Composés organiques volatils : historique

On l’a reconnu depuis longtemps, les COV sont l’une des principales causes de la formation de l’ozone troposphérique. Dans les années 1970, les programmes de gestion de l’ozone aux États-Unis ont surtout mis l’accent sur les composés organiques volatils (COV), tenant peu compte des oxydes d’azote (NOx), l’autre principal polluant à l’origine de la formation de l’ozone. De nos jours, il est généralement admis qu’il faut limiter les émissions de NOx aussi bien que de COV si l’on veut réduire la concentration d’ozone troposphérique dans l’air ambiant. Nombre des initiatives mises en œuvre au cours des années 1990 dans le cadre de la phaseI du Plan de gestion des NOx et des COV avalisé par le Conseil canadien des ministres de l’environnement (CCME) en 1990 privilégiaient la réduction des émissions de COV. Plus près de nous, dans l’Annexe sur l’ozone de l’Accord Canada-États-Unis sur la qualité de l’air que le Canada a signé en 2000, on s’engage à réduire les émissions de COV aussi bien que de NOx.

Dans les normes pancanadiennes relatives aux particules et à l’ozone qui ont été avalisées par le CCME en 2000, les COV sont reconnus comme des polluants précurseurs à la fois de l’ozone troposphérique et des P2,5. Tous les COV figurent maintenant à l’annexe1, Liste des substances toxiques, de la LCPE en raison de leur rôle dans la formation de l’ozone et des P2,5. De plus, certains COV ont été évalués et déclarés toxiques aux termes de la LCPE en raison de leurs effets toxiques directs ou de leur rôle dans la formation de l’ozone, et on les a inscrits à l’annexe 1.

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