Descriptions longues des figures et des tableaux contenus dans le rapport

Figure 1. Émissions canadiennes totales de SO2 provenant de sources de pluies acides, de 1980 à 2010

La figure 1 illustre les émissions nationales canadiennes de SO2 (en millions de tonnes métriques) associées aux pluies acides, de 1980 à 2010. Cette figure montre une tendance à la baisse, les émissions de SO2 au Canada ayant totalisé 1,4 million de tonnes métriques en 2010, en baisse d’environ 57 % par rapport au plafond national de 3,2 millions de tonnes. Ceci représente également une diminution de 57 % par rapport aux émissions totales de SO2 du Canada en 1990.

Figure 2. Émissions de SO2 des sources visées par le programme des émissions annuelles de SO2 de la Clean Air Interstate Rule et le Programme de lutte contre les pluies acides, 1990 à 2011

La figure 2 présente les données combinées sur les émissions et la conformité pour le Programme de lutte contre les pluies acides et la Clean Air Interstate Rule (CAIR). En 2011, 3 345 unités de production d’électricité réparties dans 951 installations étaient visées par les programmes annuels de réduction des émissions de SO2 et de NOx de la CAIR. Les émissions annuelles de SO2 provenant des sources visées par le programme de réduction des émissions de SO2 de la CAIR sont passées de neuf millions de tonnes américaines (8,2 millions de tonnes métriques) en 2005 - année de la promulgation de la Clean Air Interstate Rule - à 3,9 millions de tonnes américaines (3,5 millions de tonnes métriques) en 2011, ce qui représente une baisse de 57 %. De 2010 à 2011, les émissions de SO2 ont diminué de 543 000 tonnes américaines (493 600 tonnes métriques), soit de 12 %.

Figure 3. Émissions américaines de NOx attribuables aux centrales électriques assujetties au titre IV, pour l’ensemble des sources visées par le Programme de lutte contre les pluies acides, 1990 à 2011

La figure 3 illustre les émissions américaines de NOx (en millions de tonnes américaines), produites par les unités de production d’électricité alimentées au charbon assujetties au programme de réduction des NOx, en vertu du titre IV de la Clean Air Act de 1990. Celles-ci incluent les sources visées par le programme de réduction des NOx et les sources prévues au titre IV. À quelques exceptions près, les tendances indiquent une diminution des émissions au fil des ans. En 2011, 930 unités alimentées au charbon réparties dans 375 installations étaient visées par le programme de réduction des NOX du Programme de lutte contre les pluies acides. En 2011, les émissions de NOx provenant de toutes les sources visées par le Programme de lutte contre les pluies acides ont totalisé 1,9 million de tonnes américaines (1,7 million de tonnes métriques).

Tableau 1. Unités et émissions de SO2 visées par la méthode de surveillance aux fins du Programme de lutte contre les pluies acides, 2011

Le tableau 1 indique les émissions de SO2 provenant de quatre combustibles principaux, soit le charbon, le gaz, le pétrole et les autres (cette dernière catégorie incluant principalement le bois, les déchets et d’autres combustibles non fossiles), qui ont été mesurées à l’aide de systèmes de surveillance continue des émissions (SSCE) en 2011. Les sources visées doivent satisfaire à de rigoureuses exigences en matière d’assurance et de contrôle de la qualité et doivent déclarer des données horaires sur leurs émissions dans des rapports trimestriels présentés par voie électronique à l’Environmental Protection Agency des États-Unis.

Figure 4. Dépôts humides annuels de sulfates, 1990

La figure 4 présente le profil spatial des dépôts humides de sulfates (corrigés en fonction du sel marin) aux États-Unis et au Canada, en kilogrammes/hectare/année, pour l’année 1990. Cette figure montre que les dépôts humides de sulfates les plus élevés s’observent dans l’est de l’Amérique du Nord, autour des Grands Lacs inférieurs, le gradient suivant un axe sud-ouest à nord-est qui s’étend de la confluence des rivières Mississippi et Ohio jusqu’aux Grands Lacs inférieurs. Les profils de 1990, 2000 et 2010 indiquent une diminution notable des dépôts humides de sulfates dans l’est des États-Unis et l’est du Canada.

