danger élevé) a été attribuée aux substances de puissance supérieure répondant à l'un ou l'autre des critères suivants :

Les substances appartenant à la classe de danger 3 sont principalement des substances qui ont été reconnues pour exercer possiblement une « toxicité s'écartant du niveau de référence » ou une « toxicité excédant le niveau de référence » et incluent certaines substances narcotiques polaires et non polaires (approximativement 17 % des substances appartenant à la classe de danger 3) ayant un potentiel élevé d'accumulation dans le réseau trophique. Les substances de la classe de danger 3 sont décrites comme étant les plus réactives et possiblement les plus puissantes des 640 substances organiques examinées ici.

La classe de danger 2 (danger modéré) a été attribuée aux substances de puissance moyenne répondant à l'un ou l'autre des critères suivants :

Les rapports de toxicité des substances appartenant à la classe de danger 2 sont généralement inférieurs à 10, ce qui pointe vers un mode d'action de référence. Aucune substance de la classe de danger 2 ne présente de rapport de toxicité supérieur à 10 et un mode d'action non spécifié. Toutefois, les profils de bon nombre d'entre elles font état d'un mode d'action « réactif non spécifié » (environ 38 %), ce qui porte à croire que le mode d'action présente un certain degré d'incertitude. Ainsi, les substances relevant de la classe de danger 2 peuvent tout de même présenter une puissance relativement supérieure au niveau de référence et demeurent modérément préoccupantes.

La classe de danger 1 (faible danger) a été attribuée aux substances de faible puissance dont le profil de danger ne répondait à aucune des règles de classification ci-dessus et qui, par conséquent, respectaient les critères suivants :

Les caractéristiques structurales relatives au mode d'action déterminées au moyen de l'outil de profilage OASIS donnent à penser qu'environ 25 % des substances appartenant à la classe de danger 1 présentent un mode d'action inconnu. Si on tient également compte des résultats de l'outil de profilage du mode d'action de Verharr parallèlement à ceux d'OASIS, seulement environ 14 % des substances de la classe de danger 1 sont assorties d'un mode d'action non identifié selon les seules caractéristiques structurales. L'examen de ces produits chimiques révèle qu'il s'agit principalement d'acides faibles, d'éthers, d'esters à chaîne courte, d'alcools, d'amides et de cétones. Or, on considère généralement que ces groupes de substances ne posent pas de préoccupation significative pour l'environnement, sauf dans des conditions exceptionnelles (telles que les cas d'importante exposition aigüe résultant d'un déversement).

5.2 Critères de classification préliminaire de l'exposition

La classe d'exposition 3 (potentiel élevé d'exposition) a été attribuée aux substances dont le potentiel d'exposition présente la plus grande couverture spatiale et temporelle dans l'environnement et qui répondent à l'un ou l'autre des critères suivants :

Les substances appartenant à la classe d'exposition 3 sont censées présenter un plus long temps de séjour dans l'environnement (c.-à-d., une persistance générale plus élevée), peuvent parcourir de grandes distances dans l'atmosphère ou ont fait l'objet de volumes plus importants d'importation ou de fabrication au Canada. Ces produits chimiques présentent donc le potentiel d'exposition ayant la plus grande couverture spatiale et temporelle dans l'environnement.

La classe d'exposition 2 (potentiel modéré d'exposition) a été attribuée aux substances dont le potentiel d'exposition présente la seconde plus grande couverture spatiale et temporelle dans l'environnement et qui répondent à l'un ou l'autre des critères suivants :

Cette classe d'exposition regroupe les substances qui présentent un plus long temps de séjour dans l'environnement (c.-à-d., une persistance générale plus élevée), mais qui ont fait l'objet de quantités déclarées moins importantes, ainsi que les substances qui sont associées à un court temps de séjour, mais à de plus grandes quantités déclarées. Les substances appartenant à cette classe ont un potentiel d'exposition dont la couverture spatiale et temporelle n'est pas aussi importante que celle des substances de la classe d'exposition 3. Les substances appartenant à classe d'exposition 2 ne sont pas censées parcourir de grandes distances dans l'atmosphère.

La classe d'exposition 1 (faible potentiel d'exposition) a été attribuée aux substances dont le potentiel d'exposition présente la plus faible couverture spatiale et temporelle dans l'environnement et qui répondent à l'un ou l'autre des critères suivants :

Cette classe d'exposition regroupe les substances qui combinent diverses valeurs de persistance générale et de quantité déclarée non représentées par les classes 2 et 3. Les substances appartenant à la classe d'exposition 1 ont un potentiel d'exposition dont la couverture spatiale et temporelle est peu importante et ne sont pas censées parcourir de grandes distances dans l'atmosphère.

Aux fins de la classification de l'exposition, on a envisagé de recourir au facteur d'évaluation de l'exposition (FEE) du modèle RAIDAR comme solution de rechange à l'utilisation du FED. Le FEE est une mesure qui intègre les propriétés de persistance générale et de bioaccumulation, lesquelles sont déjà intégrées au sein du FED (avec la toxicité interne). Qui plus est, une analyse comparative des deux approches révèle que l'utilisation du FED dans le cadre du processus de classification constitue une démarche plus prudente.

5.3 Classification manuelle

Dans plusieurs cas, il a fallu procéder manuellement à la classification du danger et de l'exposition en raison de l'insuffisance des données disponibles. Une telle situation était principalement attribuable : i) à l'absence de description d'une structure bidimensionnelle ou d'une structure représentative (p. ex., comme dans le cas de certaines substances biologiques UVCB) pour la substance; ii) au fait que la substance ne relevait pas du champ d'applicabilité du modèle; ou iii) au manque de données empiriques nécessaires pour répondre aux autres exigences en matière de données de la CRE. Principalement appliquée aux 192 substances UVCB, l'approche de classification manuelle supposait la prise en compte de données empiriques de substitution déduites à partir d'analogues étroitement apparentés. Toutes les substances UVCB peu préoccupantes ont fait l'objet d'une rigoureuse vérification de la cohérence de la classification (voir la section 6) et demeuraient sujettes à un rajustement de la classification du risque (section 7.1).

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6. Examen et rajustement de la classification préliminaire

Telle qu'elle a été décrite précédemment, la classification préliminaire du danger et de l'exposition repose largement sur des paramètres modélisés étant donné le peu de données empiriques disponibles pour la plupart des substances organiques examinées. On admet que de telles classifications se fondant sur des modèles présentent un certain degré d'incertitude, même si des preuves empiriques ont été utilisées chaque fois que la situation le permettait et que de nombreuses mesures du danger et de l'exposition ont été prises en considération. Les règles supplémentaires décrites ci-dessous ont donc été appliquées de manière à réduire la possibilité de surclassification et de sous-classification du danger et de l'exposition. La classification préliminaire pouvait être rajustée en fonction de n'importe laquelle de ces règles. Celles-ci ont été appliquées en marge de l'étape de classification préliminaire, de façon à permettre l'exercice du jugement (notamment dans les cas où une règle ne s'applique qu'à un seul sous-groupe de substances) et à leur conférer un poids supplémentaire. Dans la plupart des cas, ces règles n'ont une incidence que sur les substances auxquelles la classe de danger 1 (faible danger) a été attribuée de façon préliminaire, ce qui signifie que leur mise en application constitue une approche prudente qui minimise la possibilité de sous-estimation du risque associé aux substances peu dangereuses. Dans un tel contexte, les quatre premières règles présentées ci-dessous ont préséance sur la cinquième.

  1. Cohérence de la classification : Les résultats de classification d'un groupe particulier de substances ont été examinés plus attentivement lorsqu'un numéro de registre du CAS semblait présenter des valeurs aberrantes comparativement aux autres produits de structure similaire du groupe. Si des motifs suffisants justifiaient la correction du résultat aberrant (p. ex., parce qu'il était attribuable à une erreur dans le modèle), la classification divergente a été rajustée de façon à être cohérente par rapport à celles des autres substances du groupe.
  2. Classes spéciales : De manière à prévoir les éventuelles erreurs des approches prédictives actuelles relativement à une classe puissante de substances fortement ionisées ne relevant pas du champ d'applicabilité des modèles, les composés d'ammonium quaternaire ont été classés manuellement, au minimum dans la classe de danger 2. Les résultats plus élevés (c.-à-d., classe de danger 3) ont été conservés. Des considérations similaires ont été prises en compte dans le cas des muscs nitrés.
  3. Réactivité puissante (section 4.1.2) : Lorsque des caractéristiques relatives à la liaison aux protéines et à l'ADN étaient observées, les substances étaient classées manuellement, au minimum dans la classe de danger 2.
  4. Danger pour le milieu terrestre (section 4.1.3) : Lorsque le FED en milieu terrestre du modèle RAIDAR était supérieur à 10-4, les substances étaient classées manuellement, au minimum dans la classe de danger 2. Cette règle tient compte des dangers pour le milieu terrestre attribuables à l'épandage de biosolides. Cette valeur seuil du FED en milieu terrestre a été fixée de façon à équivaloir à une classification préliminaire à la classe de danger 2 selon le critère de FED en milieu aquatique.
  5. Marge d'exposition (section 4.2.3) : Dans le cas des substances de référence, la classification a été rabaissée à la classe de danger 1 lorsque la marge d'exposition était supérieure à 10 000, tel qu'expliqué à la section 4.1. Cette règle a été appliquée à la classification préliminaire du danger, et non à celle de l'exposition, parce que la marge d'exposition est calculée à partir du FED en milieu aquatique, ce qui la rend extrêmement sensible au FED (c.-à-d., la substance présente un faible danger parce qu'elle ne peut pas atteindre, au sein du biote, les niveaux critiques associés à des effets nocifs).

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7. Matrice de classification du risque

Après avoir procédé à la classification du danger et de l'exposition en fonction de multiples critères (sections 5.1 à 5.3) et aux rajustements nécessaires selon des règles de jugement supplémentaires (section 6), on a utilisé une matrice de classification du risque afin de déterminer le niveau, élevé, modéré ou faible, du potentiel de risque d'une substance. Le tableau 7.1 indique les résultats possibles selon les différentes combinaisons de classes de danger et d'exposition. Au terme de cette étape, les résultats de la classification du risque ont été rajustés de façon à tenir compte d'une éventuelle surestimation (section 7.1.1) ou sous-estimation (section 7.1.2) du risque potentiel.

Tableau 7.1 - Matrice de classification du risque selon les classes de danger et d'exposition
 Classe de danger 1Classe de danger 2Classe de danger 3
Classe d'exposition 1FaibleFaibleModéré
Classe d'exposition 2FaibleModéréÉlevé
Classe d'exposition 3FaibleModéréÉlevé

Les substances organiques qui présentent un risque élevé sont généralement caractérisées comme étant plus puissantes quant au niveau de danger et ayant un potentiel élevé d'exposition continue généralisée. Elles sont relativement peu nombreuses parmi les 640 substances organiques examinées. Les substances qui présentent un risque élevé sont généralement associées à des quantités déclarées moyennes ou élevées ainsi qu'à de longs temps de séjour dans l'environnement (des mois ou plus); elles peuvent être transportées sur de grandes distances dans l'atmosphère et constituent possiblement des substances très puissantes qui exercent une toxicité supérieure au niveau de référence. Les substances appartenant à la classe de risque faible présentent généralement de courts temps de séjour prévu dans l'environnement (moins de quelques mois, souvent quelques jours), ne parcourent pas de grandes distances dans l'atmosphère et représentent généralement des substances de référence (p. ex., alcools, esters, acides, alcanes) affichant une faible réactivité. Les substances organiques présentant un risque faible sont généralement caractérisées comme étant peu puissantes du point de vue du niveau de danger et ayant un faible potentiel d'exposition continue généralisée. Elles représentent une proportion relativement forte des 640 substances organiques examinées. On constate par ailleurs une proportion relativement élevée de substances ayant un faible potentiel d'exposition (classe d'exposition 1) quelle que soit la classe de danger.

7.1 Rajustement de la classification du risque

Le rajustement de la classification du risque consistait à examiner tous les classements effectués afin de cerner la possibilité de sous-estimation ou de surestimation du risque.

7.1.1 Rajustement tenant compte du faible taux d'émission à l'échelle régionale

De manière à corriger toute éventuelle surestimation du risque, on s'est fondé sur le faible potentiel d'exposition pour rajuster à la baisse le résultat de la classification du risque (obtenu à la section 7) des substances dont le taux d'émission dans l'eau à l'échelle régionale (section 4.2.2) a été estimé à moins de 1 000 kg/année après traitement des eaux usées. La probabilité du risque est très faible à un tel taux d'émission dans un milieu régional (que le modèle RAIDAR fixe à 100 000 km2) (Van Leuween et Vermeire, 2007). En outre, le taux d'émission en milieu aquatique (supposé être équivalent à taux de rejet dans la région de 100 % au cours du cycle de vie de la substance) utilisé dans le cadre de la CRE s'avère très conservateur dans la plupart des cas, ce qui en fait une approche prudente. Toutes les substances peu préoccupantes ont néanmoins été ait l'objet d'une analyse de l'exposition en champ proche décrite plus loin.

