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Annexes de l'évaluation préalable pour le Défi concernant
le décaméthylcyclopentasiloxane
(D5)
Numéro de registre du Chemical Abstracts Service
541-02-6
Environnement Canada
Santé Canada
Novembre 2008
Retour à l'évaluation préalable
Annexes
- Annexe 1 : Limites supérieures estimées de l'absorption quotidienne de D5 pour la population canadienne (µg/kg p. c./j. pour divers groupes d'âge)
- Annexe 2 : Modélisation de l’exposition des consommateurs
- Annexe 3 : Récapitulatif des informations concernant les effets du décaméthylcyclopentasiloxane (D5) sur la santé
- Annexe 4 : Étude de l'évaluation probabiliste de l'exposition au D5
- Figure 1. Moyenne et 90e percentile des expositions cutanées chez les enfants en fonction de différents scénarios
- Figure 2. Moyenne et 90e percentile des expositions par inhalation chez les enfants en fonction de différents scénarios
- Figure 3. Moyenne et 90e percentile des expositions par ingestion chez les enfants (allaités et non allaités) en fonction de différents scénarios
- Figure 4. Moyenne et 90e percentile des expositions par ingestion chez les enfants (2 à 4 ans et 4 à 11 ans) en fonction de différents scénarios
- Figure 5. Moyenne et 90e percentile des expositions totales chez les enfants en fonction des voies d'exposition (population générale)
- Figure 6. Moyenne et 90e percentile des expositions totales chez les enfants en fonction des voies d'exposition (population de subsistance)
- Figure 7. Moyenne et 90e percentile des expositions cutanées chez les adultes en fonction de différents scénarios
- Figure 8. Moyenne et 90e percentile des expositions par inhalation chez les adultes en fonction de différents scénarios
- Figure 9. Moyenne et 90e percentile des expositions par ingestion chez les adultes en fonction de différents scénarios
- Figure 10. Moyenne et 90epercentile des expositions totales chez les adultes en fonction des voies d'exposition (population générale)
- Figure 11. Moyenne et 90epercentile des expositions totales chez les adultes en fonction des voies d'exposition (population de subsistance)
- Annexe 5 : Paramètres d'entrée de la modélisation dans divers milieux applicable au D5 aux fins de l'évaluation écologique préalable
Annexe 1 : Limites supérieures estimées de l'absorption quotidienne de D5 pour la population canadienne (µg/kg p. c./j. pour divers groupes d'âge)
Voie d'exposition | 0 à 6 mois[1] | 0,5 à 4 ans[5] | 5 à 11 ans[6] | 12 à 19 ans[7] | 20 à 59 ans[8] | 60 ans et plus[9] | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Allaités[2] | Lait maternisé[3] | Aliments solides[4] | |||||||
Air ambiant[10] | 0,09 | 0,19 | 0,15 | 0,08 | 0,07 | 0,07 | |||
Air intérieur[11] | 96,3 | 206,3 | 161 | 91,5 | 78,6 | 68,3 | |||
Eau potable[12] | 0,45 | 0,01 | 0,004 | 0,004 | 0,003 | 0,002 | 0,002 | 0,002 | |
Aliments et boissons[13] | 2,97 | 1,62 | 0,92 | 0,50 | 0,32 | 0,29 | |||
Sol[14] | < 0,001 | < 0,001 | < 0,001 | < 0,001 | < 0,001 | < 0,001 | |||
Absorption totale | 96,9 | 96,4 | 99,3 | 208 | 162 | 92,0 | 79,0 | 68,7 |
[2] La concentration la plus élevée de D5 détectée dans le lait maternel humain était de 4,5 µg/L en Suède (Kaj et al., 2005). On suppose que les enfants allaités de 0 à 6 mois ont un taux d'absorption de 0,75 kg de lait maternel par jour (Santé Canada, 1998).
[3] Pour les nourrissons nourris exclusivement au lait maternisé, l'absorption d'eau représente uniquement le volume requis pour reconstituer ce dernier. Aucune donnée n'a été trouvée sur les concentrations détectables de D5 dans l'eau potable, le lait maternisé ou les aliments de bébé au Canada. Vers 4 mois, environ 50 % des nourrissons commencent à manger des aliments solides, vers 6 mois, la proportion passe à 90 % (SBSC, 1990).
[4] L'absorption alimentaire se base sur une consommation de 0,3 L d'eau et jusqu'à 1,18 kg d'aliments par jour. Ce profil d'absorption est présenté comme un cas hypothétique extrême et ne reflète pas les pratiques d'alimentation recommandées pour les nourrissons.
[5] On suppose que le sujet pèse 15,5 kg, qu'il respire 9,3 m3 d'air par jour, qu'il boit 0,7 L d'eau par jour et qu'il ingère 100 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
[6] On suppose que le sujet pèse 31,0 kg, qu'il respire 14,5 m3 d'air par jour, qu'il boit 1,1 L d'eau par jour et qu'il ingère 65 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
[7] On suppose que le sujet pèse 59,4 kg, qu'il respire 15,8 m3 d'air par jour, qu'il boit 1,2 L d'eau par jour et qu'il ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
[8] On suppose que le sujet pèse 70,9 kg, qu'il respire 16,2 m3 d'air par jour, qu'il boit 1,5 L d'eau par jour et qu'il ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
[9] On suppose que le sujet pèse 72,0 kg, qu'il respire 14,3 m3 d'air par jour, qu'il boit 1,6 L d'eau par jour et qu'il ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
[10] On a mesuré le D5 dans l'air ambiant près de sources ponctuelles au Canada, aux États-Unis, en Europe et en Asie. La concentration la plus élevée mesurée ailleurs qu'à proximité d'une source ponctuelle (2,5 µg/m3, à Manglerud, en Norvège) a été utilisée comme concentration de D5 dans l'air ambiant (Norden, 2005). On suppose que les Canadiens passent 3 heures par jour à l'extérieur (Santé Canada, 1998).
[11] On a détecté le D5 dans 85 % des 130 échantillons d'air prélevés dans des habitations à Syracuse (État de New York). La valeur maximale de D5 dans l'air intérieur était de 1 560 µg/m3 (NYIEQ, 2005). On estime que le 90e percentile des concentrations dans l'air de D5 (393 µg/m3) dans cette étude sur l'air intérieur est approprié pour calculer la limite d'exposition supérieure estimée. L'ensemble des données utilisées comprend celles d'une enquête sur les chambres à coucher des habitations en Suède, dans lesquelles on a détecté du D5 dans 63 % des échantillons, à une concentration maximale de 79,4 µg/m3 (Kaj et al. 2005). On suppose que les Canadiens passent 21 heures par jour à l'intérieur (Santé Canada, 1998).
[12] Aucune donnée n'a été trouvée sur les concentrations de D5 dans l'eau potable au Canada. On n'a pas détecté de D5 dans deux échantillons d'eau de surface à distance des sources ponctuelles en Norvège. Une limite supérieure de détection de 0,09 µg/L a été utilisée (Norden, 2005).
[13] On n'a pas trouvé de données sur les concentrations de D5 dans les aliments au Canada. On a déclaré des concentrations de D5 de 3,4 ng/g en poids humide dans des filets de limandes à queue jaune pêchés dans les eaux norvégiennes (NILU, 2007). On a utilisé une valeur de 0,1 ppm de D5 pour les produits laitiers et deux groupes d'aliments transformés. La concentration maximale de DMPS (no CAS 9006-65-9, diméthylpolysiloxane) dans certains aliments transformés est limitée par règlement à 10 ppm[*]. On a supposé qu'il y avait une proportion de 1 % de D5 dans les DMPS et que le quart des produits laitiers et la moitié des aliments transformés avaient été traités par des antimousses qui contiennent du D5. Les quantités d'aliments consommées par jour et par groupe d'âge sont décrites par Santé Canada (1998). On estime à 0,01 µg/kg p. c./j. l'absorption quotidienne de D5 provenant des emballages d'aliments par un adulte (selon une réponse par courriel de la Section des emballages de produits alimentaires et additifs de fabrication de la Direction générale des produits de santé et des aliments de Santé Canada, 27 février 2008; ne figure pas dans les références).
[14] On n'a pas trouvé de données canadiennes sur les concentrations de D5 dans le sol. On n'a pas détecté de D5 dans deux échantillons de sol des îles Féroé prélevés dans une décharge abandonnée et dans une autre en exploitation. On a utilisé une limite supérieure de détection de 5 µg/kg (Norden, 2005).
[*] Règlement sur les aliments et drogues Division 16.C.R.C., c. 870.