Figure 5. Dépôts humides annuels de sulfates, 2000

La figure 5 présente le profil spatial des dépôts humides de sulfates (corrigés en fonction du sel marin) aux États-Unis et au Canada, en kilogrammes/hectare/année, pour l’année 2000. Cette figure montre que les dépôts humides de sulfates les plus élevés s’observent dans l’est de l’Amérique du Nord, autour des Grands Lacs inférieurs, le gradient suivant un axe sud-ouest à nord-est qui s’étend de la confluence des rivières Mississippi et Ohio jusqu’aux Grands Lacs inférieurs.

Figure 6. Dépôts humides annuels de sulfates, 2010

La figure 6 présente le profil spatial des dépôts humides de sulfates (corrigés en fonction du sel marin) aux États Unis et au Canada, en kilogrammes/hectare/année, pour l’année 2010. Cette figure montre que les dépôts humides de sulfates les plus élevés s’observent dans l’est de l’Amérique du Nord, autour des Grands Lacs inférieurs, le gradient suivant un axe sud-ouest à nord-est qui s’étend de la confluence des rivières Mississippi et Ohio jusqu’aux Grands Lacs inférieurs. Les profils de 1990, 2000 et 2010 indiquent qu’il y a eu diminution notable des dépôts humides de sulfates dans l’est des États-Unis et l’est du Canada.

Figure 7. Dépôts humides annuels de nitrates, 1990

La figure 7 présente le profil spatial des dépôts humides de nitrates aux États Unis et au Canada, en kilogrammes/hectare/année, pour l’année 1990. Ce profil montre que les dépôts humides de nitrates suivent un axe similaire qui s’étend du sud ouest vers le nord est, mais que la zone où les dépôts de nitrates sont les plus élevés se situe au nord de la région affichant les dépôts de sulfates les plus importants. La réduction des dépôts humides de nitrates a dans l’ensemble été plus modeste que la baisse des dépôts humides de sulfates.

Figure 8. Dépôts humides annuels de nitrates, 2000

La figure 8 illustre le profil spatial des dépôts humides de nitrates aux États Unis et au Canada, en kilogrammes/hectare/année, pour l’année 2000. Ce profil montre que les dépôts humides suivent un axe similaire qui s’étend du sud ouest vers le nord est, mais que la zone où les dépôts de nitrates sont les plus élevés se situe au nord de la région où les dépôts de sulfates sont les plus importants. La réduction des dépôts humides de nitrates a, dans l’ensemble, été plus modeste que la baisse des dépôts humides de sulfates, sauf durant la période de 2000 à 2010 où les émissions de NOX ont fortement diminué aux États-Unis et ont aussi diminué au Canada, quoique dans une moindre mesure.

Figure 9. Dépôts humides annuels de nitrates, 2010

La figure 9 présente le profil spatial des dépôts humides de nitrates aux États Unis et au Canada, en kilogrammes/hectare/année, pour l’année 2010. Ce profil montre que les dépôts humides de nitrates suivent un axe similaire qui s’étend du sud ouest vers le nord est, mais que la zone où les dépôts de nitrates sont les plus élevés se situe au nord de la région où les dépôts de sulfates sont les plus importants. La réduction des dépôts humides de nitrates a dans l’ensemble été plus modeste que la baisse des dépôts humides de sulfates, sauf durant la période de 2000 à 2010 où les émissions de NOX ont fortement diminué aux États-Unis et ont aussi diminué au Canada, quoique dans une moindre mesure.

Figure 10. Moyenne de la portée visuelle standard annuelle dans les États contigus des États-Unis, 2006 à 2010

La figure 10 illustre la portée visuelle standard annuelle moyenne aux États-Unis, en kilomètres, dans les États contigus des États Unis, durant la période de 2006 à 2010. La « portée visuelle standard » se définit comme la plus grande distance à laquelle un objet foncé de grande taille est visible lorsqu’il fait jour. En l’absence de pollution d’origine humaine, la portée visuelle dans les conditions naturelles est généralement de 75 à 140 km (45 à 90 milles) dans l’est des États Unis et de 200 à 300 km (120 à 180 milles) dans l’ouest.

