À la lumière des conclusions et des constatations de l’évaluation, les trois recommandations suivantes sont formulées :
RECOMMANDATION n°1 : Il est recommandé d’améliorer les formulaires et les outils du programme afin d’en faciliter la compréhension et l’usage.
Les constatations de l’évaluation indiquent que les clients étaient moins satisfaits de la facilité de compréhension des formulaires et des outils du programme, même s’ils se sont dits satisfaits des services reçus par le personnel du programme ÉcoAction. Plus particulièrement, les demandeurs de financement ont signalé des difficultés rattachées à la navigation dans le site Web du programme ÉcoAction. Celles-ci étaient relatives à la compréhension du guide de demande et aux critères d’admissibilité de même qu'à la façon de remplir le formulaire de demande. Les demandeurs qui ont reçu du financement ont aussi indiqué qu’il était difficile de remplir les formulaires de rapport utilisés aux fins du suivi de leurs projets.
RECOMMANDATION n°2 : Il est recommandé d’examiner les rôles, les responsabilités et les processus afin de déterminer les possibilités de clarification et d’efficience.
Le programme ÉcoAction a été conçu dans le but de financer des projets au niveau communautaire, en misant sur un excellent service à la clientèle, ce qui fait en sorte que les frais administratifs rattachés à l’exploitation du programme sont élevés. Il pourrait être utile de répertorier des pratiques exemplaires, plus particulièrement dans les régions et dans les secteurs où il serait possible de simplifier le processus de prestation, afin d’améliorer l’efficacité globale du programme. En outre, l’évaluation a mis au jour une certaine part d’incertitude parmi le personnel du programme par rapport aux rôles et responsabilités relatifs au processus décisionnel, tout particulièrement en ce qui a trait au rôle de l’UNC relativement aux régions. La clarification des rôles et des responsabilités à l’égard des processus décisionnels et de responsabilisation actuels permettrait d’assurer une base de compréhension commune et contribuerait à améliorer la mise en œuvre du programme.
RECOMMANDATION n°3 : Il est recommandé d’évaluer les processus actuellement utilisés pour définir les indicateurs environnementaux des projets et pour mesurer, enregistrer et utiliser les renseignements sur le rendement, afin d’améliorer la capacité du programme à démontrer les résultats atteints.
Il est difficile de circonscrire entièrement l’historique de rendement du programme en raison des faiblesses repérées au chapitre des mesures du rendement et des processus de compilation des résultats de ces mesures. Le programme ÉcoAction compte actuellement sur 56 indicateurs différents pour mesurer les résultats des projets. Les indicateurs sont trop nombreux et diversifiés pour permettre de comprendre si les résultats escomptés du programme ont été atteints. En outre, les méthodes de compilation et de consignation des données compliquent encore davantage la démonstration du rendement du programme : le SIG, le principal système de stockage des données relatives aux projets est rarement mis à jour. En outre, certaines données relatives aux principales composantes de projet qui permettraient d’enrichir l’historique du rendement du programme sont absentes. De surcroît, on en connaît relativement peu au sujet des projets qui se poursuivent au terme de la période de financement au titre du programme ÉcoAction si ce n’est de l’information provenant des réponses à quelques questions de sondage et certaines mentions faites dans les rapports finaux présentés à la fin du projet et ce, en dépit du fait que l’un des objectifs du programme est d’encourager les organismes à mettre en place des projets durables. Toutes ces écueils réunis font en sorte qu’il est difficile de démontrer les avantages et les retombées à plus long terme du programme au chapitre du financement de projets communautaires durables.