Plus de 90 % des substances à faible risque sont associées à des quantités annuelles déclarées inférieures à 10 000 kg/année, la majorité ayant fait l'objet de déclarations totalisant moins de 5 000 kg/année dans le cadre de la phase II de la mise à jour de l'inventaire de la LIS. Le rajustement tenant compte du faible taux d'émission à l'échelle régionale a touché 9 % des 640 substances organiques visées par la CRE.

7.1.2 Prise en compte de l'exposition en champ proche

Étant donné que la classification du danger et de l'exposition se fonde, en partie, sur les résultats d'un modèle d'envergure régionale, il est possible que la classification du potentiel de risque ne tienne pas entièrement compte de l'exposition en champ proche. Pour qu'une telle situation soit prise en considération, on a soumis à une évaluation supplémentaire fondée sur le risque en champ proche toutes les substances classées comme présentant un risque faible de manière à tenir compte des fortes concentrations qui peuvent être observées à proximité du point de rejet d'une substance dans le milieu aquatique. De façon générale, on a appliqué un scénario de risque prudent semblable à celui qui est utilisé aux fins des évaluations préalables rapides (Canada, 2013; Canada, 2014; Canada, 2015), tel que décrit ci-dessous.

En ce qui concerne l'exposition en champ proche, le scénario de rejet dans le milieu aquatique prévoyait l'application d'un scénario générique en vue d'estimer l'exposition dans le milieu aquatique local. Bien que ce scénario générique d'exposition en milieu aquatique ait été conçu pour être globalement prudent, un niveau de prudence modéré a été appliqué à chacun des paramètres, puisqu'on reconnaît que :

Les équations et les paramètres utilisés dans ce scénario sont présentés à l'annexe A. En somme, ce scénario estime le niveau d'exposition (concentration environnementale estimée, ou CEE) en se fondant sur les rejets d'une installation industrielle représentative hypothétique qui fabrique ou qui utilise la substance. À la lumière des codes d'utilisation et des codes du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) fournis dans les demandes relatives à la mise à jour de l'inventaire de la LIS, un facteur d'émission générique de 2 % (faible), de 25 % (modéré) ou de 100 % (élevé) a été attribué à chaque quantité déclarée. Pour ce faire, on a coté le potentiel de rejet de tous les codes d'utilisation et codes SCIAN en exerçant un jugement professionnel. Tous les codes indéfinis (U999) ont été cotés de façon manuelle au terme d'un examen de la description fournie par le déclarant. Les facteurs d'émission attribués à chaque code SCIAN et code d'utilisation sont présentés dans ECCC (2016). Les taux d'élimination dans les eaux usées de toutes les substances d'intérêt ont été estimés à partir des propriétés physicochimiques définies à l'étape de la catégorisation, au moyen du modèle SimpleTreat (Struijs et al., 1991). Dans les cas où il a été impossible de calculer le taux d'élimination (p. ex., en raison du manque de données ou parce qu'une substance ne relève pas du champ d'applicabilité du modèle), un taux d'élimination par défaut de 0 % a été utilisé par prudence.

La concentration estimée sans effet (CESE) a été calculée à partir des données recueillies ou estimées lors de la catégorisation. Lorsqu'on jugeait plus approprié d'utiliser des valeurs mises à jour, il est possible que les valeurs de toxicité issues de la catégorisation aient été modifiées à la lumière de nouvelles valeurs empiriques ou estimées d'écotoxicité aigüe (modèle QSAR). On a utilisé un facteur d'application de 10 dans le cas des substances narcotiques de référence, et de 100 dans le cas des substances réactives non spécifiées. On a ensuite déterminé le quotient de risque (QR) en comparant la CEE et la CESE.

Les aspects suivants ont été pris en considération dans le cadre de cette analyse de façon à minimiser la possibilité de surclassification du risque. Plus précisément, les contrôles suivants ont été mis en application :

Après avoir procédé à l'analyse du risque à l'échelle locale, on a constaté une concordance de 94 % entre les résultats de l'approche fondée sur le QR à l'échelon local et ceux de l'approche axée sur la matrice de classification du risque dans le cas des substances à faible risque. Les substances représentant les derniers 6 % (et dont le risque a été sous-classifié) ont été reclassées au niveau modéré.

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8. Résultats de la classification du risque écologique

Les annexes B à D présentent les résultats de la classification du risque des 640 substances organiques ciblées ici, selon leur numéro de registre CAS et en fonction des résultats révisés de la classification du risque écologique. Le tableau 8.1 présente un résumé de la classification du risque de ces 640 substances.

Au total, 39 substances représentant 14 groupes chimiques ainsi qu'une substance isolée ont été classées comme ayant un potentiel de risque élevé (annexe B). Les substances ont été regroupées en fonction de la similitude des structures chimiques (p. ex., phénols stériquement encombrés) ou des types d'utilisation (p. ex., produits ignifuges).

Quelque 92 substances ont été classées comme présentant un potentiel de risque modéré (annexe C), dont 58 appartiennent aux 14 groupes de substances dont le potentiel de risque est plus élevé. Pour des raisons liées à la prudence et à la possibilité d'effectuer des substitutions, ces 58 substances à risque modéré seront soumises à une évaluation plus poussée, parallèlement aux 40 substances à risque élevé, ce qui signifie qu'on propose ici un total de 98 substances organiques en vue d'une évaluation plus détaillée. L'annexe C présente la liste de ces substances ainsi que des groupes proposés. Étant donné la faible probabilité du risque de ces substances, comparativement aux substances modérément préoccupantes qui appartiennent aux groupes à risque élevé, les modes d'utilisation des 34 substances à risque modéré restantes feront l'objet d'un suivi et leur niveau de priorité sera réévalué si de nouveaux renseignements deviennent disponibles.

Au total, 508 substances ont été classées comme présentant un faible potentiel de risque (annexe D). On ne propose pas de soumettre ces substances à une évaluation plus poussée pour le moment, mais les données les concernant (p. ex., propriétés physicochimiques, écotoxicité, résidus tissulaires) pourraient être utilisées à titre de références croisées lors de l'évaluation des groupes de substances effectuée dans le cadre du PGPC. Les données relatives aux substances à faible risque peuvent en effet servir à éclairer l'évaluation de l'ensemble du groupe, y compris le potentiel de risque cumulatif de ce groupe. On propose en outre de soumettre les substances classées comme présentant un « faible risque », mais un potentiel de danger élevé (classe 3), et celles qui présentent d'autres caractéristiques de danger, mais dont seuls de faibles volumes sont actuellement utilisés au Canada (225 substances), à un suivi supplémentaire de leurs modes d'utilisation et de réévaluer leur niveau de priorité si de nouveaux renseignements deviennent disponibles.

Divers mécanismes contribuent à déterminer le niveau de priorité des substances en fonction du mode d'utilisation et d'autres types de renseignements, notamment :

Table 8.1. Percentage breakdown of the final risk classification for 640 organic substances
Classification du risqueNombrePourcentage (%)
Faible risque (On propose de recueillir des données sur les modes d'utilisation pour 225 de ces substances.)50880
Risque modéré (Suivi des modes d'utilisation et réévaluation du niveau de priorité si de nouveaux renseignements deviennent disponibles.)345
Risque modéré (Inclure ces substances dans le groupe des produits à réévaluer, avec les substances ayant un potentiel élevé de risque écologique.)589
Risque élevé406
Total640100

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9. Évaluation de l'incertitude associée à la classification

Le présent document fait état de certaines incertitudes, dont l'incidence a été prise en compte au moment de la conception de la CRE. Celle-ci se fonde généralement sur une approche raisonnablement prudente ou conservatrice, dans le cadre de laquelle la cohérence des données ajoute à la force probante des preuves utilisées aux fins de classification. Une telle approche pondérée contribue à minimiser la possibilité de sous-classification ou de surclassification du danger et de l'exposition ainsi que de mésestimation de la classification du risque qui en résulte. On a eu recours à une approche équilibrée en vue de gérer l'incertitude, par exemple en utilisant les valeurs médianes d'une distribution plutôt que celles des extrêmes (p. ex., valeurs médianes de LC50ou de RCC). Bien que des données empiriques aient été utilisées chaque fois que la situation le permettait, bon nombre des paramètres d'entrée physicochimiques utilisés aux fins de modélisation du devenir (p. ex., modèle RAIDAR) nécessitaient le recours à des valeurs tirées du modèle QSAR. Les meilleures pratiques scientifiques de modélisation en vigueur ont été appliquées au moment de sélectionner ces valeurs. Bien qu'on ait généralement utilisé des valeurs médianes, on a tout de même estimé le degré d'incertitude de certains paramètres (p. ex., FED du modèle RAIDAR). Qui plus est, des concepts relatifs à une marque d'exposition adéquate ont été intégrés au processus, sous la forme du rapport entre les taux d'émission critique et réel (hypothétique), afin de tenir compte de l'incertitude associée à certaines mesures (p. ex., Pge, FED du modèle RAIDAR) estimées pour un milieu d'envergure régionale. Qui plus est, on a procédé, au besoin, à des rajustements tenant compte des risques potentiels qui sont associés au niveau accru d'exposition à proximité des points de rejet dans le milieu aquatique. Malgré toutes ces précautions, les classifications du danger et de l'exposition présentent tout de même certaines incertitudes, dont les plus importantes sont décrites ci-dessous.

9.1 Incertitude de la classification du danger

La classification du danger a nécessité la production de nombreuses mesures, dont certaines sont extrêmement sensibles aux valeurs médianes de toxicité létale en milieu aquatique (p. ex., RCC, FED, activité chimique, rapport de toxicité). Toute erreur dans les valeurs empiriques ou modélisées de toxicité aigüe peut entraîner des modifications significatives de la classification du danger, en particulier dans le cas des mesures qui se fondent sur des valeurs de concentration résiduelle dans les tissus (p. ex., mode d'action toxique et FED du modèle RAIDAR), dont bon nombre sont des valeurs estimées tirées du modèle QSAR. L'incidence d'une telle erreur est cependant atténuée par le fait que toute surestimation de la létalité médiane générera une valeur prudente de concentration résiduelle dans les tissus aux fins de l'analyse des RCC. De même, toute sous-estimation de la toxicité aigüe est atténuée par le recours à d'autres mesures du danger, telles que l'établissement du profil structural du mode d'action, de la réactivité ou de l'affinité pour les récepteurs d'œstrogènes. Bien que l'application d'une approche axée sur le mode d'action consistant à établir un seuil de préoccupation toxicologique (SPT) pour la concentration résiduelle dans les tissus permette d'atténuer toute éventuelle erreur de classification des produits chimiques fondée sur les concentrations externes (c.-à-d., en évitant l'illusion d'hydrophobie), on reconnaît que la classification du danger présente tout de même un certain degré d'incertitude étant donné qu'il a tout de même fallu utiliser des données médianes sur la toxicité aigüe en milieu aquatique afin d'établir quelques-unes des mesures nécessaires pour cette classification du danger (il existe peu de données fiables sur la LC50 des substances dont le Koe est élevé et les modèles qui permettent d'estimer les concentrations internes à un Koe élevé comportent des incertitudes attribuables aux erreurs de calcul du Koe).

Les résultats de l'exercice d'établissement des profils de réactivité chimique, de bioactivité et d'affinité de liaison sont également susceptibles d'être entachés d'incertitude lorsqu'on les extrapole de façon à conclure à un effet nocif définitif. Toutefois, parce qu'ils se fondent sur des règles mécanistes qui sont elles-mêmes des premières interactions chimiques principales, ces résultats indiquent généralement un potentiel d'interaction avec les tissus biologiques qui peut ou non se concrétiser, selon le devenir et la toxicocinétique de la substance. Des essais in vitro ou in vivo supplémentaires s'imposent pour confirmer la réactivité ou la bioactivité. Ainsi, le fait d'accepter les résultats du profil de réactivité (c.-à-d., les affinités de liaison) d'une substance réduit de fait la possibilité d'en sous-estimer la puissance, mais entraîne vraisemblablement une surestimation du danger. Étant donné cette incertitude, certaines mesures de l'activité (p. ex., bioactivité, liaison aux récepteurs d'androgène) ont été considérées uniquement comme de simples données à l'appui. En outre, les résultats relatifs à l'affinité de liaison aux protéines et à l'ADN devaient être appuyés par plus d'un logiciel de profilage de la boîte à outils QSAR de l'OCDE, auquel cas ils n'ont été appliqués qu'après la classification préliminaire effectuée au moyen d'autres mesures du danger (ce qui ne se répercute essentiellement que sur la classification au niveau de faible danger). Enfin, les valeurs tirées du modèle RAIDAR, telles que les FED et les taux d'émission critiques, sont également associées à divers degrés d'incertitude; dans ce cas, les valeurs médianes ont été utilisées de façon à éviter toute valeur excessivement prudente.

Peu de données chiffrées étaient disponibles au sujet des substances ionogènes, ce qui explique que l'incertitude a généralement été évaluée à un degré plus élevé dans le cas de ces substances que dans celui des substances neutres.