Figure 11. Zone de gestion des émissions de polluants et Clean Air Interstate Rule (CAIR)

La figure 11 présente une carte des États de l’est des États Unis, qui illustre les 22 États et le district de Columbia qui sont visés par la Clean Air Interstate Rule et assujettis à des mesures de réduction des particules fines et de l’ozone et dont 14 se trouvent dans la zone de gestion des émissions de polluants (ZGEP); cette figure montre également les États visés par la CAIR qui sont situés à l’extérieur de la ZGEP. L’Environmental Protection Agency des États Unis a cessé d’administrer le NOx Budget Trading Program qui s’inscrivait dans le NOx State Implementation Plan (SIP) Call, après la saison d’ozone de 2008. Depuis 2009, ce sont les programmes annuel et saisonnier de réduction des NOX, prévus dans le cadre de la Clean Air Interstate Rule qui s’appliquent.

Tableau 2. Unités touchées par le programme annuel de réduction des oxydes d’azote (NOx) et du dioxyde de soufre (SO2) et par le programme de réduction des NOx pendant la saison d’ozone de la Clean Air Interstate Rule (CAIR)

Le tableau 2 indique que 3 307 unités de production d’électricité et unités industrielles réparties dans 954 installations étaient visées par le programme de réduction des NOX de la Clean Air Interstate Rule, durant la saison d’ozone en 2011; de ce nombre, 1 906 étaient des unités situées dans la zone de gestion des émissions de polluants définie dans l’Annexe sur l’ozone. Le programme de réduction des oxydes d’azote (NOx) durant la saison d’ozone, prévu dans le cadre de la CAIR, vise des unités de production d’électricité et, dans certains États, de grandes unités industrielles qui produisent de l’électricité ou de la vapeur destinée principalement à un usage interne et qui relevaient auparavant du NOX Budget Trading Program (programme d’échange de droits d’émission des oxydes d’azote).

Figure 12. Émissions provenant de sources visées par le programme de réduction des oxydes d’azote (NOx) de la Clean Air Interstate Rule durant la saison d’ozone

La figure 12 illustre les émissions (en milliers de tonnes américaines) produites durant la saison d’ozone par les unités visées par l’ancien NOx Budget Trading Program et par les unités visées par la nouvelle Clean Air Interstate Rule, de 2008 à 2011. On remarque que les émissions de NOx durant la saison d’ozone affichent une tendance à la baisse. De 2010 à 2011, les émissions de NOx durant la saison d’ozone, provenant des sources visées par le programme de réduction des NOx de la Clean Air Interstate Rule, ont diminué de 28 000 tonnes américaines (24 455 tonnes métriques), en baisse de 5 %; cette baisse vient renverser la hausse annuelle des émissions qui avait été observée de 2009 à 2010. Les unités visées par le programme de réduction des émissions durant la saison d’ozone ont réduit leurs émissions globales de NOx, lesquelles sont passées de 1,5 million de tonnes américaines (1,4 million de tonnes métriques) en 2000 à 566 000 tonnes américaines (514 545 tonnes métriques) en 2011.

Figure 13. Émissions d’oxydes d’azote (NOx) et de composés organiques volatils (COV) provenant du secteur canadien des transports, mesurées et prévues dans la zone de gestion des émissions de polluants, 1990 à 2025

La figure 13 illustre les émissions canadiennes de NOx et de COV (en milliers de tonnes métriques) issues du secteur des transports dans la zone de gestion des émissions de polluants, mesurées et prévues de 1990 à 2025 et ventilées en fonction des émissions provenant des véhicules routiers et des véhicules hors route. Cette figure montre que, d’ici 2025, les émissions de NOx et de COV provenant du secteur des transports dans la zone de gestion des émissions de polluants devraient diminuer respectivement de 60 % et de près de 62 % par rapport aux niveaux de 1990.

Figure 14. Émissions canadiennes d’oxydes d’azote (NOx) et de composés organiques volatils (COV), mesurées et prévues dans la zone de gestion des émissions de polluants

La figure 14 illustre les émissions canadiennes mesurées et prévues de NOx et de COV, en tonnes métriques et en tonnes américaines, en 1990, 2010 et 2025. Les obligations précises prévues dans l’Annexe sur l’ozone relativement à la réduction des émissions de NOx et de COV ont permis de réduire, en 2010, les émissions annuelles de NOx et de COV dans la zone de gestion des émissions de polluants, respectivement de 43 % et de 42 % par rapport aux niveaux de 1990. D’ici 2025, les émissions annuelles de NOx et de COV dans la zone de gestion des émissions de polluants devraient diminuer respectivement de 53 % et de 52 % par rapport aux niveaux de 1990.