Annexe 2 : Modélisation de l’exposition des consommateurs
Exemple de rapport établi à l’aide du logiciel ConsExpo (version 4.1)
Produit
Fixatif pour femmes contenant du D5 – Répartition 80/20
Composé
Nom du composé : Décaméthylcyclopentasiloxane
No CAS : 541-02-6
Poids moléculaire : 371 g/mol
Pression de vapeur : 33,2 Pascal
Koe : 8,03 log décimal
Données générales sur l'exposition
Fréquence d'exposition : 1,2 j-1
Poids corporel : 69 kilogramme
Modèle d'inhalation : exposition à la vapeur – débit constant
Fraction pondérale du composé : 0,3 fraction
Durée de l'exposition : 8 heure
Volume de l'enceinte : 80 m3
Débit de ventilation : 1 h-1
Quantité appliquée : 5,4 gramme
Durée du rejet : 8 heure
Modèle d'absorption : fraction
Fraction absorbée : 0,02 fraction
Débit d'inhalation : 22 m3/j
Modèle cutané : contact cutané direct avec le produit – application instantanée
Fraction pondérale du composé : 0,3 fraction
Surface exposée : 1,44 x 103cm2
Quantité appliquée : 1,4 gramme
Modèle d'absorption : fraction
Fraction absorbée : 0,0017 fraction
Résultat
Absorption par inhalation : estimations ponctuelles
Concentration moyenne par événement : 2,21 mg/m3
Concentration moyenne le jour de l'exposition : 0,885 mg/m3
Concentration dans l'air, moyenne annuelle : 0,885 mg/m3/j
Dose aiguë (interne) : 0,0047 mg/kg
Dose chronique (interne) : 0,00564 mg/kg/j
Absorption par voie cutanée : estimations ponctuelles
Charge cutanée : 0,292 mg/cm2
Dose externe : 6,09 mg/kg
Dose aiguë (interne) : 0,0103 mg/kg
Dose chronique (interne) : 0,0124 mg/kg/j
Valeur globale d'absorption (estimations ponctuelles)
Dose totale externe : 6,32 mg/kg
Dose aiguë totale (interne) : 0,0151 mg/kg
Dose chronique totale (interne) : 0,0181 mg/kg/j
Tableau 1. D5 - Dose systémique due à l'exposition à des produits d'hygiène – Femme de 69 kg
Produit | Quantité par appli- cation (en grammes) | Source | Fré- quence quoti- dienne | Source | Fraction pondé- rale de VMS | Source | Facteur de réten- tion | Par inha- lation, mg/kg p. c./j (abs. 2 %) | Par voie cutanée, mg/kg p. c./j (abs. 0,17 ) | Par voie orale, mg/kg p. c./j (abs. 52 % | Total, mg/kg p. c./j. |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Bâton déodorant | 0,8 | RIVM | 1 | Maxim | 0,58 | NMI | 1 | 0,00113 | 0,00229 | ||
Lotion pour le corps | 8 | RIVM | 1,5 | RIVM | 0,63 | Article 71 | 1 | 0,00184 | 0,0373 | ||
Écran solaire | 6,1 | RIVM | 0,2 | RIVM | 0,347 | NMI | 1 | 0,00003 | 0,00205 | ||
Lotion hydratante pour le visage | 2,5 | RIVM | 2 | RIVM | 0,63 | Article 71 | 1 | 0,0204 | 0,0155 | ||
Maquillage pour le visage | 0,8 | RIVM | 1 | RIVM | 0,63 | Article 71 | 1 | 0,00123 | 0,00248 | ||
Rouge à lèvres | 0,01 | Maxim | 4 | RIVM | 0,25 | Maxim | 1 | 0 | 0,00005 | 0,0603 | |
Fixatif | 6,8 | RIVM | 1,2 | RIVM | 0,3 | SDC | 0,1 | 0,00564 | 0,00124 | ||
Shampooing | 20 | RIVM | 0,7 | RIVM | 0,03 | SDC | 0,01 | 0 | 0,00002 | ||
Revitalisant | 20 | RIVM | 0,3 | RIVM | 0,63 | Article 71 | 0,01 | 0 | 0,000186 | ||
Produit de coiffure | 4,7 | Maxim | 0,6 | Maxim | 0,63 | Article 71 | 0,1 | 0,00437 | 0,00084 | ||
Totaux | 0,035 | 0,062 | 0,0603 | 0,16 |
Modélisation del'exposition des consommateurs est fondée sur ConsExpo (RIVM, 2006)
Hypothèses de base
- Poids corporel, 69 kg
- Absorption par inhalation, 2,0 % (Tobin et al., 2008); absorption cutanée, 0,17 % (Jovanovic et al., 2008); absorption par ingestion, 52 % (Dow Corning, 1998).
- Pour les produits laissés sur la peau, sauf le rouge à lèvres, 20 % de la quantité appliquée est disponible pour l'absorption cutanée, et 80 % s'évapore.
- Pour le rouge à lèvres, 20 % est disponible pour l'absorption cutanée et 80 %, pour l'absorption par ingestion.
Sources
- NMI : voir NMI dans les références NMI, 2007
- RIVM : voir dans les références RIVM, 2006
- CNS : voir dans les références CNS, 2007
- Article 71 : voir dans les références Environnement Canada, 2007
- Maxim : voir dans les références Maxim, 1998
Annexe 3 : Récapitulatif des informations concernant les effets du décaméthylcyclopentasiloxane (D5) sur la santé
Paramètre | Concentration minimale avec effet[1] / résultats |
---|---|
Toxicité aiguë | DL50 la plus faible, par voie orale : plus de 4 800 mg/kg p. c. chez des rats Wistar (Löser, 1984). Autres études : Pauluhn (1984). Aucune autre étude d'absorption cutanée n'a été trouvée. |
Toxicité à court terme, doses répétées | DMEO la plus faible, par voie orale :5 mg/kg, selon une augmentation significative de l'activité enzymatique du foie (CYP2B1/2 et EROD) chez des rats mâles et femelles Sprague-Dawley (SD) traités à 1, 5, 20 ou 100 mg/kg p. c./j. de D5 dans de l'huile de maïs, administré quotidiennement par gavage pendant 4 jours. À 20 mg/kg p. c./j. et plus, augmentation significative du poids relatif du foie (on a observé une augmentation de 33 % à 100 mg/kg p. c./j.) chez les rats femelles (Zhang et al., 2000). CMEO la plus faible, par inhalation :150 mg/m3 (10 ppm), selon une augmentation de l'incidence et de la sévérité des proliférations des cellules calciformes dans le niveau 1 dans les fosses nasales pour les deux sexes. Des rats mâles et femelles Fischer 344 ont été exposés par inhalation en milieu confiné à 0, 150, 380, 1 100 ou 2 400 mg/m3 (0, 10, 25, 75 ou 160 ppm) de D5 6 h/j pendant 28 jours. À 380 mg/m3 (25 ppm), on a noté une augmentation du poids relatif de la rate pour les deux sexes seulement après une période de rétablissement de 14 jours. À 1 100 mg/m3 (75 ppm), on a noté une augmentation de l'incidence et de la sévérité des inflammations submucosales dans les fosses nasales chez les rats mâles, et à 2 400 mg/m3 (160 ppm), une augmentation du poids des poumons et de l'accumulation des macrophages alvéolaires focaux dans les poumons pour les deux sexes, avec une augmentation notable du poids relatif du foie pour les deux sexes (13 % chez les femelles, 5 % chez les mâles), une augmentation du poids relatif du thymus chez les mâles (14 %) et une diminution de la phosphatase alcaline sérique chez les femelles (même après une période de rétablissement de 14 j) [Burns-Naas et al., 1998a]. DSENO la plus élevée, par voie cutanée :1 600 mg/kg p. c./j., basée sur une étude n'aboutissant à aucun effet nocif systémique chez des rats SD exposés par voie cutanée dans des conditions d'occlusion de 6 h/j et 7 j/semaine pendant 28 jours (pas de DMEO à 1 600 mg/kg p. c./j.). Signes d'absorption cutanée et de métabolisme selon une analyse d'urine (Dow Corning, 1990c). |
Toxicité subchronique | DMEO la plus faible, par voie orale :100 mg/kg p. c./j. pour une augmentation significative du poids du foie (pourcentages d'augmentation non déclarés) chez des rats Wistar des deux sexes, traités à 100, 330 ou 1 000 mg/kg p. c./j. pendant 13 semaines par gavage oral (Jager et Hartmann, 1991). CMEO la plus faible, par inhalation :700 mg/m3 (46 ppm), selon une augmentation liée à la dose du poids absolu et relatif des poumons pour les deux sexes (et une nouvelle augmentation chez les femelles après une période de rétablissement d'un mois), selon une augmentation significative des rapports pondéraux foie/cerveau chez les femelles (augmentation de 13, 9 et 16 % à 700, 1 300 et 3 700 mg/m3, respectivement) et de la gamma-glutamyl transférase (γ-GT) chez les rats femelles [rats Fischer 344 exposés au D5 par le nez seulement 6 h/j et 5 j/semaine pendant 3 mois à des concentrations de 0, 400, 700, 1 300 ou 3 700 mg/m3 (0, 26, 46, 86 ou 244 ppm)]. À 1 300 mg/m3 (86 ppm), on a noté une diminution de la lactatedéshydrogénase sérique chez les femelles (même après une période de rétablissement d'un mois). À 3 700 mg/m3 (224 ppm), on a observé une augmentation de l'accumulation des macrophages focaux et une inflammation interstitielle dans les poumons chez les deux sexes (Burns-Naas et al., 1998b). Aucune autre étude d'absorption cutanée n'a été trouvée. |