9.2 Incertitude de la classification de l'exposition

La classification de l'exposition a nécessité la production de nombreuses mesures, dont certaines (p. ex., taux d'émission, marge d'exposition) varient beaucoup selon les quantités commercialisées annuelles déclarées. Toute modification des quantités d'une substance chimique peut entraîner des changements significatifs à la classification de l'exposition, c'est-à-dire que les classifications de l'exposition et du risque sont extrêmement sensibles à l'incertitude associée aux estimations relatives aux taux d'émission et aux quantités utilisées. La CRE représente ainsi les niveaux actuels d'exposition et de risque au Canada, et il est possible qu'elle ne reflète pas les tendances qui pourraient être observées ultérieurement. C'est la principale raison pour laquelle on propose de soumettre à un suivi les modes d'utilisation des substances modérément préoccupantes qui n'ont pas été ciblées en vue d'une évaluation plus poussée ainsi que de toutes les substances à faible risque présentant un niveau élevé de danger. La fluctuation des quantités commercialisées de même que l'incertitude qui y est associée figurent également parmi les principaux motifs pour lesquels la classification de l'exposition a été abordée comme un calcul de la probabilité d'exposition des organismes se fondant sur de multiples mesures. C'est aussi pourquoi le FED a été retenu parmi les paramètres du modèle RAIDAR, ce facteur se fondant sur un taux d'émission par défaut et étant donc indépendant des quantités déclarées. Qui plus est, l'application d'une procédure d'examen se fondant sur le risque à l'échelon local garantit la classification adéquate des substances associées à de courts temps de séjour et transportées sur de courtes distances.

La classification de l'exposition est également sensible aux estimations relatives au transport atmosphérique à grande distance. Dans le cadre de la CRE, on évalue le potentiel de transport atmosphérique en se basant principalement sur la demi-vie de la substance dans l'atmosphère. Certaines classes de substances peuvent être transportées dans l'atmosphère en raison de leur sorption aux particules fines présentes dans l'air (p. ex., certains produits ignifuges organiques). Bien qu'elle soit étroitement liée au transport atmosphérique à grande distance, l'approche axée sur la demi-vie utilisée dans le cadre de la CRE ne peut pas rendre compte de ce processus de transport; il est donc possible que les préoccupations relatives à l'exposition en champ éloigné soient sous-estimées dans le cas de certaines classes de substances organiques. Environnement et Changement climatique Canada et d'autres intervenants s'efforcent actuellement d'améliorer les modèles afin qu'ils fournissent de meilleures estimations concernant ce type de transport (p. ex., Lui et al., 2014; Zhang et al., 2016), mais de tels modèles améliorés ne sont pas encore disponibles.

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10. Conclusion

Étant donné leurs propriétés dangereuses inhérentes ainsi que les quantités commercialisées et les modes d'utilisation actuels, 40 substances ont été jugées très préoccupantes sur le plan écologique, 92 substances ont été classées comme modérément préoccupantes et 508 substances ont été classées comme peu préoccupantes sur le plan écologique. Les substances très préoccupantes seront soumises à une évaluation plus poussée. Certaines des substances considérées comme modérément préoccupantes sur le plan écologique (58 de ces 92 substances) présentent des similitudes avec les substances classées comme pouvant susciter un niveau élevé de préoccupation écologique et subiront donc également une évaluation plus poussée au sein de ces groupes. Selon l'information actuellement disponible, les autres substances modérément préoccupantes ainsi que les substances peu préoccupantes (542 substances au total) ne sont pas censées poser de risque écologique, ce qui signifie qu'aucune évaluation supplémentaire n'est requise pour le moment. L'approche appliquée à ces 542 substances, de même que les résultats connexes, constitueront - conjointement avec tout autre renseignement pertinent diffusé après la publication du présent document sur l'approche scientifique - le fondement des conclusions des rapports d'évaluation préalable qui seront publiés ultérieurement. De manière à déterminer si de plus amples mesures doivent être prises à l'avenir, on propose d'effectuer le suivi de l'information relative aux 34 substances modérément préoccupantes qui ne sont actuellement pas ciblées en vue d'une évaluation plus poussée ainsi que des 225 substances qui ont été classées comme présentant un faible risque principalement en raison des faibles taux actuels d'exposition.

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Annexes

Annexe A - Résumé des scénarios d'évaluation préalable de l'exposition à l'échelle locale

Tableau A-1. Paramètre du scénario d'exposition en champ proche
AbréviationParamètreValeurUnitéRemarques
QtéQuantité de substance déclarée par le déclarantQuantité tirée de la mise à jour de l'inventaire de la LIS (ou d'une autre source)kg/annéePropre à chaque substance.
RejetTaux de rejet de la substance au cours du processus industriel2 % (faible)
25 % (modéré)
100 % (élevé)
 Valeur par défaut se fondant sur l'analyse des codes d'utilisation et des codes SCIAN déclarés.
Élimination dans les eaux uséesEfficacité d'élimination de l'usine de traitement des eaux usées (UTEU)Valeur tirée du modèle SimpleTreat.
Valeur par défaut utilisée chaque fois qu'il était impossible d'estimer le taux d'élimination à partir du modèle = 0
 Propre à chaque substance.
DuréeDurée au cours de laquelle la substance est rejetée150jours/
année
Suppose l'utilisation variable ou discontinue de la substance au cours de l'année.
Débit des eaux uséesDébit de l'UTEU0,04m3/s10e centile des débits des UTEU municipales au Canada.
Débit de la rivièreDébit du cours d'eau récepteur1,84m3/s15e centile de la distribution des débits des cours d'eau récepteurs du pays (basé sur une distribution du 50e centile des débits), pondéré selon le nombre d'installations industrielles se déversant dans le cours d'eau récepteur.
-Facteur combiné de conversion des kg en mg et des m3 en litres1 000  
-Facteur de conversion des secondes en jours86 400  
VCTValeur critique de toxicitéValeur obtenue lors de la catégorisation ou provenant d'une autre source plus récentemg/LPropre à chaque substance.
FEFacteur d'évaluation10 ou 100 Tient compte de la variabilité aigüe à chronique et entre les espèces.

On utilise une valeur par défaut de 10 pour les substances narcotiques de référence, et de 100 pour les substances réactives non spécifiées.

Annexe B - Substances classées comme présentant un potentiel de risque élevé pour l'environnement

Tableau B-1 - Substances classées comme présentant un potentiel de risque élevé pour l'environnement
NR CASNom de Liste intérieure des substancesGroupe de produits chimiques du PGPCClasse de dangerClasse d'exposition
112-69-6HexadécyldiméthylamineAmines aliphatiques32
61790-59-8Amines alkyles de suif hydrogéné, acétatesAmines aliphatiques32
25167-32-22,2′(ou 3,3′)-Oxybis[5(ou 2)-dodécylbenzènesulfonate] de disodiumSulfonates d'alkylaryle/ALB et dérivés32
68411-30-3Acide benzènesulfonique, dérivés alkyles en C10-13, sels de sodiumSulfonates d'alkylaryle/ALB et dérivés32
68411-32-5Acide benzènesulfonique, dodécyl-, ramifiéSulfonates d'alkylaryle/ALB et dérivés33
68608-26-4Acides sulfoniques de pétrole, sels de sodiumSulfonates d'alkylaryle/ALB et dérivés33
68649-00-3Acide benzènesulfonique, dérivés monoalkylés ramifiés en C9-17, composés avec la propan-2-amineSulfonates d'alkylaryle/ALB et dérivés32
70146-13-3Oxybis[décylbenzènesulfonate] de disodiumSulfonates d'alkylaryle/ALB et dérivés32
70775-94-9Alcanesulfonates de phényle en C10-18Sulfonates d'alkylaryle/ALB et dérivés32
3147-75-92-(2H-Benzotriazol-2-yl)-4-(1,1,3,3-tétraméthylbutyl)phénolBenzotriazoles et benzothiazoles32
28777-98-2Dihydro-3-(octadécényl)furane-2,5-dioneAnhydrides d'acide carboxylique33
32072-96-1Anhydride hexadécénylsucciniqueAnhydrides d'acide carboxylique33
11145-3aSel d'alkylamine du complexe ester phosphateDithiophosphates d'alkyle32
58965-66-5b1,2,4,5-Tétrabromo-3,6-bis(pentabromophénoxy)benzèneProduits ignifuges32
68937-41-7Phénol isopropylé, phosphate (3:1)Produits ignifuges32
96-69-5b6,6′-Di-tert-butyl-4,4′-thiodi-m-crésolPhénols stériquement encombrés32
96-76-4b2,4-Di-tert-butylphénolPhénols stériquement encombrés32
4221-80-13,5-Di-tert-butyl-4-hydroxybenzoate de 2,4-di-tert-butylphénylePhénols stériquement encombrés32
61788-44-1bPhénol comportant des groupements styrènePhénols stériquement encombrés32
25619-56-1Bis(dinonylnaphtalènesulfonate) de baryumAcides naphthalènesulfo-niques et leurs sels32
60223-95-2Acide dinonylnaphtalènedisulfoniqueAcides naphthalènesulfo-niques et leurs sels32
81-14-14′-tert-Butyl-2′,6′-diméthyl-3′,5′-dinitroacétophénoneMuscs nitrés32
81-15-25-tert-Butyl-2,4,6-trinitro-m-xylèneMuscs nitrés32
140-66-94-(1,1,3,3-Tétraméthylbutyl)phénolOctylphénol et ses dérivés éthoxylés32
61789-77-3Composés de l’ion ammonium quaternaire, bis(alkyle de coco) diméthyles, chloruresComposés d'ammonium quaternaire33
61789-80-8Composés de l’ion ammonium quaternaire, bis(alkyle de suif hydrogéné)diméthyles, chloruresComposés d'ammonium quaternaire33
68308-67-8Composés de l’ion ammonium quaternaire, éthyldiméthylsoja alkyles, sulfates d’éthyleComposés d'ammonium quaternaire32
68511-92-2Acide oléique produits de réaction avec la N-(2-aminoéthyl)éthane-1,2-diamine cyclisés, quaternarisés au sulfate de diéthyleComposés d'ammonium quaternaire32
70955-34-9Produits de réactions d’acides gras de tallöl avec le 2-[(2-aminoéthyl)amino]éthanol, quaternarisés avec le sulfate de diéthyleComposés d'ammonium quaternaire32
71011-24-0Composés de l’ion ammonium quaternaire, benzyl(alkyle de suif hydrogéné)diméthyles, chlorures, composés avec la bentoniteComposés d'ammonium quaternaire32
71011-26-2Composés de l’ion ammonium quaternaire, benzyl(alkyle de suif hydrogéné)diméthyles, chlorures, composés avec l’hectoriteComposés d'ammonium quaternaire32
8016-81-7Brai de tallölRésines et colophanes32
8050-09-7ColophaneRésines et colophanes33
9007-13-0Acides résiniques et acides colophaniques, sels de calciumRésines et colophanes32
61790-51-0Acides résiniques et acides colophaniques, sels de sodiumRésines et colophanes32
120-54-7Tétrasulfure de bis(pipéridinothiocarbonyle)Thiocarbamates33
548-62-9Chlorure de [4-[4,4′-bis(diméthylamino)benzhydrylidène]cyclohexa-2,5-dién-1ylidène]diméthylammoniumTriarylméthanes32
569-64-2Chlorure de [4-[α-[4-(diméthylamino)phényl]benzylidène]cyclohexa-2,5-dién-1-ylidène]diméthylammoniumTriarylméthanes32
1324-76-1Acide [(4-{(4-anilinophényl)[4-(phénylimino)cyclohexa-2,5-dién-1-ylidène]méthyl}phényl)amino]benzènesulfoniqueTriarylméthanes32
88-85-7DinosébéS. O.33

Tableau des notes

Abréviations : NR CAS - numéro de registre du Chemical Abstracts Service; PGPC - Plan de gestion des produits chimiques; S. O. - Sans objet

a Substance figurant à la partie confidentielle de la Liste intérieure des substances (LIS).

b La classe d'exposition de cette substance a été révisée à la hausse après l'application de la règle de cohérence de la classification (voir la section 6).