Figure 15. Émissions américaines d’oxydes d’azote (NOx) et de composés organiques volatils (COV), mesurées et prévues dans la zone de gestion des émissions de polluants

La figure 15 illustre les émissions mesurées et prévues de NOx et de COV aux États Unis, en millions de tonnes américaines et de tonnes métriques, en 1990 et 2012. Selon les obligations précises en matière de réduction des émissions prévues dans l’Annexe sur l’ozone, les émissions annuelles de NOx et de COV devraient, d’ici 2012, diminuer respectivement de 63 % et de 61 % par rapport aux niveaux de 1990 dans la zone de gestion des émissions de polluants.

Tableau 3. Émissions dans la zone de gestion des émissions de polluants, 2010

Le tableau 3 indique les émissions préliminaires d’oxydes d’azote (NOx) et de composés organiques volatils (COV) dans la zone de gestion des émissions de polluants aux États Unis et au Canada en 2010, ventilées par catégorie d’émissions et exprimées respectivement en tonnes américaines et en tonnes métriques. Les données présentées portent sur les émissions annuelles et les émissions durant la saison d’ozone.

Figure 16. Tendances des émissions américaines d’oxydes d’azote (NOx) dans les États de la zone de gestion des émissions de polluants, 1990 à 2010

La figure 16 illustre les tendances relatives aux émissions américaines de NOx (en milliers de tonnes américaines et de tonnes métriques), dans les États de la zone de gestion des émissions de polluants, de 1990 à 2010. Les tendances illustrées portent sur les émissions provenant du transport routier, de la production d’électricité, du transport non routier, de sources industrielles, de la combustion non industrielle de combustibles et d’autres sources anthropiques. Dans le cas des oxydes d’azote (NOX), la plupart des réductions d’émissions sont liées aux sources mobiles routières et à la production d’énergie électrique.

Figure 17. Tendances des émissions américaines de composés organiques volatils dans les États de la zone de gestion des émissions de polluants, 1990 à 2010

La figure 17 illustre les tendances relatives aux émissions américaines de COV (en milliers de tonnes américaines et de tonnes métriques), dans les États de la zone de gestion des émissions de polluants, de 1990 à 2010. Les tendances illustrées portent sur les émissions provenant de l’utilisation de solvants, du transport routier et hors route, des sources industrielles, de la combustion non industrielle de combustibles et d’autres sources anthropiques. Les réductions des émissions de COV proviennent principalement des sources mobiles routières et non routières et de l’utilisation de solvants.

Figure 18. Tendances des émissions canadiennes d’oxydes d’azote (NOx) dans la zone de gestion des émissions de polluants, 1990 à 2010

La figure 18 illustre les tendances relatives aux émissions canadiennes de NOx (en milliers de tonnes métriques et de tonnes américaines), dans la zone de gestion des émissions de polluants, de 1990 à 2010. Les tendances illustrées portent sur les émissions provenant du transport routier et hors route, des sources industrielles, de la production d’énergie électrique, de la combustion non industrielle de combustibles et d’autres sources anthropiques. Les réductions des émissions de NOx sont liées principalement aux sources mobiles routières et à la production d’électricité, alors des hausses ont été associées aux sources de combustion non industrielle et aux autres sources anthropiques.

Figure 19. Tendances des émissions canadiennes de composés organiques volatils dans la zone de gestion des émissions de polluants, 1990 à 2010

La figure 19 illustre les tendances relatives aux émissions canadiennes de COV (en milliers de tonnes métriques et de tonnes américaines), dans la zone de gestion des émissions de polluants, de 1990 à 2010. Les tendances illustrées portent sur les émissions provenant de l’utilisation de solvants, du transport routier et hors route, des sources industrielles, de la combustion non industrielle de combustibles et d’autres sources anthropiques. Les réductions des émissions de COV sont liées principalement aux sources mobiles routières, à la production d’électricité, aux sources industrielles et à l’utilisation de solvants, avec une légère augmentation liée à la combustion non industrielle.