Toxicité chronique/ cancérogénicité | Des groupes de rats Fischer 344 ont été exposés à des concentrations de vapeur de 0, 150, 600 ou 2 400 mg/m3 (0, 10, 40 ou 160 ppm) de D5 6 h/j et 5 j/semaine pendant 6 mois (6 mâles et 6 femelles par groupe), 12 mois (10 mâles et 10 femelles par groupe) et 12 mois, avec 12 mois de récupération (20 mâles et 20 femelles par groupe) ou 24 mois (60 mâles et 60 femelles par groupe). Les femelles exposées à la concentration la plus élevée de D5 présentaient une augmentation significative des tumeurs utérines, et plus particulièrement des adénocarcinomes endométriaux (Dow Corning, 2005; U.S. EPA, 2005; Lassen et al., 2005). Dans le sous-groupe de 6 mois, on a noté une augmentation de l'incidence des inclusions hyalines dans l'épithélium nasal des voies respiratoires et olfactives pour les deux sexes, du poids relatif du foie chez les femelles et de la concentration de calcium sérique pour les deux sexes, ainsi que du volume corpusculaire moyen (VCM) chez les femelles à 2 400 mg/m3 (160 ppm). Dans le sous-groupe de 12 mois, on a noté une diminution de la concentration d'urée et une augmentation de la concentration de cholestérol chez les femelles à 600 et à 2 400 mg/m3, et à 2 400 mg/m3, une augmentation du poids absolu du foie, des rapports pondéraux foie/corps et foie/cerveau chez les femelles (de 11, 10 et 10 %, respectivement), de la gamma-glutamyl transférase sérique (γ-GT), des triglycérides, du calcium et du VCM chez les femelles, et une diminution de l'aspartate amino transférase (AST) chez les mâles. Dans le sous-groupe de l'exposition de 12 mois suivie d'une période de récupération de 12 mois, on a noté une augmentation de l'incidence des inclusions hyalines dans l'épithélium nasal des voies respiratoires et olfactives pour les deux sexes à 600 et à 2 400 mg/m3, une diminution des rapports pondéraux cerveau/corps chez les femelles (8 %) à 2 400 mg/m3. L'incidence combinée de polypes adénomateux endométriaux et d'adénocarcinomes était de 1, 1, 0 et 3 dans les groupes traités à 0, 150, 600 ou 2 400 mg/m3, respectivement, mais la tendance ou la différence n'était pas statistiquement significative. Dans le groupe de 24 mois, on a observé une augmentation de l'incidence des inclusions hyalines dans l'épithélium nasal des voies respiratoires et olfactives pour les deux sexes et des rapports pondéraux foie/cerveau chez les mâles (9 %) à 2 400 mg/m3 (160 ppm). L'incidence des adénocarcinomes endométriaux était de 0, 1, 0, 5 pour les groupes traités à 0, 150, 600 ou 2 400 mg/m3, respectivement, ce qui représente une différence statistiquement significative. L'incidence des polypes adénomateux endométriaux était de 1, 0, 1, 0, respectivement, ce qui ne représente pas de différence statistiquement significative. |
Toxicité sur le plan du développement | Aucune étude de toxicité sur le plan du développement n'a été trouvée. |
Toxicité sur le plan de la reproduction | CSENO par inhalation, toxicité sur le plan de la reproduction : 2 400 mg/m3 (160 ppm), selon une étude de deux générations au cours de laquelle des rats SD ont été exposés par inhalation en milieu confiné à 0, 450, 1 050 ou 2 400 mg/m3 (0, 30, 70 ou 160 ppm) de D5 6 h/j de 70 jours avant l'accouplement au jour de gestation 20, période d'accouplement comprise, et encore une fois du jour d'allaitement 5 jusqu'au sacrifice des animaux du groupe F1 (Siddiqui et al., 2007). Activité œstrogène négative : il n'a pas été observé d'augmentation du poids humide ou sec des utérus ou de la hauteur des cellules épithéliales utérine après une période d'exposition par inhalation de 16 h/j pendant 3 jours chez des rats SD et F344 à la dose de 2 400 mg/m3 (160 ppm) [Quinn et al., 2007]. |
Perturbation endocrinienne in vitro | Le D5 n'était pas lié aux récepteurs d'œstrogènes humains a (ERa) ou ß (ERß), et des résultats négatifs ont été obtenus pour l'épreuve du gène rapporteur de l'ERa dans une lignée de cellules épithéliales humaines MCF-7. De plus, le D5 ne semblait pas présenter d'affinité de liaison pour les récepteurs de la progestérone (RP) et des résultats négatifs ont été obtenus pour l'épreuve du gène rapporteur du PRß (Quinn et al., 2007). |
Génotoxicité et paramètres connexes in vivo | Dommages à l'ADN : Négatif : on n'a pas noté d'augmentation significative de la synthèse de l'ADN non programmée (SANP) dans les principaux hépatocytes chez des rats F344 exposés au D5 par inhalation en milieu confiné à raison de 2 400 mg/m3 (160 ppm) 6 h/j pendant 7 jours (Dow Corning, 2004a). Formation de micronoyaux : Négatif : pas d'augmentation significative de la fréquence des micronoyaux dans les cellules de moelle osseuse chez des rats F344 exposés au D5 par inhalation en milieu confiné à raison de 2 400 mg/m3 (160 ppm) 6 h/j pendant 7 jours (Dow Corning, 2004a). |
Génotoxicité et paramètres connexes in vivo | Mutagénicité : Négatif pour la mutation inverse bactérienne :Salmonella typhimurium TA98, TA100, TA1535, TA1537, TA1538 et souches d'Escherichia coli W3110/polA+, P3748/polA-, avec et sans activation (Isquith et al. 1988; Dow Corning, 2004c; Litton Bionetics, 1978). Négatif pour la mutation inverse bactérienne :souche Escherichia coli WP2 uvrA, avec et sans activation (Dow Corning, 2004c). Négatif pour la mutation génétique au locus TK : lymphomes dans des cellules de souris L5178Y, avec et sans activation (Isquith et al., 1988) Négatif pour la conversion des gènes mitotiques : souche D4 de Saccharomyces cerevisiae (Isquith et al., 1988) Aberrations chromosomiques : Négatif : lymphomes dans des cellules de souris, avec et sans activation (Isquith et al., 1988) Négatif : cellules V79 de hamsters chinois, avec et sans activation (Dow Corning, 2004b). Échange de chromatides sœurs : Négatif : lymphomes dans des cellules de souris, avec et sans activation (Isquith et al., 1988) Dommages à l'ADN : Négatif : épreuve de l'élution alcaline dans des cellules de lymphomes de souris, avec et sans activation (Isquith et al., 1988) Négatif : épreuve de réparation de l'ADN chez E. Coli pol A+/-, avec et sans activation (Isquith et al., 1988) |
Annexe 4 : Étude de l'évaluation probabiliste de l'exposition au D5
Projet : Évaluation probabiliste de l'exposition au D5
Tâche : Évaluation probabiliste de l'exposition au D5 menée par le SEHSC (Silicones Environmental, Health and Safety Council)
Pour : Santé Canada (Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs)
Par : infoscientific, Henderson, au Nevada (États-Unis)
Période : Août-septembre, 2008
Résumé
Une étude de l'évaluation probabiliste de l'exposition au D5 soumise par le SEHSC a été effectuée. Des commentaires pouvant contribuer à l’établissement du rapport d'évaluation préalable concernant le D5 sont fournis dans ce rapport.
L'exposition quotidienne des « utilisateurs uniquement » a été estimée selon une analyse Monte Carlo réalisée à l'aide de Crystal Ball. Des résumés des moyennes d'absorption et du 90e percentile pour les expositions ont été générés pour différentes catégories de population (enfants et adultes).
Concernant les expositions par voies cutanée et orale, l'évaluation actuelle révèle des expositions plus élevées que celle réalisée par le SEHSC. Cette différence est principalement attribuable à la prise en compte de la catégorie « utilisateur uniquement » dans l'évaluation actuelle alors que l'évaluation du SEHSC prenait en compte les catégories « utilisateurs » et « non utilisateurs ». L'exposition par voie cutanée est plus élevée chez les enfants et les adultes. La crème de change, la lotion pour le corps et l'écran solaire constituent les principales sources d'exposition par voie cutanée, la vapeur calmante par inhalation, et l'antimousse et le poisson par ingestion.
Introduction
Dans le cadre du programme canadien de gestion des substances chimiques, Santé Canada a déterminé que le décaméthylcyclopentasiloxane (D5) devait faire l'objet d'une étude aux fins de l'évaluation préalable.
Le SEHSC a fourni à Santé Canada des informations sur le D5 dans le but de préparer le rapport d'évaluation préalable relatif au D5. Ces informations contenaient des données sur la toxicité non disponibles dans la documentation, ainsi qu'une évaluation complète de l'exposition effectuée à l'aide d'une analyse Monte Carlo. L'évaluation de l'exposition contenait des informations sur les concentrations en D5 dans différents milieux naturels et sur les profils d'utilisation des produits par les consommateurs.
Santé Canada a retenu les services de la société infoscientific (États-Unis) afin qu’elle analyse l'évaluation probabiliste de l'exposition au D5 effectuée par le SEHSC et formule des commentaires qui contribueraient à la préparation du rapport d'évaluation préalable concernant le D5.