Annexe C - Substances classées comme présentant un risque potentiel modéré pour l'environnement

Tableau C-1 - Substances classées comme présentant un risque potentiel modéré pour l'environnement
NR CASNom de Liste intérieure des substancesGroupe de produits chimiques du PGPCClasse de dangerClasse d'expositionMesure*
103-11-7aAcrylate de 2-éthylhexyleAcrylates et acrylates de méthyle11Suivi
141-32-2Acrylate de butyleAcrylates et acrylates de méthyle31Suivi
124-30-1aOctadécylamineAmines aliphatiques21Évaluation en groupe
61788-46-3aAmines alkyles de cocoAmines aliphatiques11Évaluation en groupe
61790-60-1Amines alkyles de suif, acétatesAmines aliphatiques31Évaluation en groupe
61791-55-7bAmines, N-suif alkyltriméthylènedi-Amines aliphatiques31Évaluation en groupe
68155-39-5Alkyl(en C14-18)amines et alkyl(en C16-18-insaturés)amines éthoxyléesAmines aliphatiques21Évaluation en groupe
68479-04-9bN-[3-(Tridécyloxy)propyl]propane-1,3-diamine ramifiéeAmines aliphatiques31Évaluation en groupe
68783-25-5Amines, N,N,N′-triméthylsuif N′-alkyltriméthylènedi-Amines aliphatiques31Évaluation en groupe
27178-16-1Adipate de diisodécyleDiesters aliphatiques23Suivi
26264-05-1aAcide dodécylbenzènesulfonique, composé avec l’isopropylamine (1:1)Sulfonates d'alkylaryle/ALB et dérivés21Évaluation en groupe
28519-02-0Dodécyl(sulfonatophénoxy)benzènesulfonate de disodiumSulfonates d'alkylaryle/ALB et dérivés22Évaluation en groupe
61789-86-4Acides sulfoniques de pétrole, sels de calciumSulfonates d'alkylaryle/ALB et dérivés22Évaluation en groupe
61789-87-5Acides sulfoniques de pétrole, sels de magnésiumSulfonates d'alkylaryle/ALB et dérivés22Évaluation en groupe
61790-48-5Acides sulfoniques de pétrole, sels de baryumSulfonates d'alkylaryle/ALB et dérivés22Évaluation en groupe
68584-22-5aAcide benzènesulfonique, dérivés alkyles en C10-16Sulfonates d'alkylaryle/ALB et dérivés11Évaluation en groupe
68584-24-7Acide benzènesulfonique, dérivés alkylés en C10-16, composés avec la propan-2-amineSulfonates d'alkylaryle/ALB et dérivés22Évaluation en groupe
68783-96-0Acides sulfoniques de pétrole, sels de calcium, superbasiquesSulfonates d'alkylaryle/ALB et dérivés31Évaluation en groupe
90218-35-2Acide dodécylbenzènesulfonique, ramifié, composé avec la propan-2-amineSulfonates d'alkylaryle/ALB et dérivés23Évaluation en groupe
95-38-52-(2-Heptadéc-8-ényl-2-imidazolin-1-yl)éthanolAlkyl imidazolines et sels31Suivi
27136-73-82-(Heptadécényl)-4,5-dihydro-1H-imidazole-1-éthanolAlkyl imidazolines et sels31Suivi
68442-97-7a4,5-Dihydro-1H-imidazol-1-éthanamine, dérivés de 2-nortallöl alkyleAlkyl imidazolines et sels21Suivi
139-96-8aSulfate de tris(2-hydroxyéthyl)ammonium et de décyleSulfates d'alkyle et oléfine sulfonate11Suivi
151-21-3aSulfate de sodium et de dodécyleSulfates d'alkyle et oléfine sulfonate21Suivi
68439-57-6Acides sulfoniques, hydroxyalcanes en C14-16 et alcènes en C14-16, sels de sodiumSulfates d'alkyle et oléfine sulfonate31Suivi
25550-98-5Phosphite de diisodécyle et de phénylePhosphites d'alkyle ou d'aryle31Suivi
81-77-66,15-Dihydroanthrazine-5,9,14,18-tétroneAnthraquinones32Suivi
90-30-2N-1-NaphtylanilineAmines aromatiques23Suivi
101-14-44,4'-Méthylénebis[2-chloroaniline]Amines aromatiques31Suivi
101-96-2N,N′-Di-sec-butyl-p-phénylènediamineAmines aromatiques22Suivi
793-24-8N-1,3-Diméthylbutyl-N′-phényl-p-phénylènediamineAmines aromatiques23Suivi
5285-60-94,4′-Méthylènebis(N-sec-butylaniline)Amines aromatiques31Suivi
120-78-5Disulfure de di(benzothiazol-2-yle)Benzotriazoles et benzothiazoles23Évaluation en groupe
149-30-4Benzothiazole-2-thiolBenzotriazoles et benzothiazoles31Évaluation en groupe
2492-26-4Sulfure de sodium et de benzothiazol-2-yleBenzotriazoles et benzothiazoles31Évaluation en groupe
3846-71-7b2-Benzotriazol-2-yl-4,6-di-tert-butylphénolBenzotriazoles et benzothiazoles22Évaluation en groupe
3896-11-5BumétrizoleBenzotriazoles et benzothiazoles31Évaluation en groupe
36437-37-32-(2H-Benzotriazol-2-yl)-4-(tert-butyl)-6-(sec-butyl)phénolBenzotriazoles et benzothiazoles31Évaluation en groupe
70321-86-72-(2H-Benzotriazol-2-yl)-4,6-bis(1-méthyl-1-phényléthyl)phénolBenzotriazoles et benzothiazoles31Évaluation en groupe
85-44-9aAnhydride phtaliqueAnhydrides d'acide carboxylique11Évaluation en groupe
26544-38-7aDihydro-3-(tétrapropényl)furane-2,5-dioneAnhydrides d'acide carboxylique21Évaluation en groupe
68784-12-3Anhydride succinique, dérivés monoalcénylés en C15-20Anhydrides d'acide carboxylique23Évaluation en groupe
11105-8cPhosphorothioate de dialkyle, sel d'alcaneamine Dithiophosphates d'alkyle31Évaluation en groupe
61789-01-3Acides gras de tallöl époxydés, esters 2-éthylhexyliquesÉpoxydes et éthers glycidyliques31Suivi
78-51-3Phosphate de tris(2-butoxyéthyle)Produits ignifuges31Évaluation en groupe
115-86-6aPhosphate de triphényleProduits ignifuges11Évaluation en groupe
29761-21-5Phosphate d’isodécyle et de diphényleProduits ignifuges22Évaluation en groupe
56803-37-3Phosphate de tert-butylphényle et de diphényleProduits ignifuges22Évaluation en groupe
65652-41-7Phosphate de di-tert-butylphényle et de phényleProduits ignifuges31Évaluation en groupe
68527-01-5bAlcènes en C12-30, α-, bromo chloroProduits ignifuges31Évaluation en groupe
68527-02-6aAlcènes en C12-24, chloroProduits ignifuges11Évaluation en groupe
98-54-4a4-tert-ButylphénolPhénols stériquement encombrés11Évaluation en groupe
118-82-12,2′,6,6′-Tétra-tert-butyl-4,4′-méthylènediphénolPhénols stériquement encombrés31Évaluation en groupe
128-37-0a2,6-Di-tert-butyl-p-crésolPhénols stériquement encombrés21Évaluation en groupe
128-39-2a2,6-Di-tert-butylphénolPhénols stériquement encombrés21Évaluation en groupe
1843-03-44,4′,4″-(1-Méthylpropanyl-3ylidène)tris[6-tert-butyl-m-crésol]Phénols stériquement encombrés31Évaluation en groupe
35958-30-62,2′-Éthylidènebis[4,6-di-tert-butylphénol]Phénols stériquement encombrés31Évaluation en groupe
36443-68-2Bis[3-(5-tert-butyl-4-hydroxy-m-tolyl)propionate] d’éthylènebis(oxyéthylène)Phénols stériquement encombrés31Évaluation en groupe
67774-74-7Benzène, dérivés alkyles en C10-13Alkylbenzènes linéaires (ABL) et dérivés22Suivi
68648-87-3aBenzène, dérivés alkyles en C10-16Alkylbenzènes linéaires (ABL) et dérivés11Suivi
25322-17-2Acide dinonylnaphtalènesulfoniqueAcides naphthalènesulfoniques et leurs sels31Évaluation en groupe
57855-77-3Bis(dinonylnaphtalènesulfonate) de calciumAcides naphthalènesulfoniques et leurs sels31Évaluation en groupe
68425-61-6Acide diisopropylnaphtalènesulfonique, composé avec la cyclohexylamine (1:1)Acides naphthalènesulfoniques et leurs sels31Évaluation en groupe
1338-02-9a,dAcides naphténiques, sels de cuivreAcides naphténiques et leurs sels11Suivi
1338-24-5aAcides naphténiquesAcides naphténiques et leurs sels21Suivi
12001-85-3a,dAcides naphténiques, sels de zincAcides naphténiques et leurs sels11Suivi
118-96-72,4,6-TrinitrotoluèneNitrobenzènes22Suivi
121-14-22,4-DinitrotoluèneNitrobenzènes22Suivi
1326-03-0Molybdotungstophosphate de 9-(2-carboxyphényl)-3,6-bis(diéthylamino)xanthyliumPigments et colorants31Suivi
5521-31-32,9-Diméthylanthra[2,1,9-def:6,5,10-d’e′f′]diisoquinoléine-1,3,8,10(2H,9H)-tétronePigments et colorants22Suivi
8005-03-6C.I. noir acide 2Pigments et colorants31Suivi
66241-11-02,4-Dinitrophénol sulfuré, leucodérivésPigments et colorants22Suivi
75627-12-2Molybdophosphate de 3,6-bis(éthylamino)-9-[2-(méthoxycarbonyl)phényl]-2,7-diméthylxanthyliumPigments et colorants31Suivi
106276-80-62,3,4,5-Tétrachloro-6-cyanobenzoate de méthyle, produits de réaction avec la p-phénylènediamine et le méthoxyde de sodiumPigments et colorants31Suivi
139-07-1Chlorure de benzododéciniumComposés d'ammonium quaternaire31Évaluation en groupe
139-08-2Chlorure de miristalkoniumComposés d'ammonium quaternaire31Évaluation en groupe
68391-01-5Composés de l’ion ammonium quaternaire, benzylalkyle en C12-18 diméthyles, chloruresComposés d'ammonium quaternaire22Évaluation en groupe
68391-05-9Composés de l’ion ammonium quaternaire, dialkyle en C12-18 diméthyles, chloruresComposés d'ammonium quaternaire31Évaluation en groupe
68424-85-1Composés de l’ion ammonium quaternaire, benzylalkyle en C12-16 diméthyles, chloruresComposés d'ammonium quaternaire23Évaluation en groupe
68953-58-2Composés de l’ion ammonium quaternaire, bis(alkyle de suif hydrogéné)diméthyles, sels avec la bentoniteComposés d'ammonium quaternaire31Évaluation en groupe
8002-26-4TallölRésines et colophanes31Évaluation en groupe
8050-15-5Acides résiniques et acides colophaniques hydrogénés, esters de méthyleRésines et colophanes31Évaluation en groupe
8050-28-0Colophane traitée au maléateRésines et colophanes31Évaluation en groupe
8052-10-6Colophane de tallölRésines et colophanes31Évaluation en groupe
118-56-9HomosalateSalicylates31Suivi
10703-2cAlkylphénol substitué, sel de calcium Alkylphénols (dodécylphénols) substitués31Suivi
137-26-8ThirameThiocarbamates31Évaluation en groupe
2390-59-2Chlorure de (4-{bis[4(diéthylamino)phényl]méthylène}cyclohexa2,5-dién-1-ylidène)diéthylammoniumTriarylméthanes31Évaluation en groupe
2390-60-5Chlorure de (4-{4-(diéthylamino)-α-[4-(éthylamino)-1-naphtyl]benzylidène}cyclohexa-2,5-dién-1ylidène)diéthylammoniumTriarylméthanes31Évaluation en groupe
3844-45-9Dihydrogéno(éthyl)(4-{4-[éthyl(3-sulfonatobenzyl)]amino]-2′-sulfonatobenzhydrylidène}cyclohexa-2,5-dién-1-ylidène)(3-sulfonatobenzyl)ammonium, sel de disodiumTriarylméthanes22Évaluation en groupe
10685-2cDimercaptodithiazole substitué S. O.31Suivi
1843-05-6OctabenzoneS. O.31Suivi

Tableau des notes

* Pour des raisons liées à la prudence et à la possibilité d'effectuer des substitutions, les substances associées aux groupes de produits ayant un potentiel de risque élevé feront l'objet d'une évaluation plus poussée, parallèlement aux substances à risque élevé. En ce qui concerne les substances à risque modéré restantes, on propose de soumettre leurs modes d'utilisation à un suivi additionnel et de réévaluer leur niveau de priorité si de nouveaux renseignements deviennent disponibles.

Abréviations : NR CAS - numéro de registre du Chemical Abstracts Service; PGPC - Plan de gestion des produits chimiques; S. O. - Sans objet

a Substance initialement classée comme présentant un risque peu préoccupant, dont la classification a été révisée à la hausse, soit au niveau de risque modéré, après la mise en application du scénario d'exposition en champ proche (voir la section 7.1.2). La classe d'exposition ne tient pas compte de ce rajustement.

b La classe d'exposition de cette substance a été révisée après l'application de la règle de cohérence de la classification (voir la section 6).

c Substance figurant à la partie confidentielle de la Liste intérieure des substances (LIS).

d La partie métallique sera évaluée dans le cadre des évaluations ultérieures de substances inorganiques.

