Risk Management Strategy for Mercury

Figure 1 : Le cycle du mercure

La figure 1 est une image visant à expliquer le cycle du mercure. L'image comprend les symboles suivants : volcan, cheminée, terre, eau, oiseau, poisson et autres. Ces symboles sont connectés au moyen de flèches, afin de représenter, entre autres, les directions des émissions, du transport, des dépôts, de l'oxydation, de l'évasion et de la bioaccumulation. L'essence du cycle du mercure est l'émission du mercure à partir de sources d'origine naturelle et humaine dans l'atmosphère où il est ensuite transporté dans la haute atmosphère, pour enfin retomber sur terre, le plus souvent par l'entremise de précipitations. La figure 1 illustre les étapes suivantes du cycle du mercure :

  1. émissions de mercure à partir de sources naturelles, y compris la volatilisation à partir des sols et des eaux de surface; ainsi que les émissions issues des volcans et des activités humaines, comme la production d'électricité;
  2. transport de mercure dans l'atmosphère, qu'il soit à l'échelle locale ou régionale, ou à grande distance;
  3. dépôts de mercure atmosphérique sur la terre et les eaux de surface;
  4. transformation du mercure dans l'environnement sous différentes formes, comme le méthylmercure;
  5. réémission de mercure dans l'atmosphère;
  6. bioamplification du mercure en aval de la chaîne alimentaire.

Figure 2 : Les quatre catégories de sources du mercure

La figure 2 est une image illustrant les quatre catégories de sources du mercure. La figure illustre les sources de mercure dans un cycle divisé en quatre parties et comprend une image au milieu qui représente l'écosystème. Chaque partie comporte des images, comme un volcan, des émissions de cheminée, une ampoule électrique et un incendie de forêt. Les parties sont reliées par une flèche à l'écosystème au centre ou à une autre partie. Des flèches sont également présentes dans une même partie. Les quatre parties représentent les quatre catégories de sources du mercure suivantes :

  1. Les sources naturelles primaires, qui comprennent les activités volcaniques et l'érosion naturelle des dépôts à base de mercure. Une flèche droite relie cette partie à celle de l'écosystème au milieu.
  2. Les sources anthropiques (c.-à-d. humaines) primaires sont dues à la mobilisation du mercure dans les matériaux bruts, par l'entremise d'activités comme la combustion de combustibles fossiles, les activités minières ou le traitement des minerais. Des flèches pointent de cette partie vers la partie des sources anthropiques secondaires et celle de l'écosystème au milieu.
  3. Les sources anthropiques secondaires se rapportent aux produits contenant du mercure comme les batteries, les peintures, les thermomètres, les appareils électriques et électroniques, qui sont utilisés, mis au rebut et incinérés. Une flèche droite relie cette partie à celle de l'écosystème au milieu. En outre, cette partie contient le symbole du recyclage.
  4. La remobilisation et la réémission du mercure se produisent quand le mercure qui était déposé (qu’il provienne de sources anthropiques ou naturelles) est réintroduit dans l'atmosphère. Des flèches circulaires font le lien entre cette section et celle de l'écosystème.

Figure 3 : Estimation des rejets anthropiques de mercure dans le monde en 2005

La figure 3 est un diagramme à secteurs illustrant l'estimation des rejets anthropiques de mercure dans le monde en 2005. Selon la figure 3, le total des rejets anthropiques de mercure dans le monde en 2005 était d'environ 2 000 tonnes, le Canada représentant moins d'un pour cent et la Chine, 45 % des émissions mondiales. Parmi les autres pays et leur représentation dans le cadre des émissions mondiales, nous trouvons : l'Inde (9 %); l'Europe sans la Russie (9 %); l'Amérique du Sud (7 %); l'Australie et l'Océanie (7 %); l'Asie occidentale, le Japon, la Corée du Nord et la Corée du Sud (7 %); les États-Unis (6 %); l'Afrique (5 %); la Russie (4 %); le Mexique (< 1 %).