Description
L'évaluation probabiliste basée sur le D5 qu’a effectué le SEHSC selon la méthode Monte Carlo comprenait différents scénarios établis en fonction de l'âge et de la voie d'exposition, soit :
- Enfants par voie cutanée : lotion pour le corps, revitalisant (sans rinçage), revitalisant (avec rinçage), crème de change, shampoing (2-en-1), vapeur calmante, démêlant aérosol, écran solaire
- Enfants par ingestion : antimousse, tétine de biberon, poisson (population générale), poisson (population de subsistance), lait maternel, légumes-feuilles (légumes verts), viande, lait, sucette, légumes racines, bec de tasse, sols, pailles, eau
- Enfants par ingestion : médicaments en vente libre (MVL)
- Enfants par inhalation : air intérieur, air extérieur, vapeur calmante
- Adultes par voie cutanée : après-rasage, lotion pour le corps, revitalisant (sans rinçage), revitalisant (avec rinçage), fond de teint, fixatif, mascara, lotion hydratante, soins des ongles, déodorant à bille, shampoing, bâton déodorant, vapeur calmante, écran solaire, crème contour des yeux
- Adultes par ingestion : antimousse, poisson (population générale), poisson (population de subsistance), légumes-feuilles (légumes verts), rouge à lèvres, viande, lait, tubercules, sol, eau
- Adultes par ingestion : médicaments en vente libre (MVL)
- Adultes par inhalation : air intérieur, air extérieur, vapeur calmante
Des estimations par voie d'exposition et concernant l’exposition totale ont été réalisées pour les catégories de population suivantes :
- Enfants : âgés de 0 à 6 mois (allaités)
- Enfants : âgés de 0 à 6 mois (non allaités)
- Enfants : âgés de 0 à 6 mois (garçons)
- Enfants : âgés de 0 à 6 mois (filles)
- Enfants : âgés de 7 à 11 mois (allaités)
- Enfants : âgés de 7 à 11 mois (non allaités)
- Enfants : âgés de 1 à 2 ans (allaités)
- Enfants : âgés de 1 à 2 ans (non allaités)
- Enfants : âgés de 2 à 4 ans
- Enfants : âgés de 6 mois à 4 ans (garçons)
- Enfants : âgés de 6 mois à 4 ans (filles)
- Enfants : âgés de 4 à 11 ans (garçons)
- Enfants : âgés de 4 à 11 ans (filles)
- Adultes : âgés de 12 à 19 ans (garçons)
- Adultes : âgés de 12 à 19 ans (filles)
- Adultes : âgés de 20 à 59 ans (hommes)
- Adultes : âgés de 20 à 59 ans (femmes)
- Adultes : âgés de 60 ans et plus (hommes)
- Adultes : âgés de 60 ans et plus (femmes)
Les documents et fichiers de données suivants ont été fournis dans le cadre de l'étude :
- D5_Kids, fichier Excel compatible avec Crystal Ball contenant toutes les valeurs d'exposition calculées pour les enfants
- D5_Adults, fichier Excel compatible avec Crystal Ball contenant toutes les valeurs d'exposition calculées pour les adultes
- UPDATED Final Submission for Health Canada – D5, fichier Word contenant des informations sur la toxicité et l'exposition relatives au D5
- Attachment 1 – Exposure Assessment for D5, rapport au format Word expliquant l'évaluation probabiliste de l'exposition et comprenant les données entrées et générées
Les procédures suivantes ont été appliquées lors de l'étude de l'évaluation probabiliste du D5 soumise par le SEHSC :
- Étude des documents fournis par Santé Canada
- Identification de scénarios d'exposition en fonction des produits, des voies d'exposition et des catégories de population
- Utilisation des fichiers Excel fournis par Santé Canada (D5_Kids.xls et D5_Adults.xls; créés par le SEHSC) comme points de départ
- Assurance qualité sur les calculs probabilistes dans Crystal Ball
- Génération des données probabilistes Monte Carlo dans Crystal Ball et comparaison de ces données à celles répertoriées dans les documents fournis par le SEHSC
- Commentaire sur la rigueur de l'évaluation probabiliste réalisé par l’industrie (SEHSC) et détermination de la validité d'une éventuelle prise en compte de celle-ci dans l'évaluation préalable du D5
Il est important de mentionner que l'étude n'a pas permis d'effectuer les tâches suivantes :
- Valider la liste des scénarios englobant toutes les expositions au D5 chez les enfants et les adultes
- Valider les valeurs en entrée utilisées dans l'évaluation du SEHSC
- Valider les sources des valeurs en entrée
En revanche, elle a permis de :
- vérifier les cellules indiquées par Crystal Ball Assumptions (vérifier l'affectation des paramètres de distribution pour les données en entrée)
- vérifier les cellules indiquées par Crystal Ball Forecasts (vérification de l'affectation des résultats)
- vérifier les formules des différents calculs
Quelques erreurs ont été détectées dans les calculs. Ces erreurs, qui apparaissent dans les cellules de formule, correspondent à des références incorrectes à des données de formule en entrée (des références incorrectes à des cellules ont été fournies).
Chaque scénario d'exposition par voie cutanée, ingestion ou inhalation est associé à deux paramètres relatifs à l'utilisation : la fréquence d'utilisation/l'occurrence (le nombre de fois par jour) et le pourcentage de la population impliquée dans le scénario. Pour le paramètre de « fréquence d'utilisation/occurrence », les valeurs utilisées pour l'évaluation du SEHSC ont également été utilisées pour l'évaluation actuelle. Toutefois, lorsqu'elles étaient inférieures à 1,0, une valeur de 1,0 a été attribuée.
L'évaluation du SEHSC repose essentiellement sur le paramètre « pourcentage de la population incluse dans le scénario » afin d'estimer les expositions pour la population générale qui comprend des utilisateurs et des non-utilisateurs. L'évaluation actuelle n'utilise absolument pas ce paramètre. Par exemple, si l'on considère un scénario auquel 20 % de la population participerait et que l'on réalise une évaluation probabiliste dans Crystal Ball à l'aide de 200 000 simulations, l'évaluation du SEHSC comportera 160 000 estimations avec des valeurs nulles et 40 000 estimations avec des valeurs supérieures à zéro. En revanche, l'évaluation actuelle comportera 200 000 estimations avec des valeurs supérieures à zéro. Ainsi, les estimations relatives à la moyenne de l'absorption et au 90e percentile pour l'exposition qui ont été générées par l'évaluation actuelle seront supérieures à celles générées par l'évaluation du SEHSC. En conclusion, les expositions des « utilisateurs uniquement » sont significativement différentes lorsque l'on compare les résultats générés par le SEHSC et par infoscientific.
Une synthèse des résultats d'exposition a été générée pour 1) des scénarios individuels par voie d'exposition, 2) des scénarios multiples par voie d'exposition (exposition totale par voie d'exposition) et 3) des scénarios multiples regroupés pour plusieurs voies d'exposition (exposition totale).
L'estimation de l'exposition totale par voie correspond à la somme des expositions pour chaque scénario. L'estimation de l'exposition totale pour plusieurs voies, correspond, quant à elle, à la somme des expositions pour chaque voie. Considérons des simulations Monte Carlo uniques réalisées dans le cadre de deux évaluations probabilistes distinctes : (1) une évaluation de type « utilisateur uniquement » (semblable à l'évaluation actuelle) et (2) une évaluation de type « utilisateur/non-utilisateur » (semblable à l'évaluation du SEHSC).
Dans le cas (1), il existe, pour chaque scénario, une probabilité définie que l'individu représenté dans la simulation participe à ce scénario. Dans le cas de plusieurs scénarios, l'individu ne participe donc qu'à une partie et non à l'ensemble des scénarios. Des estimations de l'exposition sont générées pour les scénarios auxquels l'individu participe. L'exposition totale correspond à la somme des expositions de chaque scénario. Ce cas peut être utilisé pour représenter des individus dans une population.
En revanche, dans le cas (2), la probabilité que l'individu représenté dans la simulation participe à chaque scénario est égale à 1,0 (100 %), et ce, pour tous les scénarios. Dans ce cas, pour plusieurs scénarios, l'individu est compris dans tous les scénarios. L'exposition totale, qui correspond à la somme des expositions de tous les scénarios, représente l'ensemble des scénarios. La probabilité qu'un individu issu d'une population générale participe à l'ensemble des scénarios est nulle.
Si l'on se fonde sur les explications ci-dessus concernant les deux cas, dans l'évaluation actuelle, les synthèses de type « utilisateur uniquement » générées pour les scénarios individuels peuvent être considérées comme valides. Toutefois, les synthèses générées pour les expositions totales, pour une ou toutes les voies, sont peu probables et doivent être considérées avec prudence. Pour les expositions totales, les estimations générées par le SEHSC semblent plus acceptables que celles générées par l'évaluation actuelle.
L'ajout d'expositions parmi les voies d'exposition doit être effectué après évaluation des paramètres toxicologiques propres aux différentes voies. En cas d'incohérence de ces paramètres, les expositions totales par voie ne peuvent être ajoutées sans l'application de facteurs d'absorption ou de pénétration et/ou de puissance appropriés.