Annexe D - Substances classées comme présentant un faible risque relatif pour l'environnement

Tableau D-1 - Substances classées comme présentant un faible risque relatif pour l'environnement
NR CASNom de Liste intérieure des substancesGroupe de produits chimiques du PGPCClasse de dangerClasse d'expositionMesure*
136-51-6Bis(2-éthylhexanoate) de calciumDérivés du 2-EHA11 
7425-14-12-Éthylhexanoate de 2-éthylhexyleDérivés du 2-EHA11 
79-10-7Acide acryliqueAcrylates et méthylacrylates11Suivi
79-41-4Acide méthacryliqueAcrylates et méthylacrylates11Suivi
97-88-1Méthacrylate de butyleAcrylates et méthylacrylates11Suivi
122-68-9Cinnamate de 3-phénylpropyleAcrylates et méthylacrylates11Suivi
7534-94-3Méthacrylate d’exo-1,7,7-triméthylbicyclo[2.2.1]hept-2-yleAcrylates et méthylacrylates21Suivi
24448-20-2Diméthacrylate de (1-méthyléthylidène)bis(4,1-phénylénoxyéthane-2,1-diyle)Acrylates et méthylacrylates21Suivi
43048-08-4Diméthacrylate de (octahydro-4,7-méthano-1H-indènediyl)bis(méthylène)Acrylates et méthylacrylates21Suivi
57-55-6Propane-1,2-diolAlcools11 
67-56-1MéthanolAlcools13 
67-63-0Propan-2-olAlcools11 
71-23-8Propan-1-olAlcools11 
71-36-3Butan-1-olAlcools11 
71-41-0Pentan-1-olAlcools11 
75-65-02-Méthylpropan-2-olAlcools13 
77-99-6PropylidynetriméthanolAlcools11 
78-83-12-Méthylpropan-1-olAlcools11 
87-66-1PyrogallolAlcools11 
96-23-11,3-Dichloropropan-2-olAlcools21Suivi
100-51-6Alcool benzyliqueAlcools11 
104-76-72-Éthylhexan-1-olAlcools11Suivi
107-18-6Alcool allyliqueAlcools11 
108-11-24-Méthylpentan-2-olAlcools11 
108-46-3RésorcinolAlcools11 
108-93-0CyclohexanolAlcools11 
111-27-3Hexan-1-olAlcools11 
111-87-5Octan-1-olAlcools11 
112-30-1Décan-1-olAlcools11 
112-53-8Dodécan-1-olAlcools11 
112-72-1TétradécanolAlcools21Suivi
122-97-43-Phénylpropan-1-olAlcools11 
124-41-4Méthanolate de sodiumAlcools11 
143-08-8Nonan-1-olAlcools11 
8027-33-6cAlcools de lanolineAlcools31Suivi
36653-82-4Hexadécan-1-olAlcools21 
67762-30-5Alcools en C14-18Alcools21Suivi
68603-15-6Alcools en C6-12Alcools11 
100-52-7BenzaldéhydeAldéhydes11 
124-13-0OctanalAldéhydes11 
124-19-6NonanalAldéhydes11 
1334-78-7TolualdéhydeAldéhydes11 
8024-06-4cEssences de vanilleAldéhydes31Suivi
174333-80-3c5-Nonylsalicylaldéhyde-oxime ramifiéAldéhydes31Suivi
103-83-3BenzyldiméthylamineAmines aliphatiques11Suivi
107-15-3ÉthylènediamineAmines aliphatiques11Suivi
108-91-8CyclohexylamineAmines aliphatiques11Suivi
111-40-02,2′-Iminodi(éthylamine)Amines aliphatiques11Suivi
112-90-3c(Z)-Octadéc-9-énylamineAmines aliphatiques31Suivi
124-40-3DiméthylamineAmines aliphatiques11Suivi
58713-21-61,3,5,7-Tétraazatricyclo[3.3.1.13,7]décane, chlorhydrateAmines aliphatiques11Suivi
61789-79-5Amines, bis(alkyle de suif hydrogéné)Amines aliphatiques11Suivi
68955-53-3Amines tert-alkyles en C12-14Amines aliphatiques11Suivi
80939-62-4Amines alkyles ramifiées en C11-14, phosphates de monohexyle et de dihexyleAmines aliphatiques11Suivi
90367-27-42,2′-({3-[(2-Hydroxyéthyl)amino]propyl}imino)diéthanol, dérivés N-alkylés de suifAmines aliphatiques11Suivi
91745-52-7cAmines alkyles de coco, hydrochloruresAmines aliphatiques31Suivi
103-24-2Azélate de bis(2-éthylhexyle)Diesters aliphatiques11Suivi
100-37-82-DiéthylaminoéthanolAlkanolamines11 
102-71-62,2′,2″-NitrilotriéthanolAlkanolamines11 
111-42-22,2′-IminodiéthanolAlkanolamines11Suivi
122-20-31,1′,1″-Nitrilotripropan-2-olAlkanolamines11 
141-43-52-AminoéthanolAlkanolamines11 
61791-31-92,2′-Iminodiéthanol, dérivés N-alkyles de cocoAlkanolamines11 
61791-44-42,2′-Iminodiéthanol, dérivés N-alkyles de suifAlkanolamines11Suivi
127-68-43-Nitrobenzènesulfonate de sodiumSulfonates d'alkylaryle/ALB et dérivés12Suivi
61789-85-3cAcides sulfoniques de pétroleSulfonates d'alkylaryle/ALB et dérivés31Suivi
68584-25-8Acide benzènesulfonique, dérivés alkyles en C10-16, composés avec la triéthanolamineSulfonates d'alkylaryle/ALB et dérivés11Suivi
71486-79-8Acide benzènesulfonique, dérivés mono-C15-30-alkyles ramifiés, di-C11-13-alkyles ramifiés et alkyles ramifiés, sous forme de sels de calciumSulfonates d'alkylaryle/ALB et dérivés12Suivi
21652-27-7c(Z)-2-(8-Heptadécényl)-4,5-dihydro-1H-imidazole-1-éthanolAlkyl imidazolines et sels31Suivi
31135-57-6c2-Heptadécyl-1-[(sulfonatophényl)méthyl]-1H-benzimidazolesulfonate de disodiumAlkyl imidazolines et sels31Suivi
67633-57-2Sulfate de 1-éthyl-4,5-dihydro-1-(2-hydroxyéthyl)-2-isoheptadécyl-1H-imidazolium et d’éthyleAlkyl imidazolines et sels21Suivi
68122-86-1Sulfates mixtes de 1-méthyl-2-norsuif alkyl-1-{2-[carboxamido(de suif)]éthyl}-4,5-dihydroimidazolium et de méthyleAlkyl imidazolines et sels11Suivi
68966-38-1c4,5-Dihydro-2-isoheptadécyl-1H-imidazol-1-éthanolAlkyl imidazolines et sels31Suivi
74-88-4cIodométhaneHalogénures d'alkyle ou d'aryle31Suivi
74-96-4BromoéthaneHalogénures d'alkyle ou d'aryle11Suivi
75-00-3ChloroéthaneHalogénures d'alkyle ou d'aryle13Suivi
77-47-4cHexachlorocyclopentadièneHalogénures d'alkyle ou d'aryle31Suivi
106-94-51-BromopropaneHalogénures d'alkyle ou d'aryle11Suivi
126-99-82-Chlorobuta-1,3-dièneHalogénures d'alkyle ou d'aryle11 
156-60-5trans-DichloroéthylèneHalogénures d'alkyle ou d'aryle13 
630-20-61,1,1,2-TétrachloroéthaneHalogénures d'alkyle ou d'aryle11 
2235-54-3Sulfate de monododécyle, sel d’ammoniumSulfates d'alkyle et oléfine sulfonate11Suivi
15647-08-2Phosphite de 2-éthylhexyle et de diphénylePhosphites d'alkyle ou d'aryle11Suivi
81-48-1c1-Hydroxy-4-(p-toluidino)anthraquinoneAnthraquinones31Suivi
2379-79-5c2-(1-Aminoanthraquinon-2-yl)anthra[2,3-d]oxazole-5,10-dioneAnthraquinones31Suivi
2475-45-8c1,4,5,8-TétraaminoanthraquinoneAnthraquinones31Suivi
4051-63-2c4,4′-Diamino(1,1′-bianthracène)-9,9′,10,10′-tétraoneAnthraquinones31Suivi
6408-72-6c1,4-Diamino-2,3-diphénoxyanthraquinoneAnthraquinones31Suivi
13676-91-0c1,8-Bis(phénylthio)anthraquinoneAnthraquinones31Suivi
14233-37-5c1,4-Bis(isopropylamino)anthraquinoneAnthraquinones31Suivi
15791-78-3c1,8-Dihydroxy-4-[[4-(2-hydroxyéthyl)phényl]amino]-5-nitroanthraquinoneAnthraquinones31Suivi
17418-58-5c1-Amino-4-hydroxy-2-phénoxyanthraquinoneAnthraquinones31Suivi
19286-75-0c1-Anilino-4-hydroxyanthraquinoneAnthraquinones31Suivi
19720-45-7c1,4-Bis[(2-méthylpropyl)amino]anthraquinoneAnthraquinones31Suivi
28173-59-3cCarbonate de 2-[(1-amino-9,10-dihydro-4-hydroxy-9,10-dioxo-2-anthryl)oxy]éthyle et de phényleAnthraquinones31Suivi
72391-24-3cα-(Chloroacétamido)[4-[[4-(cyclohexylamino)-9,10-dihydro-9,10-dioxo-1anthryl]amino]phénoxy]xylènesulfonate de sodiumAnthraquinones31Suivi
74499-36-8c1,4-Diaminoanthraquinone, dérivés N,N′-mixtes 2-éthylhexyliques, méthyliques et pentyliquesAnthraquinones31Suivi
57-97-67,12-Diméthylbenzo[a]anthracèneArènes11Suivi
98-82-8CumèneArènes11 
632-51-9TétraphényléthylèneArènes11 
29036-02-0cQuaterphényleArènes31Suivi
38640-62-9Bis(isopropyl)naphtalèneArènes21 
64800-83-5ÉthylphénéthylbenzèneArènes11 
68398-19-6Éthyl(phénéthyl)benzène, dérivé mono-ar-éthyliqueArènes11 
68953-80-0Benzène, mélangé à du toluène, produit de désalkylationArènes13Suivi
68987-42-8Benzène comprenant des groupements éthylène, résidusArènes11 
86-30-6NitrosodianilineAmines aromatiques11Suivi
91-66-7N,N-DiéthylanilineAmines aromatiques11Suivi
95-54-5co-PhénylènediamineAmines aromatiques31Suivi
95-55-6c2-AminophénolAmines aromatiques31Suivi
121-69-7N,N-DiméthylanilineAmines aromatiques11Suivi
122-39-4DianilineAmines aromatiques21Suivi
134-09-8Anthranilate de menthyleAmines aromatiques11Suivi
3081-14-9cN,N′-Bis(1,4-diméthylpentyl)-p-phénylènediamineAmines aromatiques31Suivi
13680-35-84,4′-Méthylènebis[2,6-diéthylaniline]Amines aromatiques11Suivi
63449-68-3Anthranilate de 2-naphtyleAmines aromatiques11Suivi
93-58-3Benzoate de méthyleBenzoates11 
93-89-0Benzoate d’éthyleBenzoates11 
120-50-3Benzoate d’isobutyleBenzoates11 
120-55-8Dibenzoate d’oxydiéthylèneBenzoates21 
121-91-5Acide isophtaliqueBenzoates11 
136-60-7Benzoate de butyleBenzoates11 
614-33-5Tribenzoate de glycérolBenzoates11Suivi
8024-05-3Huiles de tubéreuseBenzoates13 
27138-31-4Dibenzoate d’oxydipropyleBenzoates21Suivi
68052-23-3dDibenzoate de 2,2,4-triméthylpentane-1,3-diyleBenzoates12 
95-31-8N-tert-Butylbenzothiazole-2-sulfénamideBenzotriazoles et benzothiazoles21Suivi
95-33-0N-Cyclohexylbenzothiazole-2-sulfénamideBenzotriazoles et benzothiazoles11Suivi
4979-32-2N,N-Dicyclohexylbenzothiazole-2-sulfénamideBenzotriazoles et benzothiazoles21Suivi
21564-17-0cThiocyanate de (benzothiazol-2-ylthio)méthyleBenzotriazoles et benzothiazoles31Suivi
29385-43-1Méthyl-1H-benzotriazoleBenzotriazoles et benzothiazoles11Suivi
80584-90-3cN,N-Bis(2-éthylhexyl)-4-méthyl-1H-benzotriazole-1-méthylamineBenzotriazoles et benzothiazoles31Suivi
80595-74-0cN,N-Bis(2-éthylhexyl)-5-méthyl-1H-benzotriazole-1-méthylamineBenzotriazoles et benzothiazoles31Suivi
94270-86-7cN,N-Bis(2-éthylhexyl)-ar-méthyl-1H-benzotriazole-1-méthanamineBenzotriazoles et benzothiazoles31Suivi
85-42-7Anhydride cyclohexane-1,2-dicarboxyliqueAnhydrides d'acide carboxylique11 
108-31-6Anhydride maléiqueAnhydrides d'acide carboxylique13 
552-30-71,2-Anhydride de l’acide benzène-1,2,4-tricarboxyliqueAnhydrides d'acide carboxylique11 
79-09-4Acide propioniqueAcides carboxyliques13Suivi
107-92-6Acide butyriqueAcides carboxyliques11 
112-05-0Acide nonanoïqueAcides carboxyliques11 
144-62-7Acide oxaliqueAcides carboxyliques11 
64754-95-6bHuile de ricin hydrogénée, sel de lithiumLithium inorganique11 