Figure 20. Concentrations d’ozone le long de la frontière entre les États Unis et le Canada (moyenne sur trois ans de la quatrième concentration quotidienne la plus élevée sur une période de huit heures), 2008 à 2010

La figure 20 présente une carte illustrant les concentrations d’ozone (en ppb) le long de la frontière canado-américaine (moyenne sur trois ans de la quatrième concentration quotidienne la plus élevée sur une période de huit heures), de 2008 à 2010. On remarque que les concentrations d’ozone sont plus élevées dans la région des Grands Lacs inférieurs et la vallée de l’Ohio, ainsi que le long de la côte Est américaine. Les valeurs les plus faibles se présentent généralement dans l’Ouest canadien et le Canada atlantique. En général, les niveaux sont plus élevés en amont des zones urbaines, comme on peut le voir dans la partie ouest du sud du Michigan, bien que les détails complets liés aux variations urbaines ne soient pas indiqués.

Figure 21. Moyenne de la quatrième concentration annuelle la plus élevée sur une période de huit heures pour les sites situés à moins de 500 km de la frontière entre les États Unis et le Canada, 1995 à 2010

La figure 21 illustre la quatrième concentration annuelle d’ozone (en ppb) la plus élevée mesurée sur une période de huit heures aux États Unis et au Canada, pour les sites situés dans un rayon de 500 km de la frontière canado-américaine, de 1995 à 2010. On remarque que les concentrations d’ozone ont diminué durant cette période. La diminution apparente des concentrations d’ozone depuis 2002 s’explique en partie par les étés frais et pluvieux observés en 2004 et 2009 dans l’est de l’Amérique du Nord.

Figure 22. Moyenne des concentrations d’oxydes d'azote (NOx) sur une heure durant la saison d’ozone (de mai à septembre) pour les sites situés à moins de 500 km de la frontière entre les États-Unis et le Canada, 1995 à 2010

La figure 22 illustre les concentrations canadiennes et américaines de NOx (en ppb) mesurées sur une période d’une heure durant la saison d’ozone, pour les sites situés dans un rayon de 500 km de la frontière canado américaine, de 1995 à 2010. Les données sur les NOx présentées à la figure 22 correspondent aux mesures prises durant la « saison d’ozone » (c. à d. de mai à septembre) et indiquent une diminution des concentrations ambiantes de NOx.

Figure 23. Moyenne des concentrations de composés organiques volatils pendant une période de 24 heures durant la saison d’ozone (de mai à septembre) pour les sites situés à moins de 500 km de la frontière entre les États-Unis et le Canada, 1997 à 2010

La figure 23 illustre les concentrations annuelles moyennes de COV (en ppb) mesurées aux États Unis et au Canada durant une période de 24 heures pour les sites situés dans un rayon de 500 km de la frontière canado américaine, de 1997 à 2010. Les données sur les COV présentées à la figure 23 correspondent aux mesures obtenues durant la « saison d’ozone » (c. à d. de mai à septembre) et indiquent une diminution des concentrations ambiantes de COV.

Figure 24. Réseau des sites de surveillance utilisés pour créer des graphiques pour les concentrations ambiantes d’ozone, d’oxydes d’azote (NOx) et de composés organiques volatils (COV)

La figure 24 présente une carte illustrant le réseau des sites de surveillance situés dans l’est du Canada et l’est des États Unis, qui ont été utilisés pour déterminer les concentrations ambiantes d’ozone, de NOx et de COV ayant servi à produire les graphiques illustrés aux figures 21, 22 et 23.

Figure 25. Émissions nationales américaines et canadiennes par secteur pour les polluants sélectionnés, 2010

La figure 25 présente les émissions nationales américaines et canadiennes par secteur, pour les polluants sélectionnés, en 2010. Cette figure est constituée de six diagrammes à secteurs. On remarque que les émissions de dioxyde de soufre (SO2) aux États-Unis proviennent principalement de la combustion au charbon dans le secteur de l’énergie électrique et les chaudières industrielles, alors qu’au Canada elles proviennent principalement de l’industrie de la fusion et de l’affinage de métaux non ferreux, de l’industrie pétrolière en amont et des services publics de production d’électricité. Au Canada, la contribution relative plus faible des services publics de production d’électricité est due à l’importante capacité hydroélectrique et nucléaire en place et aux différences dans la population et la demande. La répartition des émissions d’oxydes d’azote (NOx) dans ces deux pays est comparable, les véhicules routiers et non routiers étant responsables de la majeure partie de ces émissions.