Sommaire et analyse des résultats de l'exposition : Enfants
Tableau 1. Expositions moyennes chez les enfants (basées sur 200 000 simulations Crystal Ball)
Expositions moyennes | 0 à 6 mois | 6 mois à 4 ans | 4 à 11 ans | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
M | F | M | F | M | F | ||
Voie cutanée | Shampoing 2-en-1 | 3,636E-07 | 2,178E-07 | 1,760E-07 | 1,038E-07 | 2,358E-07 | 1,417E-07 |
Lotion pour le corps | 3,625E-03 | 3,517E-03 | |||||
Revitalisant (sans rinçage) | 2,498E-04 | 1,492E-04 | |||||
Revitalisant (avec rinçage) | 7,513E-06 | 4,497E-06 | |||||
Vapeur calmante | 1,447E-05 | 1,495E-05 | 6,662E-06 | 6,464E-06 | |||
Crème de change | 5,665E-03 | 5,944E-03 | 2,742E-03 | 2,832E-03 | |||
Démêlant aérosol | 1,654E-07 | 9,776E-08 | 7,617E-08 | 4,228E-08 | |||
Écran solaire | 2,409E-03 | 2,529E-03 | 2,915E-03 | 3,011E-03 | 2,684E-03 | 2,605E-03 | |
Total pour la voie cutanée | 8,075E-03 | 8,473E-03 | 5,672E-03 | 5,858E-03 | 6,573E-03 | 6,282E-03 | |
Inhalation | Air intérieur | 2,403E-04 | 2,523E-04 | 2,251E-04 | 2,326E-04 | 1,515E-04 | 1,362E-04 |
Air extérieur | 4,775E-06 | 5,006E-06 | 4,472E-06 | 4,619E-06 | 3,012E-06 | 2,707E-06 | |
Vapeur calmante | 2,921E-03 | 3,017E-03 | 1,965E-03 | 1,767E-03 | |||
Total pour l'inhalation | 2,451E-04 | 2,573E-04 | 3,151E-03 | 3,255E-03 | 2,119E-03 | 1,905E-03 | |
Ingestion | Antimousse | 9,252E-04 | 8,539E-04 | ||||
Tétine de biberon | |||||||
Poisson (général) | 4,499E-04 | 3,883E-04 | |||||
Légumes verts | 2,069E-08 | 2,126E-08 | |||||
Lait maternel | |||||||
Viande | 7,121E-08 | 6,347E-08 | |||||
Lait | 1,027E-07 | 8,833E-08 | |||||
Sucette | |||||||
Légume racine | 1,129E-05 | 1,051E-05 | |||||
Bec de tasse | 5,176E-05 | 5,176E-05 | |||||
Sol | 2,181E-06 | 2,116E-06 | |||||
Pailles | 2,133E-05 | 2,069E-05 | |||||
Poisson (de subsistance) | 3,770E-04 | 3,657E-04 | |||||
Eau | 1,461E-07 | 1,418E-07 | |||||
MVL | 5,434E-03 | 5,701E-03 | 1,316E-03 | 1,359E-03 | 2,213E-06 | 2,146E-06 | |
Total pour l'ingestion, population de subsistance | 4,372E-03 | 4,372E-03 | 2,794E-03 | 2,794E-03 | 1,389E-03 | 1,305E-03 | |
Total pour l'ingestion, population générale | 2,654E-03 | 2,654E-03 | 2,428E-03 | 2,428E-03 | 1,462E-03 | 1,328E-03 | |
Total | Total (population de subsistance) | 1,813E-02 | 1,880E-02 | 1,293E-02 | 1,327E-02 | 1,008E-02 | 9,494E-03 |
Total (population générale) | 1,641E-02 | 1,709E-02 | 1,257E-02 | 1,290E-02 | 1,016E-02 | 9,517E-03 |
Le tableau ci-dessus (tableau 1) récapitule tous les résultats d'exposition chez les enfants en tant que valeurs moyennes. Comparées aux résultats similaires générés par l'évaluation du SEHSC, presque toutes les valeurs sont plus élevées dans l'évaluation actuelle. Par rapport à l'évaluation du SEHSC, l'évaluation actuelle permet d'obtenir des résultats d’environ 1,79 à 2,32 fois supérieurs pour le total des expositions cutanées, d’environ 1,00 à 13,56 fois le total des expositions par inhalation et d’environ 0,97 à 1,56 fois le total des expositions par ingestion (population générale). La principale raison de ces différences est que la SEHSC a évalué des utilisateurs et des non-utilisateurs alors que l'évaluation actuelle a uniquement pris en compte les utilisateurs.
Lorsque les estimations des expositions sont calculées pour plusieurs groupes d'âges, les estimations des groupes d'âges inférieurs sont en général supérieures à celles des groupes d'âges supérieurs. Dans les scénarios d'exposition par voie cutanée, la crème de change, l'écran solaire et la lotion pour le corps constituent les principales sources d'exposition. En ce qui concerne l’exposition par inhalation, il s'agit de la vapeur calmante et par ingestion, des médicaments en vente libre (MVL) pour les groupes d'âges inférieurs et du poisson (de subsistance) pour les groupes d'âges supérieurs.
Tableau 2. Expositions moyennes par ingestion chez les enfants allaités et non allaités
Expositions moyennes | 0 à 6 mois | 7 à 11 mois | 1 à 2 ans | 2 à 4 ans | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Allaité | Non allaité | Allaité | Non allaité | Allaité | Non allaité | Tous | ||
Ingestion | Antimousse | 1,060E-03 | 2,904E-03 | 1,145E-03 | 2,260E-03 | 1,259E-03 | 1,821E-03 | 1,390E-03 |
Tétine de biberon | 4,871E-04 | 3,484E-04 | 2,900E-04 | 2,092E-04 | ||||
Poisson (général) | 3,341E-06 | 3,980E-04 | 1,700E-04 | 4,794E-04 | 4,800E-04 | 4,828E-04 | 5,023E-04 | |
Légumes verts | 4,889E-08 | 3,968E-08 | 1,749E-08 | 3,329E-08 | 6,773E-08 | 2,030E-08 | 2,718E-08 | |
Lait maternel | 3,425E-04 | 2,009E-04 | 1,124E-04 | |||||
Viande | 5,972E-08 | 4,442E-08 | 5,182E-08 | 7,268E-08 | 5,008E-08 | 9,237E-08 | 9,152E-08 | |
Lait | 1,355E-07 | 1,343E-07 | 6,381E-08 | 1,957E-07 | 1,778E-07 | 2,985E-07 | 1,639E-07 | |
Sucette | 4,873E-04 | 4,873E-04 | 3,485E-04 | 3,485E-04 | 2,902E-04 | 2,902E-04 | 2,093E-04 | |
Légume racine | 1,961E-05 | 2,103E-05 | 2,126E-05 | 2,799E-05 | 1,702E-05 | 1,998E-05 | 1,571E-05 | |
Bec de tasse | 2,436E-04 | 2,436E-04 | 1,743E-04 | 1,743E-04 | 1,451E-04 | 1,451E-04 | 1,046E-04 | |
Sol | 9,959E-06 | 9,959E-06 | 7,123E-06 | 7,123E-06 | 5,929E-06 | 5,929E-06 | 4,277E-06 | |
Pailles | 4,873E-04 | 9,740E-05 | 6,967E-05 | 6,967E-05 | 5,799E-05 | 5,799E-05 | 4,184E-05 | |
Poisson (de subsistance) | 1,721E-03 | 1,721E-03 | 1,231E-03 | 1,231E-03 | 1,025E-03 | 1,025E-03 | 7,393E-04 | |
Eau | 6,673E-07 | 6,673E-07 | 4,773E-07 | 4,773E-07 | 3,973E-07 | 3,973E-07 | 2,866E-07 |
Le tableau 2 (ci-dessus) récapitule les expositions moyennes par ingestion chez les enfants allaités et non allaités. Il n'y a aucune différence significative entre les résultats de l'évaluation actuelle (présentés ci-dessus) et ceux de l'évaluation du SEHSC. Les deux principales sources d'exposition par ingestion chez cette catégorie sont l'antimousse et le poisson (de subsistance).
Tableau 3. 90e percentile des expositions chez les enfants (basées sur 200 000 simulations Crystal Ball)
90e percentile des expositions | 0 à 6 mois | 6 mois à 4 ans | 4 à 11 ans | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
M | F | M | F | M | F | ||
Voie cutanée | Shampoing 2-en-1 | 7,952E-07 | 4,747E-07 | 3,847E-07 | 2,260E-07 | 5,177E-07 | 3,132E-07 |
Lotion pour le corps | 7,894E-03 | 7,662E-03 | |||||
Revitalisant (sans rinçage) | 5,265E-04 | 3,203E-04 | |||||
Revitalisant (avec rinçage) | 1,608E-05 | 9,733E-06 | |||||
Vapeur calmante | 2,019E-05 | 2,085E-05 | 9,294E-06 | 9,019E-06 | |||
Crème de change | 1,463E-02 | 1,535E-02 | 7,073E-03 | 7,312E-03 | |||
Démêlant aérosol | 3,192E-07 | 1,882E-07 | 1,468E-07 | 8,138E-08 | |||
Écran solaire | 7,264E-03 | 7,613E-03 | 8,766E-03 | 9,062E-03 | 8,081E-03 | 7,860E-03 | |
Total pour la voie cutanée | 1,849E-02 | 1,942E-02 | 1,244E-02 | 1,286E-02 | 1,391E-02 | 1,338E-02 | |
Inhalation | Air intérieur | 5,001E-04 | 5,262E-04 | 4,700E-04 | 4,859E-04 | 3,185E-04 | 2,853E-04 |
Air extérieur | 1,137E-05 | 1,200E-05 | 1,071E-05 | 1,100E-05 | 7,186E-06 | 6,495E-06 | |
Vapeur calmante | 4,379E-03 | 4,522E-03 | 2,964E-03 | 2,640E-03 | |||
Total pour l'inhalation | 5,038E-04 | 5,298E-04 | 4,663E-03 | 4,813E-03 | 3,155E-03 | 2,808E-03 | |
Ingestion | Antimousse | 1,680E-03 | 1,567E-03 | ||||
Tétine de biberon | |||||||
Poisson (général) | 1,008E-03 | 8,716E-04 | |||||
Légumes verts | 3,873E-09 | 4,007E-09 | |||||
Lait maternel | |||||||
Viande | 1,425E-07 | 1,276E-07 | |||||
Lait | 1,991E-07 | 1,747E-07 | |||||
Sucette | |||||||
Légume racine | 2,966E-05 | 2,903E-05 | |||||
Bec de tasse | 6,587E-05 | 6,587E-05 | |||||
Sol | 4,180E-06 | 4,056E-06 | |||||
Pailles | 2,715E-05 | 2,634E-05 | |||||
Poisson (de subsistance) | 8,404E-04 | 8,146E-04 | |||||
Eau | 2.901E-07 | 2,813E-07 | |||||
MVL | 1,304E-02 | 1,366E-02 | 3,627E-03 | 3,746E-03 | 5,306E-06 | 5,150E-06 | |
Total pour l'ingestion, population de subsistance | 7,195E-03 | 7,195E-03 | 4,406E-03 | 4,406E-03 | 2,333E-03 | 2,203E-03 | |
Total pour l'ingestion, population générale | 4,326E-03 | 4,326E-03 | 3,804E-03 | 3,804E-03 | 2,488E-03 | 2,266E-03 | |
Total | Total (population de subsistance) | 3,317E-02 | 3,456E-02 | 2,201E-02 | 2,260E-02 | 1,756E-02 | 1,673E-02 |
Total (population générale) | 3,102E-02 | 3,242E-02 | 2,155E-02 | 2,215E-02 | 1,773E-02 | 1,677E-02 |
Le tableau ci-dessus (tableau 3) récapitule tous les résultats d'exposition chez les enfants en tant que valeurs du 90e percentile. Comparées aux résultats similaires générés par l'évaluation du SEHSC, presque toutes les valeurs sont plus élevées dans l'évaluation actuelle. Par rapport à l'évaluation du SEHSC, l'évaluation actuelle permet d'obtenir des résultats d’environ 1,33 à 1,69 fois supérieurs pour le total des expositions par voie cutanée, d’environ 1,00 à 9,83 fois le total des expositions par inhalation et d’environ 0,97 à 1,36 fois le total des expositions par ingestion (population générale). La principale raison de ces différences est que la SEHSC a évalué des utilisateurs et des non-utilisateurs alors que l'évaluation actuelle a uniquement pris en compte les utilisateurs.