76-03-9Acide trichloroacétiqueAcides chloroacétiques21 
79-43-6Acide dichloroacétiqueAcides chloroacétiques11 
101-37-12,4,6-Triallyloxy-1,3,5-triazineCyanurates21 
2893-78-9cTroclosène sodiqueCyanurates31Suivi
60-00-4Acide édétiqueEDTA et sels11 
64-02-8Éthylènediaminetétraacétate de tétrasodiumEDTA et sels11 
15708-41-5Ferédétate de sodiumEDTA et sels11 
21265-50-9[[N,N′-Éthylènebis[N-(carboxyméthyl)glycinato]](4-)-N,N′,O,O′,ON,ON′]ferrate(1-) d’ammoniumEDTA et sels12 
101-90-6m-Bis(2,3-époxypropoxy)benzèneÉpoxydes et éthers glycidyliques21Suivi
106-92-3Oxyde d’allyle et de 2,3-époxypropyleÉpoxydes et éthers glycidyliques21 
556-52-52,3-Époxypropan-1-olÉpoxydes et éthers glycidyliques21 
1139-30-6[1R-(1R*,4R*,6R*,10S*)]-4,12,12-Triméthyl-9-méthylén-5-oxatricyclo[8.2.0.04,6]dodécaneÉpoxydes et éthers glycidyliques21Suivi
2210-79-9cOxyde de 2,3-époxypropyle et de o-tolyleÉpoxydes et éthers glycidyliques31Suivi
2451-62-91,3,5-Tris(oxiranylméthyl)-1,3,5-triazine-2,4,6(1H,3H,5H)-trioneÉpoxydes et éthers glycidyliques23Suivi
28768-32-3c4,4′-Méthylènebis[N,N-bis(2,3-époxypropyl)aniline]Époxydes et éthers glycidyliques31Suivi
61788-72-5cAcides gras de tallöl époxydés, esters d’octyleÉpoxydes et éthers glycidyliques31Suivi
66072-38-6c2,2′,2″-[Méthylidynetris(phénylèneoxyméthylène)]tris(oxirane)Époxydes et éthers glycidyliques31Suivi
68082-35-9cAcides gras de soja époxydés, esters de méthyleÉpoxydes et éthers glycidyliques31Suivi
120547-52-6cDérivés mono[(C12-13-alkyloxy)méthyliques] de l’oxiraneÉpoxydes et éthers glycidyliques31Suivi
79-20-9Acétate de méthyleEsters11 
102-76-1TriacétineEsters11 
106-70-7Hexanoate de méthyleEsters11 
109-60-4Acétate de propyleEsters13 
110-19-0Acétate d’isobutyleEsters13 
111-55-7Di(acétate) d’éthylèneEsters11 
111-82-0Laurate de méthyleEsters11 
122-79-2Acétate de phényleEsters11 
577-11-7cDocusate sodiqueEsters31Suivi
623-42-7Butyrate de méthyleEsters11 
1119-40-0Glutarate de diméthyleEsters11 
3234-85-3Myristate de tétradécyleEsters11 
6846-50-0Diisobutyrate de 1-isopropyl-2,2-diméthyltriméthylèneEsters21Suivi
25265-77-4Acide isobutyrique, monoester avec le 2,2,4-triméthylpentane-1,3-diolEsters11 
68990-53-4Glycérides en C14-22, mono-Esters11 
70657-70-4Acétate de 2-méthoxypropyleEsters11 
60-29-7Oxyde de diéthyleÉthers11 
101-84-8Oxyde de diphényleÉthers11 
115-10-6Oxyde de diméthyleÉthers13 
34590-94-8(2-Méthoxyméthyléthoxy)propanolÉthers11 
110-71-41,2-DiméthoxyéthaneÉthers d'éthylène glycol11 
111-46-62,2′-OxydiéthanolÉthers d'éthylène glycol11 
111-90-02-(2-Éthoxyéthoxy)éthanolÉthers d'éthylène glycol11 
111-96-6Oxyde de bis(2-méthoxyéthyle)Éthers d'éthylène glycol11 
112-07-2Acétate de 2-butoxyéthyleÉthers d'éthylène glycol11 
112-27-62,2′-(Éthylènedioxy)diéthanolÉthers d'éthylène glycol11 
112-34-52-(2-Butoxyéthoxy)éthanolÉthers d'éthylène glycol11 
112-49-21,2-Bis(2-méthoxyéthoxy)éthaneÉthers d'éthylène glycol11 
112-60-73,6,9-Trioxaundécane-1,11-diolÉthers d'éthylène glycol11 
97-53-0EugénolDérivés de l'eugénol et de l'iso-eugénol11 
120-11-6Oxyde de benzyle et de 2-méthoxy-4-prop-1-énylphényleDérivés de l'eugénol et de l'iso-eugénol11 
120-24-1Phénylacétate de 2-méthoxy-4-prop-1-énylphényleDérivés de l'eugénol et de l'iso-eugénol11 
84696-47-9Extrait de rosier (Rosa canina)Dérivés de l'eugénol et de l'iso-eugénol11 
112-38-9Acide undéc-10-énoïqueAcides gras et leurs sels11 
463-40-1cAcide linoléniqueAcides gras et leurs sels31Suivi
8001-20-5Huile de CantonAcides gras et leurs sels13 
8002-65-1cHuile de neemAcides gras et leurs sels31Suivi
53980-88-4Acide 5(ou 6)-carboxy-4-hexylcyclohex2-én-1-octanoïqueAcides gras et leurs sels21Suivi
61788-89-4Dimères d’acides gras en C18 insaturésAcides gras et leurs sels11 
61790-12-3dAcides gras de tallölAcides gras et leurs sels21Suivi
61790-44-1cAcides gras de tallöl, sels de potassiumAcides gras et leurs sels31Suivi
68139-89-9cAcides gras de tallöl maléatésAcides gras et leurs sels31Suivi
68476-03-9cAcides gras de cire de ligniteAcides gras et leurs sels31Suivi
68551-42-8bAcides gras ramifiés en C6-19, sels de manganèseAcides gras et leurs sels11 
68647-55-2Acides gras de tallöl, esters avec la triéthanolamineAcides gras et leurs sels11 
68647-58-5b,cAluminium, complexes de benzoate et d’alcool isopropylique d’acides gras de suif hydrogénésAcides gras et leurs sels31Suivi
68783-36-8b,dAcides gras en C16-22, sels de lithiumAcides gras et leurs sels21Suivi
68783-37-9b,dAcides gras en C16-18, sels de lithiumAcides gras et leurs sels21Suivi
68937-90-6Trimères d’acides gras en C18 insaturésAcides gras et leurs sels11 
73138-45-1Acides gras de cire de lignite, esters d’éthylèneAcides gras et leurs sels11 
90028-66-3cExtrait d’onagre (Oenothera biennis)Acides gras et leurs sels31Suivi
92044-87-6Esters 2-éthylhexyliques d’acides gras de cocoAcides gras et leurs sels11 
112-84-5c(Z)-Docos-13-énamideAmides gras23 
120-40-1N,N-Bis(2-hydroxyéthyl)dodécanamideAmides gras11 
142-78-9N-(2-Hydroxyéthyl)dodécanamideAmides gras11 
301-02-0cOléamideAmides gras22 
11053-1aAcides gras composés avec l'éthylènediamine Amides gras11 
11555-8aAcides gras, produits de réaction avec l'anhydride maléique et la triéthanolamine Amides gras11 
11556-0aAcides gras, produits de réaction avec l'anhydride maléique Amides gras11 
11557-1aAcides gras, produits de réaction avec l'anhydride maléique et l'oléylamine Amides gras11 
68153-35-5Bis(2-aminoéthyl)(2-hydroxyéthyl)méthylammonium, dérivés N,N′-diacyles de suif, sulfates mixtes de méthyle (sels)Amides gras13 
68478-81-9Acide oléique, produits de réaction avec l’anhydride 2-dodécénylsuccinique et la N,N′-bis(2-aminoéthyl)éthane-1,2-diamineAmides gras11 
68603-42-9Amides de coco, N,N-bis(hydroxyéthyle)Amides gras11Suivi
68784-17-8Acide iso-octadécanoïque, produits de réaction avec la tétra-éthylènepentamineAmides gras11 
71820-35-4Acides gras de tallöl, à bas point d’ébullition, produits de réaction avec la pipérazine-1-éthanamineAmides gras11 
78-40-0Phosphate de triéthyleProduits ignifuges11Suivi
78-42-2Phosphate de tris(2-éthylhexyle)Produits ignifuges21Suivi
298-07-7Hydrogénophosphate de bis(2-éthylhexyle)Produits ignifuges21Suivi
26446-73-1Phosphate de bis(méthylphényle) et de phényleProduits ignifuges21Suivi
64-18-6Acide formiqueAcides formiques et formates13 
107-31-3Formiate de méthyleAcides formiques et formates11 
109-94-4Formiate d’éthyleAcides formiques et formates11 
141-53-7Formiate de sodiumAcides formiques et formates13 
77-09-8PhénolphtaléineFurane et dérivés11Suivi
98-00-0Alcool furfuryliqueFurane et dérivés11 
109-99-9TétrahydrofuraneFurane et dérivés11 
110-00-9FuraneFurane et dérivés11 
126-33-01,1-Dioxyde de tétrahydrothiophèneFurane et dérivés11 
96-45-7Imidazolidine-2-thioneHétérocycles11 
100-97-0MéthenamineHétérocycles13 
110-91-8MorpholineHétérocycles11 
132-65-0DibenzothiophèneHétérocycles21 
4174-09-8c2,4-Dihydro-4-[(5-hydroxy-3-méthyl-1-phényl-1H-pyrazol-4-yl)méthylène]-5-méthyl-2-phényl-3H-pyrazol-3-oneHétérocycles31Suivi
28984-69-2c2-(Heptadécényl)-2-oxazoline-4,4-diméthanolHétérocycles31Suivi
68909-18-2Benzylpyridinium, dérivés éthylés et méthylés, chloruresHétérocycles11Suivi
4080-31-33-Chloroallylochlorure de méthénamineHexaméthylènetétramine12 
51229-78-8Chlorure de (Z)-1-(3-chloroprop-2-ényl)-3,5,7-triaza-1-azoniatricyclo[3.3.1.13,7]décaneHexaméthylènetétramine11 
79-74-3c2,5-Di-tert-pentylhydroquinonePhénols stériquement encombrés31Suivi
85-60-9c6,6′-Di-tert-butyl-4,4′-butylidènedi-m-crésolPhénols stériquement encombrés31Suivi
2082-79-33-(3,5-Di-tert-butyl-4-hydroxyphényl)propionate d’octadécylePhénols stériquement encombrés13Suivi
6386-38-53-(3,5-Di-tert-butyl-4-hydroxyphényl)propionate de méthylePhénols stériquement encombrés11Suivi
41484-35-9Bis[3-(3,5-di-tert-butyl-4-hydroxyphényl)propionate] de thiodiéthylènePhénols stériquement encombrés12Suivi
104-15-4Acide toluène-4-sulfoniqueHydrotropes et dérivés11 
12068-03-0Toluènesulfonate de sodiumHydrotropes et dérivés11 
2422-91-5cTriisocyanate de méthylidynetri-p-phénylèneIsocyanates31Suivi
4035-89-6c1,3,5-Tris(6-isocyanatohexyl)biuretIsocyanates31Suivi
4098-71-9dIsocyanate de 3-isocyanatométhyl-3, 5,5-triméthylcyclohexyleIsocyanates12 
4151-51-3cThiophosphate de tris(p-isocyanatophényle)Isocyanates31Suivi
78-93-3ButanoneCétones13 
107-87-9Pentan-2-oneCétones13 
108-10-14-Méthylpentan-2-oneCétones11 
110-12-35-Méthylhexan-2-oneCétones11 
123-42-24-Hydroxy-4-méthylpentan-2-oneCétones13 
123-54-6Pentane-2,4-dioneCétones11 
141-79-74-Méthylpent-3-én-2-oneCétones11 
431-03-8ButanedioneCétones11 
513-86-0AcétoïneCétones11 
600-14-6Pentane-2,3-dioneCétones11 
68442-69-3Benzène, dérivés mono-alkyles en C10-14Alkylbenzènes linéaires (ABL) et dérivés11Suivi
68890-99-3Benzène, dérivés mono-alkyles en C10-16Alkylbenzènes linéaires (ABL) et dérivés11Suivi
106-02-5Pentadécan-15-olideMuscs (macrocyclique et polycyclique)11 
108-94-1CyclohexanoneMuscs (macrocyclique et polycyclique)11 
109-29-5Oxacycloheptadécan-2-oneMuscs (macrocyclique et polycyclique)11 
502-72-7CyclopentadécanoneMuscs (macrocyclique et polycyclique)11 
541-91-33-Méthylcyclopentadécan-1-oneMuscs (macrocyclique et polycyclique)11 
542-46-1(Z)-9-Cycloheptadécén-1-oneMuscs (macrocyclique et polycyclique)11 
1335-94-0IroneMuscs (macrocyclique et polycyclique)21 
7779-30-81-(2,6,6-Triméthyl-2-cyclohexén-1-yl)pent-1-én-3-oneMuscs (macrocyclique et polycyclique)21 