Figure 4 : Estimation des dépôts de mercure anthropique au Canada en 2006

La figure 4 est un diagramme à secteurs illustrant l'estimation des dépôts de mercure anthropique au Canada en 2006. Selon la figure 4, les dépôts de mercure anthropique au Canada en 2006 étaient d'environ 65 tonnes. Les sources nationales de dépôt représentent environ 4 %, alors que les sources étrangères sont à l’origine de plus de 95 % des dépôts de mercure au Canada, la Chine étant la principale source, avec 42 %, suivie par les États-Unis, avec 17 %. Parmi les autres pays et leur représentation dans le cadre des dépôts de mercure au Canada, nous trouvons : l'Europe sans la Russie (8 %); l'Asie occidentale, le Japon, la Corée du Nord et la Corée du Sud (7 %); l'Inde (5 %); l'Amérique du Sud (5 %); l'Australie et l'Océanie (5 %); la Russie (4 %); l'Afrique (3 %); le Mexique (< 1 %).

Figure 5 : Comparaison des émissions anthropiques canadiennes de mercure dans l’atmosphère en 1970 et 2007

La figure 5 comporte deux diagrammes à secteurs afin de comparer les émissions anthropiques canadiennes de mercure dans l’atmosphère en 1970 et 2007.

Le diagramme à secteurs à gauche indique que les émissions canadiennes de mercure dans l’atmosphère en 1970 étaient d'environ 80 tonnes. Les sources nationales et leur représentation dans le cadre des émissions canadiennes totales sont : les usines de chlore et de sourde caustique à cellule de mercure (32 %), la combustion d'autres combustibles fossiles (24 %), la fonte et l'affinage de métaux non ferreux (11 %), d'autres sources diverses (10 %), la combustion du charbon (9 %), l'incinération (6 %), la combustion du bois (4 %), les pesticides et fongicides (2 %), et la production de mercure (2 %).

Le diagramme à secteurs à droite indique que les émissions canadiennes de mercure dans l’atmosphère en 2007 étaient d'environ 7 tonnes. Les sources nationales et leur représentation dans le cadre des émissions canadiennes totales sont : la production d'électricité (30 %), les produits contenant du mercure (27 %), la fonte et l'affinage des métaux non ferreux (20 %), les sources industrielles diverses (10 %), les industries du fer et de l'acier (9 %), et l'industrie cimentière (4 %).

Figure 6 : Distribution spatiale des émissions anthropiques canadiennes de mercure dans l’atmosphère en 2007

La figure 6 est une carte montrant la distribution spatiale des émissions anthropiques canadiennes de mercure dans l’atmosphère en 2007. Elle illustre la distribution spatiale des émissions de mercure dans tout le Canada selon une grille de dix kilomètres au moyen de différentes couleurs, qui représentent les différentes concentrations d’émissions. La figure comprend également quatre insertions d'images. Trois de ces images sont des agrandissements du Lower Mainland de la Colombie-Britannique, des Prairies et du Corridor Windsor-Québec, où les concentrations d’émissions de mercure sont les plus élevées du Canada. L'autre image montre différents niveaux de concentration au moyen de différentes couleurs.

Figure 7 : Tendance des émissions canadiennes de mercure de 1970 à 2007

La figure 7 est un graphique linéaire simple illustrant la tendance des émissions canadiennes de mercure de 1970 à 2007. Cette figure montre que les émissions de mercure ont été réduites d'environ 90 % entre 1970 et 2007. Elle décrit également une grande variété d'initiatives réglementaires et non réglementaires mises en œuvre par le gouvernement du Canada au cours des dernières décennies. Ces initiatives sont représentées dans la figure par les lettres allant de A à N. Sous la figure, une section énumère les années et les titres de ces initiatives. La figure comprend également un encadré de texte expliquant que les émissions de mercure des produits contenant du mercure on été ajoutées à l'Inventaire national des rejets de polluants en 2007.