Tableau 4. 90e percentile des expositions par ingestion chez les enfants allaités et non allaités
90e percentile des expositions | 0 à 6 mois | 7 à 11 mois | 1 à 2 ans | 2 à 4 ans | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Allaité | Non allaité | Allaité | Non allaité | Allaité | Non allaité | Tous | ||
Ingestion | Antimousse | 2,706E-03 | 5,188E-03 | 2,490E-03 | 3,981E-03 | 2,423E-03 | 3,240E-03 | 2,487E-03 |
Tétine de biberon | 6,202E-04 | 4,434E-04 | 3,901E-04 | 2,663E-04 | ||||
Poisson (général) | 6,719E-06 | 9,746E-04 | 3,701E-04 | 1,082E-03 | 1,146E-03 | 1,063E-03 | 1,126E-03 | |
Légumes verts | 1,028E-08 | 1,011E-08 | 2,465E-09 | 6,328E-09 | 1,852E-08 | 3,972E-09 | 4,953E-09 | |
Lait maternel | 4,587E-04 | 3,428E-04 | 1,952E-04 | |||||
Viande | 1,471E-07 | 9,750E-08 | 1,133E-07 | 1,476E-07 | 9,887E-08 | 1,841E-07 | 1,825E-07 | |
Lait | 3,244E-07 | 3,045E-07 | 1,349E-07 | 4,601E-07 | 3,777E-07 | 5,904E-07 | 3,267E-07 | |
Sucette | 6,201E-04 | 6,201E-04 | 4,432E-04 | 4,432E-04 | 3,907E-04 | 3,907E-04 | 2,662E-04 | |
Légume racine | 5,571E-05 | 6,142E-05 | 5,768E-05 | 7,632E-05 | 4,353E-05 | 5,262E-05 | 4,168E-05 | |
Bec de tasse | 3,100E-04 | 3,100E-04 | 2,216E-04 | 2,216E-04 | 1,953E-04 | 1,953E-04 | 1,331E-04 | |
Sol | 1,909E-05 | 1,909E-05 | 1,365E-05 | 1,365E-05 | 1,146E-05 | 1,146E-05 | 8,200E-06 | |
Pailles | 6,201E-04 | 1,240E-04 | 8,864E-05 | 8,864E-05 | 7,805E-05 | 7,805E-05 | 5,323E-05 | |
Poisson (de subsistance) | 3,837E-03 | 3,837E-03 | 2,744E-03 | 2,744E-03 | 2,284E-03 | 2,284E-03 | 1,648E-03 | |
Eau | 1,325E-06 | 1,325E-06 | 9,479E-07 | 9,479E-07 | 7,950E-07 | 7,950E-07 | 5,691E-07 |
Le tableau 4 (ci-dessus) récapitule le 90e percentile des expositions par ingestion chez les enfants allaités et non allaités. Il n'y a aucune différence significative entre les résultats de l'évaluation actuelle (présentés ci-dessus) et ceux de l'évaluation du SEHSC. Les deux principales sources d'exposition par ingestion chez cette catégorie sont l'antimousse et le poisson (de subsistance).
Figure 1. Moyenne et 90e percentile des expositions cutanées chez les enfants en fonction de différents scénarios
D5 : expositions cutanées, garçons, 0 à 6 mois
D5 : expositions cutanées, filles, 0 à 6 mois
D5 : expositions cutanées, garçons, 6 mois à 4 ans
D5 : expositions cutanées, filles, 6 mois à 4 ans
D5 : expositions cutanées, garçons, 4 à11 ans
D5 : expositions cutanées, filles, 4 à 11 ans
La figure 1 (ci-dessus) représente la moyenne et le 90e percentile des expositions cutanées chez les enfants en fonction de différents scénarios. Comme l'indiquent les diagrammes à barres, la crème de change, l'écran solaire et la lotion pour le corps sont les sources les plus importantes d'exposition cutanée.
Figure 2. Moyenne et 90e percentile des expositions par inhalation chez les enfants en fonction de différents scénarios
D5 : expositions par inhalation, garçons, 6 mois à 4 ans
D5 : expositions par inhalation, filles, 6 mois à 4 ans
D5 : expositions par inhalation, garçons, 4 à 11 ans
D5 : expositions par inhalation, filles, 4 à 11 ans
La figure 2 (ci-dessus) représente la moyenne et le 90e percentile des expositions par inhalation chez les enfants en fonction de différents scénarios. Comme l'indiquent les diagrammes à barres, la vapeur calmante est la source la plus importante d'exposition par inhalation.
Figure 3. Moyenne et 90e percentile des expositions par ingestion chez les enfants (allaités et non allaités) en fonction de différents scénarios
D5 : expositions par ingestion, 0 à 6 mois, allaités
D5 : expositions par ingestion, 0 à 6 mois, non allaités
D5 : expositions par ingestion, 7 à 11 mois, allaités
D5 : expositions par ingestion, 7 à 11 mois, non allaités
D5 : expositions par ingestion, 1 à 2 ans, allaités
D5 : expositions par ingestion, 1 à 2 ans, non allaités
La figure 3 (ci-dessus) représente la moyenne et le 90e percentile des expositions par ingestion chez les enfants (allaités et non allaités) en fonction de différents scénarios. Comme l'indiquent les diagrammes à barres, les sources les plus importantes d'exposition par ingestion pour cette catégorie sont l'antimousse et le poisson (pour la population générale et de subsistance).
Figure 4. Moyenne et 90e percentile des expositions par ingestion chez les enfants (2 à 4 ans et 4 à 11 ans) en fonction de différents scénarios
D5 : expositions par ingestion, 2 à 4 ans
D5 : expositions par ingestion, garçons, 4 à 11 ans
D5 : expositions par ingestion, filles, 4 à 11 ans
La figure 4 (ci-dessus) représente la moyenne et le 90e percentile des expositions par ingestion chez les enfants (2 à 4 ans et 4 à 11 ans) en fonction de différents scénarios. Les estimations d'exposition sont basées sur 200 000 simulations Crystal Ball. Comme l'indiquent les diagrammes, les sources les plus importantes d'exposition par ingestion pour ce groupe sont l'antimousse et le poisson (pour la population générale et de subsistance).
Figure 5. Moyenne et 90e percentile des expositions totales chez les enfants en fonction des voies d'exposition (population générale)
D5 : expositions, garçons, 0 mois (population générale)
D5 : expositions, filles, 0 à 6 mois (population générale)
D5 : expositions, garçons, 6 mois à 4 ans (population générale)
D5 : expositions, filles, 6 mois à 4 ans (population générale)
D5 : expositions, garçons, 4 à 11 ans (population générale)
D5 : expositions, filles, 4 à 11 ans (population générale)
La figure 5 (ci-dessus) représente la moyenne et le 90e percentile des expositions totales chez les enfants en fonction des voies d'exposition pour la population générale. La voie d'exposition la plus importante est la voie cutanée. Chez les enfants de 0 à 6 mois, en termes d'importance, la voie cutanée est suivie par les médicaments en vente libre (MVL), puis par l'ingestion; toutefois, chez les enfants de 6 mois à 4 ans, la voie cutanée est suivie par l'inhalation, puis par l'ingestion.