7779-50-2Oxacycloheptadéc-7-én-2-oneMuscs (macrocyclique et polycyclique)11 
8001-04-5MuscsMuscs (macrocyclique et polycyclique)11Suivi
28645-51-4Oxacycloheptadéc-10-én-2-oneMuscs (macrocyclique et polycyclique)11 
37609-25-95-Cyclohexadécén-1-oneMuscs (macrocyclique et polycyclique)11 
68140-48-71-[2,3-Dihydro-1,1,2,6-tétraméthyl-3-(1-méthyléthyl)-1H-indén-5-yl]éthan-1-oneMuscs (macrocyclique et polycyclique)11 
1321-69-3Naphtalènesulfonate de sodiumAcides naphthalènesulfoniques et leurs sels11Suivi
25638-17-9Butylnaphtalènesulfonate de sodiumAcides naphthalènesulfoniques et leurs sels11Suivi
61789-36-4Acides naphténiques, sels de calciumAcides naphthalènesulfoniques et leurs sels11Suivi
75-05-8AcétonitrileNitriles11 
78-67-12,2′-Diméthyl-2,2′-azodipropiononitrileNitriles12 
13472-08-72,2′-Azobis[2-méthylbutyronitrile]Nitriles12Suivi
61790-28-1Nitriles de suifNitriles13Suivi
61790-29-2dNitriles de suif hydrogénéNitriles21Suivi
125328-64-5Nitriles, huile de colza hydrogénéeNitriles12 
100-00-51-Chloro-4-nitrobenzèneNitrobenzènes11Suivi
872-50-41-Méthyl-2-pyrrolidoneNMP et NEP11 
2687-91-41-Éthylpyrrolidin-2-oneNMP et NEP11 
80-15-9cHydroperoxyde de α,α-diméthylbenzylePeroxydes organiques31Suivi
80-43-3cPeroxyde de bis(α,α-diméthylbenzyle)Peroxydes organiques22Suivi
133-14-2cPeroxyde de bis(2,4-dichlorobenzoyle)Peroxydes organiques31Suivi
614-45-9Perbenzoate de tert-butylePeroxydes organiques11 
3006-86-8dPeroxyde de cyclohexylidènebis(tert-butyle)Peroxydes organiques12Suivi
3851-87-4Peroxyde de bis(3,5,5-triméthylhexanoyle)Peroxydes organiques21 
94-13-34-Hydroxybenzoate de propyleParabènes11Suivi
94-18-84-Hydroxybenzoate de benzyleParabènes11Suivi
94-26-84-Hydroxybenzoate de butyleParabènes11Suivi
99-76-34-Hydroxybenzoate de méthyleParabènes11 
120-47-84-Hydroxybenzoate d’éthyleParabènes11 
4191-73-54-Hydroxybenzoate d’isopropyleParabènes11Suivi
4247-02-34-Hydroxybenzoate d’isobutyleParabènes11 
25155-23-1dPhosphate de trixylyleAcide phosphorique et dérivés12Suivi
37310-83-1cPhosphate du (Z)-octadéc-9-én-1-olAcide phosphorique et dérivés31Suivi
68604-99-9cAcides gras insaturés en C18, phosphatesAcide phosphorique et dérivés31Suivi
68952-35-2Huiles de goudron acides, crésyliques, phosphates de phényleAcide phosphorique et dérivés21 
111174-61-9cAlcools en C8-16, produits de réaction avec le pentoxyde de phosphore (P2O5), composés avec la 2-éthylhexan-1-amineAcide phosphorique et dérivés31Suivi
119345-01-6Trichlorure de phosphore, produits de réaction avec le 1,1′-biphényle et le 2,4-bis(1,1-diméthyléthyl)phénolAcide phosphorique et dérivés11 
596-03-24′,5′-Dibromo-3′,6′-dihydroxyspiro[isobenzofurane-1(3H),9′-[9H]xanthène]-3-onePigments et colorants11Suivi
1328-04-7b,cAluminium, complexé avec l’acide 1,4-hydroxyanthraquinone-2-sulfoniquePigments et colorants31Suivi
1328-51-4b,cSel d’amine et de phtalocyanine, contenant du cuivre, disulfoPigments et colorants31Suivi
2387-03-3c2-Hydroxynaphtalène-1-carbaldéhyde-[(2-hydroxy-1-naphtyl)méthylène]hydrazonePigments et colorants31Suivi
2478-20-86-Amino-2-(2,4-diméthylphényl)-1H-benzo[de]isoquinoléine-1,3(2H)-dionePigments et colorants11Suivi
4378-61-44,10-Dibromodibenzo[def,mno]chrysène-6,12-dionePigments et colorants11Suivi
5718-26-3c2-[(1,5-Dihydro-3-méthyl-5-oxo-1-phényl-4H-pyrazol-4-ylidène)éthylidène]-1,3,3-triméthylindoline-5-carboxylate de méthylePigments et colorants31Suivi
6858-49-7cCarbanilate de 2-[4-(2,2-dicyanovinyl)-N-éthyl-3-méthylaniline]éthylePigments et colorants31Suivi
7576-65-02-(3-Hydroxy-2-quinolyl)-1H-indène-1,3(2H)-dionePigments et colorants21Suivi
12224-98-5Molybdotungstophosphate de 9-[2(éthoxycarbonyl)phényl]-3,6-bis(éthylamino)2,7-diméthylxanthyliumPigments et colorants11Suivi
13082-47-8cHydroxyde de 9-(2-carboxyphényl)-3,6-bis(diéthylamino)xanthyliumPigments et colorants31Suivi
16294-75-014H-Anthra[2,1,9-mna]thioxanthén-14-onePigments et colorants11Suivi
26694-69-9cSulfate de 9-[2-(éthoxycarbonyl)phényl]-3,6-bis(éthylamino)-2,7-diméthylxanthylium et d’éthylePigments et colorants31Suivi
42373-04-6cChlorure de 3-méthyl-2-[(1-méthyl-2-phényl-1H-indol-3-yl)azo]thiazoliumPigments et colorants31Suivi
62973-79-9b,cMolybdosilicate de 9-(2-carboxyphényl)-3,6-bis(diéthylamino)xanthyliumPigments et colorants31Suivi
63022-09-3b,cMolybdophosphate de 9-(2-carboxyphényl)-3,6-bis(diéthylamino)xanthyliumPigments et colorants31Suivi
68310-07-6Molybdophosphate de 3,6-bis(éthylamino)-9[2-(méthoxycarbonyl)phényl]-2,7-diméthylxanthyliumPigments et colorants11Suivi
68409-66-5cMolybdophosphate de (4-{[4-(diéthylamino)phényl][4-(éthylamino)-1-naphtyl]méthylène}cyclohexa-2,5-dién-2-ylidène)diéthylammoniumPigments et colorants31Suivi
68814-02-8b,c(4-{Bis[p-(diéthylamino)phényl]méthylène}cyclohexa2,5-dién-1-ylidène)diéthylammonium, molybdophosphatePigments et colorants31Suivi
80083-40-5b,cXanthylium, [(éthoxycarbonyl)-2 phényl]-9 bis(éthylamino)-3,6 diméthyl-2,7, molybdotungstosilicatePigments et colorants31Suivi
102082-92-8c3,6-Bis(diéthylamino)-9-[2-(méthoxycarbonyl)phényl]xanthylium, molybdosilicatePigments et colorants31Suivi
9015-54-7Hydrolysats de protéinesProtéines et dérivés11 
92113-31-0Collagènes, hydrolysatsProtéines et dérivés11 
111174-63-1cProduits de réaction d’hydrolysats de protéines du cuir avec le chlorure d’isostéaroyleProtéines et dérivés31Suivi
74-86-2AcétylènePSSA211 
57-09-0cBromure de cétrimoniumComposés d'ammonium quaternaire31Suivi
78-21-7Sulfate de 4-éthyl-4-hexadécylmorpholinium et d’éthyleComposés d'ammonium quaternaire21Suivi
3327-22-8Chlorure de (3-chloro-2-hydroxypropyl)triméthylammoniumComposés d'ammonium quaternaire21Suivi
61791-34-2cSulfate mixte de 4-éthyl-4-alkyl(de soja)morpholinium et d’éthyleComposés d'ammonium quaternaire31Suivi
71011-25-1cComposés de l’ion ammonium quaternaire, benzyl(alkyle de suif hydrogéné)diméthyles, chlorures, composés avec la bentonite et les chlorures de bis(alkyle de suif hydrogéné)diméthylammoniumComposés d'ammonium quaternaire31Suivi
72102-40-0c3-Amino-N-éthyl-N,N-diméthylpropan-1-aminium, dérivés N-acyles de lanoline, sulfates d’éthyleComposés d'ammonium quaternaire31Suivi
90459-62-4cAcide octadécanoïque, produits de réaction avec la diéthylènetriamine, quaternisés par le sulfate de diméthyleComposés d'ammonium quaternaire31Suivi
115340-80-2c3-Amino-N-éthyl-N,N-diméthylpropan-1-aminium, dérivés N-acylés d’huile de blé, sulfates d’éthyleComposés d'ammonium quaternaire31Suivi
1740-19-8Acide [1R-(1α,4aβ,10aα)]-1,2,3,4,4a,9,10,10a-octahydro-7-isopropyl-1,4a-diméthylphénanthrène-1-carboxyliqueRésines et colophanes21Suivi
8046-19-3Styrax (baume)Résines et colophanes11Suivi
26266-77-3[1R-(1α,4aβ,4bα,10aα)]-Dodécahydro-7-isopropyl-1,4a-diméthylphénanthrène-1-méthanolRésines et colophanes11Suivi
68186-14-1Acides résiniques et acides colophaniques, esters de méthyleRésines et colophanes11Suivi
73138-82-6cAcides résiniques et acides colophaniquesRésines et colophanes31Suivi
91081-53-7cColophane, produits de réaction avec le formaldéhydeRésines et colophanes31Suivi
69-72-7Acide salicyliqueSalicylates11Suivi
87-22-9Salicylate de phénéthyleSalicylates11Suivi
68917-75-9Essences de wintergreenSalicylates11Suivi
84012-15-7Extrait de bouleau (Betula alba)Salicylates11Suivi
107-46-0HexaméthyldisiloxaneSiloxanes21 
141-62-8cDécaméthyltétrasiloxaneSiloxanes31Suivi
141-63-9cDodécaméthylpentasiloxaneSiloxanes31Suivi
541-05-9HexaméthylcyclotrisiloxaneSiloxanes21 
2627-95-41,1,3,3-Tétraméthyl-1,3-divinyldisiloxaneSiloxanes21 
33204-76-1cQuadrosilaneSiloxanes31Suivi
69430-24-6DiméthylcyclosiloxanesSiloxanes22 
1533-45-5c2,2′-(Vinylènedi-p-phénylène)dibenzoxazoleStilbènes31Suivi
3426-43-5c4,4′-Bis[(4-anilino-6-méthoxy-1,3,5-triazin-2-yl)amino]stilbène-2,2′-disulfonate de disodiumStilbènes31Suivi
4193-55-94,4′-Bis(6-anilino-{4-[bis(2-hydroxyéthyl)amino]-1,3,5-triazin-2-yl}amino)stilbène-2,2′-disulfonate de disodiumStilbènes22 
16090-02-14,4′-Bis[(4-anilino-6-morpholino-1,3,5-triazin-2-yl)amino]stilbène-2,2′-disulfonate de disodiumStilbènes22 
68784-26-9Phénol, dodécyl-, sulfurisé, carbonates, sels de calcium, superbasiquesAlkylphénols (dodécylphénols) substitués11 
80-54-62-(4-tert-Butylbenzyl)propionaldéhydeTerpènes et terpénoïdes11 
80-56-8Pin-2(3)-èneTerpènes et terpénoïdes21 
87-44-5CaryophyllèneTerpènes et terpénoïdes11 
88-84-6(1S-cis)-1,2,3,4,5,6,7,8-Octahydro-7-isopropylidène-1,4-diméthylazulèneTerpènes et terpénoïdes11 
117-98-6Acétate de 1,2,3,3a,4,5,6,8a-octahydro-2-isopropylidène-4,8-diméthylazulén-6-yleTerpènes et terpénoïdes21 
469-61-4[3R-(3α,3aβ,7β,8aα)]-2,3,4,7,8,8a-Hexahydro-3,6,8,8-tétraméthyl-1H-3a,7-méthanoazulèneTerpènes et terpénoïdes11 
470-40-6c[1AS-(1aα,4aβ,8aR*)]-1,1a,4,4a,5,6,7,8-Octahydro-2,4a,8,8-tétraméthylcyclopropa[d]naphtalèneTerpènes et terpénoïdes31Suivi
471-53-4cÉnoxoloneTerpènes et terpénoïdes31Suivi
489-40-7c[1AR-(1aα,4α,4aβ,7bα)]-1a,2,3,4,4a,5,6,7b-Octahydro-1,1,4,7-tétraméthyl-1H-cycloprop[e]azulèneTerpènes et terpénoïdes31Suivi
489-84-97-Isopropyl-1,4-diméthylazulèneTerpènes et terpénoïdes11 
489-86-12-((3S,8S)-1,2,3,4,5,6,7,8-Octahydro-3,8-diméthylazulén-5-yl)propan-2-olTerpènes et terpénoïdes11 
495-62-56-Méthyl-2-(4-méthylcyclohex-3-ényl)hept-1,5-dièneTerpènes et terpénoïdes11 
514-51-2[1S-(1α,4α,7α)]-1,2,3,4,5,6,7,8-Octahydro-1,4,9,9-tétraméthyl-4,7-méthanoazulèneTerpènes et terpénoïdes11 