Figure 26. Émissions nationales de dioxyde de soufre (SO2) aux États-Unis et au Canada, toutes sources confondues, 1990 à 2010

La figure 26 illustre les tendances relatives aux émissions de SO2 aux États Unis et au Canada, exprimées respectivement en millions de tonnes américaines et de tonnes métriques, de 1990 à 2010. Aux États Unis, les sources de production d’électricité et les sources industrielles et commerciales de combustion de combustibles ont généré les réductions les plus importantes des émissions de SO2. Au Canada, les réductions des émissions de SO2 sont liées au secteur de la fusion et de l’affinage de métaux non ferreux et aux services publics de production d’électricité.

Figure 27. Émissions nationales d’oxydes d’azote (NOx) aux États-Unis et au Canada, toutes sources confondues, 1990 à 2010

La figure 27 illustre les tendances relatives aux émissions de NOx aux États Unis et au Canada, exprimées respectivement en millions de tonnes américaines et de tonnes métriques, de 1990 à 2010. Aux États Unis, les réductions des émissions de NOx sont liées principalement aux sources mobiles routières et non routières, aux sources de production d’électricité et à d’autres sources industrielles de combustion de combustibles, alors qu’au Canada elles sont liées aux sources mobiles routières, aux services publics de production d’électricité, à l’industrie minière et à l’exploitation de carrières.

Figure 28. Émissions nationales de composés organiques volatils (COV) aux États-Unis et au Canada, toutes sources confondues, 1990 à 2010

La figure 28 illustre les tendances relatives aux émissions de COV aux États Unis et au Canada, exprimées respectivement en millions de tonnes américaines et de tonnes métriques, de 1990 à 2010. Aux États Unis, les réductions des émissions de COV sont attribuables aux sources mobiles routières et non routières, à l’utilisation de solvants, ainsi qu’à l’entreposage et au transport du pétrole, alors qu’au Canada elles sont liées aux sources mobiles routières et à l’industrie pétrolière en aval, avec des réductions supplémentaires provenant de divers secteurs industriels dont l’industrie chimique, les pâtes et papiers, les produits du bois et la sidérurgie.

Figure 29. Carte AIRNow illustrant l’indice de la qualité de l’air (IQA) pour l’ozone mesuré pendant huit heures

La figure 29 présente un exemple du type de cartes disponibles sur le site Web du programme AIRNow, sur lesquelles les concentrations de polluants sont représentées par des indices de la qualité de l’AIR (IQA) illustrés par différentes couleurs. Cette figure montre l’indice de la qualité de l’air pour l’ozone mesuré pendant huit heures aux États Unis.

Figure 30. Appareils de mesure continue de l’ozone et des MP2,5 transmettant des données à la base de données sur la qualité de l’air à l’échelle du Canada du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique, 2010

La figure 30 montre le nombre de sites de surveillance des MP2,5 et de l’ozone, qui ont transmis des données à la base de données canadienne sur la qualité de l’air en 2010. Ces sites sont répartis dans plus de 100 collectivités qui incluent toutes celles ayant une population supérieure à 100 000 habitants. Ensemble, ces collectivités représentent 75 % de la population canadienne.

Tableau 4. Réseaux de surveillance de la qualité de l’air aux États-Unis

Le tableau 4 présente une liste sommaire des principaux réseaux courants de surveillance de l’air aux États Unis. Dans ce pays, la majeure partie des activités de surveillance de la qualité de l’air sont menées par des organismes d’État, locaux ou autochtones, réunis au sein des quatre principaux réseaux suivants de stations de surveillance : SLAMS (State and Local Air Monitoring Stations - stations locales et d’État de surveillance de l’air), PAMS (Photochemical Assessment and Monitoring Stations - stations de surveillance photochimique), CSN (PM2.5 Chemical Speciation Network - réseau de spéciation chimique des MP2,5) et stations de surveillance des produits toxiques de l’air.

Figure 31. Sites dans l’est de l'Amérique du Nord transmettant des données à la base de données du Programme international de coopération (PIC)-Eaux (en vert) et les 13 stations supplémentaires en Ontario (jaune)

La figure 31 présente les 96 sites nord américains du Programme international de coopération (PIC), qui ont été regroupés en six régions (Maine et Canada atlantique, Vermont et Québec, Adirondacks, plateau des Appalaches, Blue Ridge de Virginie et Ontario) et analysés pour déterminer les tendances en matière d’acidification ou de rétablissement.