Figure 6. Moyenne et 90e percentile des expositions totales chez les enfants en fonction des voies d'exposition (population de subsistance)
D5 : expositions, garçons, 0 à 6 mois (population de subsistance)
D5 : expositions, filles, 0 à 6 mois (population de subsistance)
D5 : expositions, garçons, 6 mois à 4 ans (population de subsistance)
D5 : expositions, filles, 6 mois à 4 ans (population de subsistance)
D5 : expositions, garçons, 4 à 11 ans (population de subsistance)
D5 : expositions, filles, 4 à 11 ans (population de subsistance)
La figure 6 (ci-dessus) représente la moyenne et le 90e percentile des expositions totales chez les enfants en fonction des voies d'exposition pour la population de subsistance. La voie d'exposition la plus importante est la voie cutanée. Chez les enfants de 0 à 6 mois, en termes d'importance, la voie cutanée est suivie par les médicaments en vente libre (MVL), puis par l'ingestion; toutefois, chez les enfants de 6 mois à 4 ans, la voie cutanée est suivie par l'inhalation, puis par l'ingestion.
Sommaire et analyse des résultats d'exposition : Adultes
Tableau 5. Expositions moyennes chez les adultes (basées sur 200 000 simulations Crystal Ball)
Expositions moyennes | 12 à 19 ans | 20 à 59 ans | 60 ans et plus | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Hommes | Femmes | Hommes | Femmes | Hommes | Femmes | ||
Voie cutanée | Après-rasage | 1,07E-04 | 8,25E-05 | 8,45E-05 | |||
Lotion pour le corps | 3,11E-03 | 3,46E-03 | 2,40E-03 | 2,83E-03 | 2,45E-03 | 2,93E-03 | |
Vapeur calmante | 3,07E-06 | 3,41E-06 | 2,37E-06 | 2,80E-06 | 2,42E-06 | 2,90E-06 | |
Fond de teint | 1,47E-04 | 1,21E-04 | 1,25E-04 | ||||
Fixatif | 1,09E-04 | 6,44E-05 | 8,36E-05 | 5,28E-05 | 8,56E-05 | 5,46E-05 | |
Revitalisant sans rinçage | 6,21E-05 | 3,70E-05 | 4,78E-05 | 3,04E-05 | 4,89E-05 | 3,14E-05 | |
Revitalisant avec rinçage | 1,86E-06 | 1,11E-06 | 1,43E-06 | 9,08E-07 | 1,47E-06 | 9,40E-07 | |
Mascara | 3,45E-05 | 2,83E-05 | 2,93E-05 | ||||
Lotion hydratante | 1,18E-03 | 9,70E-04 | 1,00E-03 | ||||
Soins des ongles | 1,14E-04 | 9,31E-05 | 9,65E-05 | ||||
Déodorant à bille | 5,58E-04 | 4,13E-04 | 4,29E-04 | 3,38E-04 | 4,40E-04 | 3,51E-04 | |
Shampooing | 1,17E-07 | 6,95E-08 | 9,04E-08 | 5,70E-08 | 9,26E-08 | 5,90E-08 | |
Bâton déodorant | 6,54E-04 | 4,47E-04 | 5,03E-04 | 3,66E-04 | 5,15E-04 | 3,79E-04 | |
Écran solaire | 1,88E-03 | 2,09E-03 | 1,45E-03 | 1,71E-03 | 1,48E-03 | 1,77E-03 | |
Crème contour des yeux | 4,24E-05 | 4,39E-05 | |||||
Total pour la voie cutanée | 6,49E-03 | 7,99E-03 | 5,00E-03 | 6,59E-03 | 5,11E-03 | 6,83E-03 | |
Inhalation | Air intérieur | 8,48E-05 | 6,94E-05 | 6,13E-05 | 5,28E-05 | 5,36E-05 | 4,91E-05 |
Air extérieur | 1,69E-06 | 1,38E-06 | 1,22E-06 | 1,05E-06 | 1,07E-06 | 9,77E-07 | |
Vapeur calmante | 1,10E-03 | 9,01E-04 | 7,96E-04 | 6,86E-04 | 6,95E-04 | 6,37E-04 | |
Total pour l'inhalation | 1,19E-03 | 9,72E-04 | 8,59E-04 | 7,40E-04 | 7,50E-04 | 6,87E-04 | |
Ingestion | Poisson, population générale | 3,08E-04 | 2,24E-04 | 2,39E-04 | 2,36E-04 | 2,35E-04 | 2,68E-04 |
Légumes-feuilles | 1,90E-08 | 1,75E-08 | 2,21E-08 | 2,51E-08 | 2,45E-08 | 2,71E-08 | |
Tubercules | 8,39E-06 | 6,83E-06 | 7,49E-06 | 6,30E-06 | 7,33E-06 | 6,59E-06 | |
Rouge à lèvres | 1,26E-05 | 1,03E-05 | 1,07E-05 | ||||
Viande | 5,47E-08 | 3,76E-08 | 4,68E-08 | 3,32E-08 | 3,28E-08 | 2,86E-08 | |
Lait | 4,63E-08 | 3,20E-08 | 1,97E-08 | 1,89E-08 | 2,05E-08 | 1,97E-08 | |
Sol | 5,90E-07 | 6,55E-07 | 4,54E-07 | 5,37E-07 | 4,65E-07 | 5,56E-07 | |
Poisson, population de subsistance | 4,07E-04 | 4,51E-04 | 3,13E-04 | 3,70E-04 | 3,20E-04 | 3,83E-04 | |
Eau | 1,01E-07 | 1,13E-07 | 1,02E-07 | 1,20E-07 | 1,04E-07 | 1,24E-07 | |
Antimousse | 8,09E-04 | 7,98E-04 | 7,07E-04 | 6,38E-04 | 5,89E-04 | 5,63E-04 | |
MVL | 1,02E-06 | 1,13E-06 | 7,84E-07 | 9,26E-07 | 8,02E-07 | 9,59E-07 | |
Total pour l'ingestion, population générale | 1,13E-03 | 1,04E-03 | 9,55E-04 | 8,92E-04 | 8,32E-04 | 8,49E-04 | |
Total pour l'ingestion, population de subsistance | 1,23E-03 | 1,27E-03 | 1,03E-03 | 1,03E-03 | 9,17E-04 | 9,65E-04 | |
Total | Population générale | 8,80E-03 | 1,00E-02 | 6,81E-03 | 8,22E-03 | 6,70E-03 | 8,36E-03 |
Population de subsistance | 8,90E-03 | 1,02E-02 | 6,88E-03 | 8,36E-03 | 6,78E-03 | 8,48E-03 |
Le tableau ci-dessus (tableau 5) récapitule tous les résultats d'exposition chez les adultes en tant que valeurs moyennes. Comparées à des résultats similaires générés par l'évaluation du SEHSC, presque toutes les valeurs sont plus élevées dans l'évaluation actuelle. Par rapport à l'évaluation du SEHSC, on obtient avec l'évaluation actuelle des résultats d’environ 2,16 fois supérieurs pour le total des expositions par voie cutanée, d’environ 13,55 fois supérieurs pour le total des expositions par inhalation et d’environ 1,24 fois supérieurs pour le total des expositions par ingestion (population générale). La principale raison de ces différences est que la SEHSC a évalué des utilisateurs et des non-utilisateurs alors que l'évaluation actuelle a uniquement pris en compte les utilisateurs.