546-28-1[3R-(3α,3aβ,7β,8aα)]-Octahydro-3,8,8-triméthyl-6-méthylène-1H-3a,7-méthanoazulèneTerpènes et terpénoïdes11 
639-99-6(1S,2S,4R)-(-)-α,α-Diméthyl-1-vinyl-o-menth-8-ène-4-méthanolTerpènes et terpénoïdes11 
1113-21-9(E,E)-3,7,11,15-Tétraméthylhexadéca-1,6,10,14-tétraén-3-olTerpènes et terpénoïdes11 
3407-42-93-(5,5,6-Triméthylbicyclo[2.2.1]hept-2-yl)cyclohexan-1-olTerpènes et terpénoïdes11Suivi
3691-12-1cα-GuaièneTerpènes et terpénoïdes31Suivi
3738-00-9Dodécahydro-3a,6,6,9a-tétraméthylnaphto[2,1-b]furaneTerpènes et terpénoïdes11 
4572-09-2cAcide 3β-hydroxy-11-oxo-oléan-12-én-29-oïque composé (1:) prréparé avec l’allantoïneTerpènes et terpénoïdes31Suivi
4630-07-3c[1R-(1α,7β,8α)]-1,2,3,5,6,7,8,8a-Octahydro-1,8a-diméthyl-7-isopropénylnaphtalèneTerpènes et terpénoïdes31Suivi
8000-27-9Essences de bois de cèdreTerpènes et terpénoïdes11 
8000-46-2Essences de géraniumTerpènes et terpénoïdes11 
8001-61-4Baumes de copahuTerpènes et terpénoïdes12 
8002-09-3Essences de pinTerpènes et terpénoïdes21 
8006-64-2Essence de térébenthineTerpènes et terpénoïdes11 
8006-78-8Essences de feuille de laurierTerpènes et terpénoïdes11Suivi
8006-87-9Essences de santalTerpènes et terpénoïdes11 
8007-01-0Essences de roseTerpènes et terpénoïdes11 
8007-02-1Essences de lemon-grass des Indes occidentalesTerpènes et terpénoïdes21 
8007-08-7Essences de gingembreTerpènes et terpénoïdes11 
8008-31-9Essences de mandarineTerpènes et terpénoïdes11 
8008-52-4Essences de coriandreTerpènes et terpénoïdes11 
8008-57-9Essences d’orange douceTerpènes et terpénoïdes11 
8008-93-3Essences d’armoise absintheTerpènes et terpénoïdes11Suivi
8013-10-3cHuiles de cadeTerpènes et terpénoïdes31Suivi
8014-19-5Essences de palmarosaTerpènes et terpénoïdes11 
8015-77-8Essences de bois de roseTerpènes et terpénoïdes11 
8016-37-3Essences de myrrheTerpènes et terpénoïdes11 
8016-85-1Essences de tangerineTerpènes et terpénoïdes11 
8016-88-4Essences d’estragonTerpènes et terpénoïdes11 
8021-28-1Essences de sapinTerpènes et terpénoïdes11 
8022-56-8Essences de saugeTerpènes et terpénoïdes11 
8022-96-6Essences de jasminTerpènes et terpénoïdes11 
8023-75-4Essences de jonquilleTerpènes et terpénoïdes11 
8024-08-6Essences de violetteTerpènes et terpénoïdes11 
8024-43-9Parfums et essences de jasminTerpènes et terpénoïdes11 
8031-03-6Essences de mimosaTerpènes et terpénoïdes12 
9005-90-7TérébenthineTerpènes et terpénoïdes11 
17627-44-06-Méthyl-2-(4-méthylcyclohex-3-ényl)hept-2,5-dièneTerpènes et terpénoïdes11 
22451-73-6BulnésolTerpènes et terpénoïdes11 
25428-43-7(R*,R*)-(±)-α,4-Diméthyl-α-(4-méthyl-3-pentényl)cyclohex-3-ène-1-méthanolTerpènes et terpénoïdes11 
29350-73-0[1S-(1α,4α,4aα,6α,8aβ)]-Décahydro-4-isopropyl-1,6-diméthylnaphtalène, dérivé didéhydriqueTerpènes et terpénoïdes11 
37677-14-84-(4-Méthyl-3-pentényl)cyclohex-3-ène-1-carbaldéhydeTerpènes et terpénoïdes11 
52474-60-91-Méthyl-3-(4-méthyl-3-pentényl)cyclohex3-ène-1-carbaldéhydeTerpènes et terpénoïdes11 
52475-86-21-Méthyl-4-(4-méthyl-3-pentényl)cyclohex3-ène-1-carbaldéhydeTerpènes et terpénoïdes11 
59056-62-1Acétate d’octahydro-7,7,8,8-tétraméthyl-2,3b-méthano-3bHcyclopenta[1,3]cyclopropa[1,2]benzène-4-méthyleTerpènes et terpénoïdes21 
65113-99-7α,β,2,2,3-Pentaméthylcyclopent-3-ène-1-butanolTerpènes et terpénoïdes11 
65405-84-7α,2,2,6-Tétraméthylcyclohexène-1-butyraldéhydeTerpènes et terpénoïdes11 
66068-84-64-(5,5,6-Triméthylbicyclo[2.2.1]hept-2yl)cyclohexan-1-olTerpènes et terpénoïdes11Suivi
66327-54-61-Méthyl-4-(4-méthylpentyl)cyclohex3-ène-1-carbaldéhydeTerpènes et terpénoïdes11 
68608-32-2Terpènes et terpénoïdes de l’essence de cèdreTerpènes et terpénoïdes11 
68877-29-2(1,7,7-Triméthylbicyclo[2.2.1]hept-2-yl)cyclohexan1-olTerpènes et terpénoïdes11Suivi
68916-97-2Essences de marruke blancTerpènes et terpénoïdes11 
68917-29-3dTerpènes et terpénoïdes de l’essence de clou de girofleTerpènes et terpénoïdes21Suivi
68917-65-7Terpènes et terpénoïdes de l’essence de vétiverTerpènes et terpénoïdes11 
68990-83-0Essences de bois de cèdre du TexasTerpènes et terpénoïdes11 
70788-30-62,2,6-Triméthyl-α-propylcyclohexanepropanolTerpènes et terpénoïdes11 
70955-71-4o-Méthoxyphénol, produits de réaction avec le camphéne, hydrogénésTerpènes et terpénoïdes11Suivi
84082-54-2Lierre, Hedera helix, extraitsTerpènes et terpénoïdes11 
84961-67-1cExtrait de Verbena officinalisTerpènes et terpénoïdes31Suivi
90045-36-6cExtrait de Ginkgo bilobaTerpènes et terpénoïdes31Suivi
90045-38-8cExtrait de ginseng (Panax quinquefolius)Terpènes et terpénoïdes31Suivi
107898-54-43,3-Diméthyl-5-(2,2,3-triméthylcyclopent-3-ényl)pent4-én-2-olTerpènes et terpénoïdes21 
164288-52-2Extrait d’arbre à liège (Phellodendron amurense)Terpènes et terpénoïdes11 
60-24-22-MercaptoéthanolThiols11 
75-18-3Sulfure de diméthyleThiols11 
150-60-7Disulfure de dibenzyleThiols21 
25103-58-6tert-DodécanethiolThiols21Suivi
71159-90-5cα,α,4-Triméthylcyclohex-3-ène-1-méthanethiolThiols31Suivi
73984-93-7c5-(tert-Dodécyldithio)-1,3,4-thiadiazole-2(3H)-thioneThiols31Suivi
632-99-5[4-(4-Aminophényl)(4-iminocyclohexa-2,5-diénylidène)méthyl]-2-méthylaniline, chlorhydrateTriarylméthanes11Suivi
61-82-5AmitroleTriazoles11 
121-82-4cPerhydro-1,3,5-trinitro-1,3,5-triazineTriazoles31Suivi
288-88-01,2,4-TriazoleTriazoles11 
3089-11-0Hexakis(méthoxyméthyl)mélamineTriazoles13Suivi
3319-31-1Benzène-1,2,4-tricarboxylate de tris(2-éthylhexyle)Triméllitates11 
53894-23-8Benzène-1,2,4-tricarboxylate de triisononyleTriméllitates11 
68515-60-6Acide benzène-1,2,4-tricarboxylique, esters de trialkyles en C7-9, ramifiés et linéairesTriméllitates11 
70225-05-7Mélange d’esters tridécyliques et isodécyliques ramifiés de l’acide benzène-1,2,4-tricarboxyliqueTriméllitates11 
94109-09-8Benzène-1,2,4-tricarboxylate de tri(tridécyle)Triméllitates11 
67-97-0cColécalciférolVitamines et dérivés31Suivi
68-26-8RétinolVitamines et dérivés11 
116-31-4RétinaldéhydeVitamines et dérivés11 
7235-40-7β,β-CarotèneVitamines et dérivés11 
11103-57-4Vitamine AVitamines et dérivés11 
59-50-7ChlorocrésolS. O.11 
62-44-2PhénacétineS. O.11 
64-17-5ÉthanolS. O.13 
64-19-7dAcide acétiqueS. O.13 
77-73-63a,4,7,7a-Tétrahydro-4,7-méthanoindèneS. O.11 
88-19-7Toluène-2-sulfonamideS. O.11 
90-93-7c4,4′-Bis(diéthylamino)benzophénoneS. O.31Suivi
91-44-17-(Diéthylamino)-4-méthylbenzopyr-2-oneS. O.11Suivi
91-51-02-{[3-(4-t-butylphényl)-2-méthylpropylidène]amino}benzoate de méthyleS. O.11 
92-70-6Acide 3-hydroxy-2-naphtoïqueS. O.21Suivi
98-88-4Chlorure de benzoyleS. O.21Suivi
100-40-34-VinylcyclohexèneS. O.11 
101-20-2TriclocarbanS. O.21 
105-60-2ξ-CaprolactameS. O.11 
108-03-21-NitropropaneS. O.11 
108-24-7Anhydride acétiqueS. O.11 
109-87-5DiméthoxyméthaneS. O.11 
110-85-0PipérazineS. O.11 
119-61-9BenzophénoneS. O.11 
123-77-3C,C′-Azodi(formamide)S. O.11 
126-13-6Di(acétate)-hexaisobutyrate de saccharoseS. O.11 
132-27-42-Biphénylate de sodiumS. O.11Suivi
139-05-9Cyclamate de sodiumS. O.11 
271-89-6BenzofuraneS. O.11 
302-17-02,2,2-Trichloroéthane-1,1-diolS. O.11 
647-42-73,3,4,4,5,5,6,6,7,7,8,8,8-Tridécafluorooctan-1-olS. O.11 
4390-04-9c2,2,4,4,6,8,8-HeptaméthylnonaneS. O.31Suivi
5064-31-3Nitrilotriacétate de trisodiumS. O.11 
5089-22-5c2,2′-(Naphtalène-1,4-diyl)bis(benzoxazole)S. O.31Suivi
8013-01-2Extraits de levureS. O.11 
8021-39-4Créosote de boisS. O.11 
15827-60-8Acide [[(phosphonométhyl)imino]bis[éthane-2,1-diylnitrilobis(méthylène)]]tétrakisphosphoniqueS. O.13 
27193-86-8cDodécylphénolS. O.31Suivi
61790-49-6Huiles de saindoux sulfuriséesS. O.21Suivi
66071-94-1Maïs, eau de trempageS. O.11 
68511-50-22-Méthylprop-1-ène sulfuréS. O.11Suivi
68649-11-6Dimère du déc-1-ène, hydrogénéS. O.11 
68649-12-7Tétramère du déc-1-ène, mélangé avec le trimère du déc-1-ène, hydrogénéS. O.12 
68909-20-6Bis(triméthylsilyl)amine, produits d’hydrolyse avec la siliceS. O.11 
68909-77-32,2′-Oxydiéthanol, produits de réaction avec l’ammoniac, résidus morpholiniquesS. O.13 
84696-24-2cExtrait de Lotus corniculatusS. O.31Suivi
129828-23-5Acides gras, produits de réaction du tallöl avec le phtalate de butylphénylméthyle, le 2-(diméthylamino)éthanol, la morpholine et des sulfonates de pétrole à proportion plus que stoechiométrique de calciumS. O.11 

Tableau des notes

* Les substances dont seuls de faibles volumes sont actuellement utilisés au Canada, mais qui appartiennent à une classe de danger élevée ou qui présentent d'autres caractéristiques de danger, ont été ciblées en vue d'un suivi supplémentaire de leurs modes d'utilisation, et leur niveau de priorité sera réévalué si de nouveaux renseignements deviennent disponibles.

Abréviations : NR CAS - numéro de registre du Chemical Abstracts Service; PGPC - Plan de gestion des produits chimiques; S. O. - Sans objet.

a Substance figurant à la partie confidentielle de la Liste intérieure des substances (LIS)

b La partie métallique sera évaluée dans le cadre des évaluations ultérieures de substances inorganiques.

c Substance initialement classée comme présentant un risque très préoccupant, dont la classification a été rajustée à la baisse, soit au niveau de risque faible, à la lumière du faible taux régional d'émission (voir la section 7.1.1). Dans de tels cas, on propose d'effectuer le suivi des modes d'utilisation de la substance.

d La classe de danger de cette substance a été révisée après l'application de la règle de cohérence de la classification (voir la section 6).

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