Figure 32. Sites du programme Long-Term Monitoring (LTM)

La figure 32 illustre les sites du programme Long-Term Monitoring (surveillance à long terme ou LTM), qui ont été conçus de manière à suivre les changements dans la chimie des eaux de surface dans quatre régions sensibles aux dépôts acides, soit : la Nouvelle-Angleterre, les monts Adirondacks, le plateau nord des Appalaches et les Appalaches centrales.

Tableau 5. Tendances régionales relatives aux sulfates, aux nitrates, au potentiel de neutralisation de l’acide et au carbone organique dissous aux sites de surveillance à long terme, 1990 à 2009

Comme l’indique le tableau 5, on constate une amélioration importante (diminution) des tendances relatives aux concentrations de sulfates observées de 1990 à 2009 dans presque tous les sites de surveillance de la Nouvelle Angleterre, des monts Adirondacks, des monts Castkill et du plateau appalachien nord. Dans les Appalaches centrales toutefois, seulement 12 % des cours d’eau surveillés ont montré une tendance à la baisse pour les sulfates, les concentrations de sulfates ayant augmenté dans 14 % des cours d’eau surveillés, malgré une diminution des dépôts de sulfates.

Figure 33. Probabilité de dépassement des charges critiques, 2002 et 2006

La figure 33 présente quatre cartes du Canada qui illustrent la probabilité que soit dépassée la charge critique évaluée respectivement pour les dépôts totaux de soufre et d’azote en 2002 et 2006. Cette analyse indique les fortes probabilités de dépassement des charges critiques dans bien des régions du pays, même durant la dernière année de l’étude (2006), ce qui vient corroborer l’importance de réduire davantage les émissions.

Figure 34. Dépassements des charges critiques estimées par les dépôts totaux d’azote et de soufre pour des lacs et des cours d'eau, 1989 à 1991 par rapport à 2008 à 2010

La figure 34 présente une carte du nord est des États Unis qui illustre les charges critiques mesurées pour la période précédant l’entrée en vigueur du Programme de lutte contre les pluies acides (1989 à 1991), ainsi que pour une période récente suivant l’entrée en vigueur de ce programme et de la Clean Air Interstate Rule (2008 à 2010). Dans l’ensemble, cette analyse indique que les réductions des émissions réalisées jusqu’à maintenant grâce au Programme de lutte contre les pluies acides et à la Clean Air Interstate Rule ont permis d’améliorer les conditions environnementales et la protection des écosystèmes dans l’est des États-Unis.

Figure 35. Suivi environnemental au cours de l'année de référence 2010-2011 et suivi proposé pour 2015

La figure 35 présente une carte de l’Alberta qui illustre le plan de suivi environnemental existant en 2011, ainsi que le plan proposé d’ici 2015 pour la région des sables bitumineux en vertu du Plan de mise en œuvre conjoint Canada-Alberta pour la surveillance visant les sables bitumineux.

Figure 36. Modifications annuelles des dépôts humides de sulfates et de nitrates, 1990 à 2010

La figure 36 présente des cartes illustrant les dépôts humides annuels de sulfates et de nitrates, en 1990 et 2010. Ces cartes montrent les changements importants dans les dépôts humides de sulfates et de nitrates depuis l’entrée en vigueur de l’Accord sur la qualité de l’air, en 1991.

Figure 37. Zone de gestion des émissions de polluants selon l’Annexe sur l’ozone

La figure 37 montre la région transfrontalière de l’ozone, ou zone de gestion des émissions de polluants (ZGEP) qui, au Canada, comprend certaines parties du sud du Québec et du sud et du centre de l’Ontario et, aux États-Unis, regroupe 18 États de l’est et du Mid West et le district de Columbia.

Figure 38. Concentrations d’ozone le long de la frontière canado-américaine, 2000 à 2008

La figure 38 présente quatre cartes qui ont été établies à partir de quatre rapports d’étape produits depuis 2004. Ces cartes illustrent l’évolution des concentrations d’ozone dans la région frontalière entre le Canada et les États Unis et montrent que ces concentrations ont diminué considérablement dans le centre-est de cette région, mais ont légèrement augmenté dans la région située à l’ouest. Les cartes présentent les concentrations d’ozone (en ppb) le long de la frontière canado-américaine (moyenne sur trois ans de la quatrième concentration quotidienne la plus élevée durant une période de huit heures) de 2000 à 2002, de 2002 à 2004, de 2004 à 2006 et de 2006 à 2008.

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