Liste des substances toxiques : pentaoxyde de divanadium

Même si le pentaoxyde de divanadium est surtout utilisé dans la fabrication d'alliages métalliques et d'acide sulfurique, les données canadiennes démontrent qu’il est principalement rejeté dans l'environnement avec des matières particulaires provenant de la combustion de certains combustibles fossiles (p. ex. le pétrole lourd et le charbon). Ce type de combustion se fait principalement dans des installations industrielles comme les centrales thermiques alimentées au charbon et celles alimentées au mazout, les raffineries de pétrole, les usines de pâtes et papiers et les cimenteries. Les Canadiens pourraient être exposés à de faibles concentrations de pentaoxyde de divanadium par inhalation de l'air contenant cette matière particulaire. L'exposition au pentaoxyde de divanadium peut également survenir en raison de sa présence naturelle dans les aliments et le sol.

Le 18 septembre 2010, les ministres de l'Environnement et de la Santé ont publié, dans la Partie I de la Gazette du Canada, leur décision finale concernant l'évaluation préalable du pentaoxyde de divanadium. Il a été conclu que cette substance pourrait pénétrer dans l'environnement en une quantité ou concentration ou dans des conditions de nature à constituer un danger au Canada pour la vie ou la santé humaines. Selon les conclusions de cette évaluation, il est recommandé d'inscrire le pentaoxyde de divanadium sur la Liste des substances toxiques.

Résumé des mesures de gestion des risques

Parallèlement à l'évaluation préalable finale, une approche de gestion des risques a été publiée afin d'expliquer la manière dont les risques liés au pentaoxyde de divanadium seraient gérés. Les mesures de gestion des risques précisées dans ce document visent à utiliser l'approche la plus efficace pour gérer les risques que présente la substance, y compris la prise en compte des initiatives réglementaires et volontaires déjà en cours qui contribueraient à la réduction du pentaoxyde de divanadium. Étant donné qu'il est rejeté avec les matières particulaires, le document explique que la réduction des émissions de matières particulaires qui proviennent de la combustion de certains combustibles fossiles permettra de réduire les émissions de pentaoxyde de divanadium.

Les mesures volontaires prises par l'industrie comme des changements opérationnels et la conversion du combustible ont déjà entraîné une baisse des émissions. L’évaluation préalable fait référence à des données de l'Inventaire national des rejets de polluants (INRP) qui indiquent que 156 tonnes de pentaoxyde de divanadium et de ses composés ont été rejetés dans l'air en 2006. En 2010, cette quantité était réduite à 53 tonnes, et des mesures volontaires prévues pourraient entraîner des réductions supplémentaires.

En outre, on s'attend à ce que les émissions de pentaoxyde de divanadium soient davantage réduites grâce à des mesures réglementaires et à d'autres initiatives déjà en cours afin de réduire les émissions de matières particulaires. Voici quelques exemples de ces mesures :

Pour obtenir de plus amples renseignements sur cette substance, veuillez consulter le site Web portant sur les substances chimiques.

Numéro de registre du Chemical Abstract Service (CAS) : 1314-62-1

Évaluation des risques

Stratégie de gestion des risques

Mesure de gestion des risques

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