Tableau 6. 90e percentile des expositions chez les adultes basées sur 200 000 simulations Crystal Ball chez les enfants
90e percentile des expositions | 12 à 19 ans | 20 à 59 ans | 60 ans et plus | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Hommes | Femmes | Hommes | Femmes | Hommes | Femmes | ||
Voie cutanée | Après-rasage | 1,62E-04 | 1,24E-04 | 1,27E-04 | |||
Lotion pour le corps | 6,77E-03 | 7,51E-03 | 5,21E-03 | 6,16E-03 | 5,33E-03 | 6,38E-03 | |
Pommade à vapeur calmante | 4,29E-06 | 4,76E-06 | 3,30E-06 | 3,90E-06 | 3,38E-06 | 4,04E-06 | |
Fond de teint | 3,69E-04 | 3,02E-04 | 3,13E-04 | ||||
Fixatif | 2,70E-04 | 1,54E-04 | 2,08E-04 | 1,26E-04 | 2,13E-04 | 1,31E-04 | |
Revitalisant sans rinçage | 1,92E-04 | 1,07E-04 | 1,48E-04 | 8,79E-05 | 1,51E-04 | 9,10E-05 | |
Revitalisant avec rinçage | 5,74E-06 | 3,18E-06 | 4,42E-06 | 2,61E-06 | 4,52E-06 | 2,70E-06 | |
Mascara | 6,19E-05 | 5,08E-05 | 5,26E-05 | ||||
Lotion hydratante | 2,79E-03 | 2,29E-03 | 2,37E-03 | ||||
Soins des ongles | 1,16E-04 | 9,44E-05 | 9,75E-05 | ||||
Déodorant à bille | 1,07E-03 | 7,92E-04 | 8,26E-04 | 6,48E-04 | 8,45E-04 | 6,72E-04 | |
Shampooing | 2,50E-07 | 1,59E-07 | 1,92E-07 | 1,30E-07 | 1,97E-07 | 1,35E-07 | |
Bâton déodorant | 8,73E-04 | 9,63E-04 | 6,72E-04 | 7,90E-04 | 6,87E-04 | 8,18E-04 | |
Écran solaire | 3,38E-03 | 3,75E-03 | 2,60E-03 | 3,07E-03 | 2,66E-03 | 3,18E-03 | |
Crème contour des yeux | 7,33E-05 | 7,59E-05 | |||||
Total pour la voie cutanée | 1,04E-02 | 1,29E-02 | 8,01E-03 | 1,06E-02 | 8,20E-03 | 1,10E-02 | |
Inhalation | Air intérieur | 1,76E-04 | 1,43E-04 | 1,27E-04 | 1,09E-04 | 1,11E-04 | 1,01E-04 |
Air extérieur | 4,02E-06 | 3,31E-06 | 2,93E-06 | 2,52E-06 | 2,56E-06 | 2,33E-06 | |
Vapeur calmante | 1,62E-03 | 1,29E-03 | 1,13E-03 | 9,69E-04 | 9,93E-04 | 9,03E-04 | |
Total pour l'inhalation | 1,72E-03 | 1,37E-03 | 1,20E-03 | 1,03E-03 | 1,05E-03 | 9,58E-04 | |
Ingestion | Poisson, population générale | 6,91E-04 | 5,20E-04 | 5,39E-04 | 5,25E-04 | 5,20E-04 | 5,92E-04 |
Légumes-feuilles | 3,75E-09 | 3,39E-09 | 4,00E-09 | 4,47E-09 | 4,60E-09 | 4,78E-09 | |
Tubercules | 2,24E-05 | 1,81E-05 | 2,04E-05 | 1,75E-05 | 2,03E-05 | 1,85E-05 | |
Rouge à lèvres | 3,13E-05 | 2,57E-05 | 2,66E-05 | ||||
Viande | 1,08E-07 | 7,57E-08 | 9,41E-08 | 6,64E-08 | 6,51E-08 | 5,70E-08 | |
Lait | 9,47E-08 | 6,81E-08 | 4,11E-08 | 4,00E-08 | 4,14E-08 | 4,14E-08 | |
Sol | 7,96E-07 | 8,83E-07 | 6,12E-07 | 7,23E-07 | 6,27E-07 | 7,49E-07 | |
Poisson, population de subsistance | 9,09E-04 | 1,01E-03 | 6,99E-04 | 8,27E-04 | 7,17E-04 | 8,56E-04 | |
Eau | 1,91E-07 | 2,12E-07 | 1,74E-07 | 2,06E-07 | 1,78E-07 | 2,13E-07 | |
Antimousse | 1,46E-03 | 1,24E-03 | 1,26E-03 | 1,15E-03 | 1,03E-03 | 1,00E-03 | |
MVL | 2,45E-06 | 2,72E-06 | 1,88E-06 | 2,23E-06 | 1,93E-06 | 2,31E-06 | |
Total pour l'ingestion, population générale | 1,94E-03 | 1,56E-03 | 1,65E-03 | 1,54E-03 | 1,40E-03 | 1,44E-03 | |
Total pour l'ingestion, population de subsistance | 2,09E-03 | 1,95E-03 | 1,76E-03 | 1,76E-03 | 1,54E-03 | 1,64E-03 | |
Total | Population générale | 1,28E-02 | 1,50E-02 | 9,95E-03 | 1,23E-02 | 9,87E-03 | 1,26E-02 |
Population de subsistance | 1,30E-02 | 1,52E-02 | 1,00E-02 | 1,25E-02 | 9,96E-03 | 1,27E-02 |
Le tableau ci-dessus (tableau 6) récapitule tous les résultats d'exposition chez les adultes en tant que valeurs au 90e percentile. Comparées à des résultats similaires générés par l'évaluation du SEHSC, presque toutes les valeurs sont plus élevées dans l'évaluation actuelle. Par rapport à l'évaluation du SEHSC, on obtient avec l'évaluation actuelle des résultats d’environ 1,55 fois supérieurs pour le total des expositions par voie cutanée, d’environ 9,44 fois supérieurs pour le total des expositions par inhalation et d’environ 1,17 fois supérieurs pour le total des expositions par ingestion (population générale). La principale raison de ces différences est que la SEHSC a évalué des utilisateurs et des non-utilisateurs alors que l'évaluation actuelle a uniquement pris en compte les utilisateurs.
Figure 7. Moyenne et 90e percentile des expositions cutanées chez les adultes en fonction de différents scénarios
D5 : expositions cutanées, hommes, 12 à 19 ans
D5 : expositions cutanées, femmes, 12 à 19 ans
D5 : expositions cutanées, hommes, 20 à 59 ans
D5 : expositions cutanées, femmes, 20 à 59 ans
D5 : expositions cutanées, hommes, 60 ans et plus
D5 : expositions cutanées, femmes, 60 ans et plus
La figure 7 (ci-dessus) représente la moyenne et le 90e percentile des expositions cutanées chez les adultes en fonction de différents scénarios. Comme l'indiquent les diagrammes à barres, la lotion pour le corps, l'écran solaire et la lotion hydratante sont les sources les plus importantes d'exposition cutanée.
Figure 8. Moyenne et 90e percentile des expositions par inhalation chez les adultes en fonction de différents scénarios
D5 : expositions par inhalation, hommes, 12 à 19 ans
D5 : expositions par inhalation, femmes, 12 à 19 ans
D5 : expositions par inhalation, hommes, 20 à 59 ans
D5 : expositions par inhalation, femmes, 20 à 59 ans
D5 : expositions par inhalation, hommes, 60 ans et plus
D5 : expositions par inhalation, femmes, 60 ans et plus
La figure 8 (ci-dessus) représente la moyenne et le 90e percentile des expositions par inhalation chez les adultes en fonction de différents scénarios. Comme l'indiquent les diagrammes à barres, la vapeur calmante est la source la plus importante d'exposition par inhalation.
Figure 9. Moyenne et 90e percentile des expositions par ingestion chez les adultes en fonction de différents scénarios
D5 : expositions par ingestion, hommes, 12 à 19 ans
D5 : expositions par ingestion, femmes, 12 à 19 ans
D5 : expositions par ingestion, hommes, 20 à 59 ans
D5 : expositions par ingestion, femmes, 20 à 59 ans
D5 : expositions par ingestion, hommes, 60 ans et plus
D5 : expositions par ingestion, femmes, 60 ans et plus
La figure 9 (ci-dessus) représente la moyenne et le 90e percentile des expositions par ingestion (population générale) chez les adultes en fonction de différents scénarios. Comme l'indiquent les diagrammes à barres, l'antimousse et le poisson sont les sources les plus importantes d'exposition par ingestion.
Figure 10. Moyenne et 90e percentile des expositions totales chez les adultes en fonction des voies d'exposition (population générale)
D5 : expositions, hommes, 12 à 19 ans (population générale)
D5 : expositions, femmes, 12 à 19 ans (population générale)
D5 : expositions, hommes, 20 à 59 ans (population générale)
D5 : expositions, femmes, 20 à 59 ans (population générale)
D5 : expositions, hommes, 60 ans et plus (population générale)
D5 : expositions, femmes, 60 ans et plus (population générale)
La figure 10 (ci-dessus) représente la moyenne et le 90e percentile des expositions totales chez les adultes en fonction des voies d'exposition pour la population générale. La voie d'exposition la plus importante est la voie cutanée. Elle est suivie par l'ingestion et l'inhalation.
Figure 11. Moyenne et 90e percentile des expositions totales chez les adultes en fonction des voies d'exposition (population de subsistance)
D5 : expositions, hommes, 12 à 19 ans (population de subsistance)
D5 : expositions, femmes, 12 à 19 ans (population de subsistance)
D5 : expositions, hommes, 20 à 59 ans (population de subsistance)
D5 : expositions, femmes, 20 à 59 ans (population de subsistance)
D5 : expositions, hommes, 60 ans et plus (population de subsistance)
D5 : expositions, femmes, 60 ans et plus (population de subsistance)
La figure 11 (ci-dessus) représente la moyenne et le 90e percentile des expositions totales chez les adultes en fonction des voies d'exposition pour la population de subsistance. La voie d'exposition la plus importante est la voie cutanée. Elle est suivie par l'ingestion et l'inhalation.
Annexe 5 : Paramètres d'entrée de la modélisation dans divers milieux applicable au D5 aux fins de l'évaluation écologique préalable
Paramètre d'entrée du modèle | Valeur |
---|---|
Masse moléculaire (g/mol) | 371 |
Point de fusion (ºC) | -38 |
Point d'ébullition (ºC) | 210 |
Température (ºC) | 25 |
Masse volumique (kg/m3) | 954 |
Pression de vapeur (Pa) | 33,2 (0,249 mm Hg) |
Constante de la loi de Henry (Pa·m3/mol) | 3 350 000 (33,1 atm·m3/mol) |
Log Kae (coefficient de partage air-eau; sans dimension) | 3,13 |
Log Koe (coefficient de partage octanol-eau; sans dimension) | 8,03 |
Log Kce (coefficient de partage carbone organique-eau – L/kg) | 5,17 |
Solubilité dans l'eau (mg/L) | 0,017 |
Log Koa (coefficient de partage octanol-air; sans dimension) | 5,06 |
Coefficient de partage sol-eau (L/kg) | 2 958 |
Coefficient de partage sédiments-eau (L/kg) | 5 916 |
Coefficient de partage particules en suspension-eau (L/kg) | 29 580 |
Coefficient de partage poisson-eau (L/kg) | 13 300 |
Coefficient de partage aérosol-eau; sans dimension | 100 |
Coefficient de partage végétation-eau; sans dimension | 1 479 |
Demi-vie dans l'air (jours) | 6,9 |
Demi-vie dans l'eau (jours) | 74 |
Demi-vie dans les sédiments (jours) | 49 |
Demi-vie dans le sol (jours) | 5,25 |
Demi-vie dans la végétation (jours) | 74 |
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